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Perte de temps et, surtout, perte d'argent !
Tunis étouffe : Un plan de circulation désormais anachronique
Publié dans Le Temps le 15 - 12 - 2007

Les citoyens habitant la banlieue Sud de Tunis et travaillant en Zone urbaine Nord, au Lac où à la Charguia, rencontrent des difficultés énormes pour rejoindre leur travail et pour rentrer chez eux. Les mêmes tracas sont subis, aussi, aux usagers de la route du côté du Bardo, de la route X et dans tous les ronds points de la Capitale (Bab Alioua, Bab Sâadoun, Place Pasteur, le Passage,
ainsi que dans les rues et les avenues adjacentes à ces places). Les embouteillages deviennent, de plus en plus, fréquents et une telle situation perdure malgré les nouveaux ponts édifiés, ça et là, et appelle à des réponses urgentes tellement leurs coûts, énergétique et financier, pèsent lourd sur la balance des carburants.
Comme partout, les Tunisois ont des engagements afférents à leur vie quotidienne qui les oblige à respecter des horaires de sortie et de retour (école, crèche ou jardin d'enfants), ils sont obligés d'opter pour un emploi de temps déterminé auquel ils ne sont pas en mesure de déroger. Donc, il est illogique de demander à un père de famille d'avancer son horaire de départ pour éviter l'heure de pointe. Lui, qui est accompagné de ses enfants écoliers. Il faudrait donc penser à d'autres solutions pour faire face à cette perte monumentale de temps et d'argent. En effet, et à titre d'exemple, le parcours reliant l'entrée Sud de Tunis à la zone Nord (du côté de l'hôtel du parc) et qui s'étend sur près de six kilomètres, nécessite près de 45 minutes dans une journée normale, soit en aller ou en retour. Ce timing est nécessaire si l'on a l'intention d'entrer à Tunis après 7h30 du matin. Il en est de même, si on veut quitter Tunis vers la banlieue Sud après 17h et avant 19h. Autant de temps pour ces six kilomètres, veut dire qu'un engin de petit calibre consomme, en moyenne, trois litres à l'aller et trois au retour, pour sortir de ce bouchon. C'est la consommation minimale d'un moteur en action pendant 30 minutes. Pourtant, cette distance est normalement parcourue en cinq minutes et ne nécessite pas plus d'un demi-litre de carburant. Il est facile de conclure que chaque véhicule consomme cinq litres supplémentaires de carburant s'il emprunte cet itinéraire. Et comme le nombre journalier de véhicules dépasse 6.000, le volume de carburant parti en l'air pour chaque journée d'embouteillage est de 30.000 litres, au moins. Et si l'on compte 200 jours d'embouteillage par an, le montant équivalent est le coût de six millions de litres de carburant, soit près de six millions de dinars. Pourtant, il s'agit uniquement des conséquences des embouteillages pour transiter entre le Sud et le Nord de Tunis. Il serait vraiment intéressant de faire un véritable audit du coût énergétique et financier des principaux embouteillages. Ils demeurent apparemment le principal point faible auquel il faut s'attaquer pour réussir dans les programmes de maîtrise d'énergie. Et si les statistiques de la STEG ont montré que l'adoption d'un horaire d'été a fait économiser six millions de dinars à la communauté nationale, il s'agit d'un coût dérisoire comparativement à ce que l'on peut gagner sur les embouteillages si l'on sait que ces six millions de dinars peuvent être dégagés en évitant les bouchons de l'entrée Sud de Tunis. Donc, ce problème nécessite davantage d'attention.

Les solutions
Une telle situation appelle à des mesures immédiates et à d'autres, à long terme. Pour l'immédiat, un expert propose : « d'interdire la circulation diurne des poids lourds à l'intérieur des grandes villes et de limiter leur circulation à la voie de droite pour ne pas gêner la fluidité du trafic routier. En plus, les grandes entreprises sont appelées à organiser le transport de leurs agents, en attendant d'améliorer les prestations du transport en commun qui reste l'unique solution capable de réussir le pari de la maîtrise de l'énergie et de l'éradication progressive des embouteillages. Un bon transport en commun est l'alternative choisie pour résoudre les problèmes de la circulation dans toutes les grandes villes du monde. Or, chez nous, la thérapie a été choisie mais la concrétisation des programmes tarde à se matérialiser. Pourtant, chaque jour de plus est une perte supplémentaire dans la course à la maîtrise de l'énergie. »

Pavé 1
Calcul élémentaire
Consommation moyenne d'une voiture mini cylindrée :
6 litres/100 kms, en route, et 8 litres/100 kms, en ville.
Consommation moyenne d'un petit moteur en action :
8 litres par heure
Nombre de voitures transitant par le pont de Carthage,
pendant les heures de pointe :
3.000 voitures / heure
Moyenne de durée d'un bouchon :
Une heure, le matin et une heure, le soir
Nombre moyen de jours d'embouteillage :
200 jours
Coût de l'embouteillage :
Nbre de voitures X Nbre d'heures X Consommation
X Prix d'un litre X Nbre de jours
3.000 X 2 X 8 X 1d X 200 = 9.600.000 dinars

* Le texte a mis en exergue les 2/3 de ce montant en considérant
que le troisième tiers représente la consummation normale des véhicules.

Pavé 2 :
Voie d'aération
Le plan actuel de circulation de la ville de Tunis nécessite une voie d'aération pour dégager partiellement les issues actuelles desservant la banlieue Sud. Cette voie n'est possible que du côté d'une éventuelle parallèle à l'avenue Kheireddine Pacha, dans le sens du centre-ville. Une telle aération serait susceptible d'alléger partiellement les embouteillages.

Pavé 3 :
Problème de bitume
Il ne suffit pas que la circulation soit dense du côté du pont de Carthage (Avenue de la République), la pluie a rendu glissante la chaussée de ce pont et a amené les agents de l'ordre à travailler des heures durant pour la couvrir de sable et éviter les éventuels dérapages.


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