Stade François Hariri d'Erbil Temps chaud et humide Pelouse dans un état quelconque Assistance moyenne Trio arbitral égyptien composé de Jihad Jaricha (arbitre central), Oualid Ahmed et Mohamed Abdallah, assistants Avertissements: Bayadh Aka, Zouaghi Buts de Bayath à la 27 ‘ pour le Naft Irak Methlouthi sur penalty à la 90 pour le CSS' formations des équipes Naft Irak: Mustapha Mahmoud, Boubaker, Ahmed Majid, Bachar, Mhammed Daoud (Imad Ali) Mazen Bayadh, Layeth Houcine, Issam Younes, Aymen Houcine, Mahamed Ali (Mhamed Mahmoud) Oualid Karim, CSS: Gaaloul, Methlouthi, Zouaghi, Hnid, Zammouri, Aka, Sokari, Karoui, Hamdouni (Harzi), Uduwo (Chaouat), Marzouki, Douze après le Club Sfaxien retrouve la coupe arabe des clubs champions dans sa nouvelle formule. Une compétition qui n'est pas étrangère aux «Noir et Blanc», qu'ils ont remportée à deux reprises en 2000 et 2004 et disputé la finale en 2005 face à Jeddah. Pour cette première sortie de la saison, la formation sfaxienne alignée par Ruud Krool est très différente de celle qui négocia l'exercice écoulé. Malgré le profond remaniement dont il fut l'objet l'ensemble sfaxien est à créditer d'une bonne sortie à Erbil en pervenant à ramener un match nul sur le score d'un but partout qui lui ouvre grandement la voie de la qualification. Le CSS aurait pu même revenir avec la victoire sans la précipitation devant les bois adverses et la transversale qui repoussa deux tirs sfaxiens. Un but irakien contre le courant du jeu Pour revenir à la rencontre qui fut disputé sous une chaleur torride et sur une pelouse à la limite de la praticabilité empressons- nous de remarquer que le onze sfaxien a entamé les débats avec prudence, le temps de tâter le pouls de son adversaire irakien. Passé le round d'observation, il passa à l'attaque dans l'intention de piège son adversaire, mettant pour ce faire à profit les espaces laissés libres par l'équipe hôte portée en attaque. Mais tout en dominant territorialement son vis à vis, le CSS pécha par sa lenteur à l'approche des bois irakien. Aussi ses essais peu incisifs n'ont pas été, à deux exceptions près, d'un grand danger pour la défense adverse. En effet, à part un heading à côté de Uduwo (5') suivi d'un tir en cloche du même attaquant (16') toutes les attaques sfaxiennes ont avorté à l'approche de la zone des réparation du Naft Irak. Entre-temps, les locaux procédèrent par des contres axés sur leur rapide joueur de couloir, Hamed Daoud, qui a fait voir de toutes les couleurs aux latéral gauche sfaxien Achraf Zouaghi; complètement hors du coup. Sur l'une de leurs, les Irakiens bénéficièrent d'un coup franc direct à la limite des 20 mètres que botta Ahmed sur la transversale. La balle rebondit devant Mazen Bayath lequel libre de toute surveillance reprend le cuir dans les filet de Gaaloul donnant ainsi, contre le courant du jeu, l'avantage aux siens (27'). Ce but coupa l'herbe sous les pieds de l'équipe sfaxienne qui alla cafouiller dangereusement durant dix bonnes minutes au cours desquelles elle failli encaisser un deuxième but n'eut été la parade du gardien galaoul qui sauva un but tout fait sur un tir botté sur coup franc direct par Aymen Houcine (32'). Après ce passage à vide le CSS reprit de nouveau le contrôle du jeu et fut tout proche du but d'égalisation à la 35' sans la transversale qui repoussa un tir sur coup franc de Zouaghi. Une deuxième mi-temps à sens unique à l'avantage du CSS En seconde miètemps, l'équipe sfaxienne prit réolument le match en main pour soumettre son adversaire à un siège en règle sans parvenir toutefois à retrouver la faille au sein d'une défense irakienne regroupée. A chaque fois les Sfaxiens qu'ils eurent le bout du pied ils trouvèrent le moyen de rater la cage notamment à laq 63' par Sokari, 69' par Herzi. La transversale s'interposa de nouveau sur un tir à bout portant de Karoui (79'). De son côté Marzouki seul reprit à côté un belle ouverture dee Methlouhi (83'). Mais les assauts à répétition du CSS finirent par être récompensé à la 90' lorsque l'arbitre égyptien Jaricha accorda un but régulier sanctionnant un fauchage de Chaouat à l'intérieur des 18 mètres. La sentence fut bottée avec succès par Methlouthi et ce n'est que justice parce qu'au vue de la physionomie générale du match, les clubistes sfaxiens ne méritaient pas de perdre. Ameur KERKENNI