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Tribune libre: Colloque
Publié dans Le Temps le 04 - 11 - 2018

L'Ecole Doctorale (EDLAH) à Sfax lance sa troisième session des journées doctoriales
A l'image des journées doctoriales prioritaires des écoles doctorales, sous l'égide de l'université de Sfax, l'école doctorale de Sfax se rénoveen 2018 : Un colloque sur les mouvements sociaux post soulèvements en Tunisie et au Maghrebse tiendra.
Le problème de réexaminer le développement de tissu de la recherche scientifique et de son modèle se pose ; en effet les différentes mutations technologiques, scientifiques ainsi que sociologiques, économiques mais surtout politiques récentes vues et vécu par le peuple dans notre pays, et dont l'élève, l'étudiant et le chercheur font partie, nous devons assister aujourd'hui au lancement pèle mêle des recherches scientifiques indépendantes de la vérité sociale sans que cela ne fasse un ensemble de recherches universitaires homogènes pouvant atteindre réellement le degré d'une étude manifeste surtout du point de vue fonctionnel.
L'«intrusion» de la révolution a eu pour conséquences de pousser vers la prise en compte des intérêts de la société civile et de son état dans toutes les velléités de création, de maintenance et de gouvernance des institutions universitaires au niveau de l'homogénéité de leur qualité ainsi que pour l'enseignement qu'elle prodigue. Toutes les franges doivent participer à élaborer, à définir les mécanismes, les principes envisagés ainsi que les démarches pédagogiques dont nos enfants ont besoin pour leur formation, pour l'efficacité.
Les bénéficiaires directs, étudiants, enseignants mais surtout chercheurs, la manière de les encadrer, les institutions d'accompagnement, leurs programmes… devraient être très adaptés à la réalité vécue par la société, un mariage, un déblocage devrait être aussi établi entre la recherche scientifique et la société civile.
Le problème de la légèreté ou de la marginalisation de la recherche scientifique par rapport à son environnement doit êtresurmonté. Un chercheur doit savoir pourquoi il est à l'université et l'université doit savoir quoi enseigner. C'était bien le moment de résoudre, de traiter cette crise. La crise semble être entre la non adéquation entre le but, l'objectif de la recherche et les moyens mis à la disposition de cette recherche pour exprimer cette nécessité de la production significative.
Sans doute, le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique est conscient de cette crise, si non pourquoi constater la nécessité de retourner au dialogue sociétal avec les enseignants pour lancer la réforme de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique dont la priorité des priorité semble être l'instauration d'un dialogue pour le maintien des véritables universités démocratiques et scientifiquement clairement établis dont le système éducatif et d'encadrement serait efficace et rentable. Le dialogue entre les autorités de tutelle des enseignants, des encadrants, des étudiants, des chercheurs, et des institutions sociales, culturelles doit participer à atteindre ces objectifs.
Dans ce contexte, une nouvelle tentative est née dans le but de répondre aux préoccupations de la recherche scientifique, des journées doctoriales qui se tiendra à Sfax témoigne de l'acuité et l'urgence de poser la problématique de la recherche scientifique par rapport aux sociétés civile Magrébines notamment tunisienne.
A ce titre, ce colloque organisé le mardi 23, le mercredi 24 et le jeudi 25 Octobre par l'Ecole Doctorale Lettres, Arts et Humanités en collaboration avec LR Approches du Discours, LR SYFACTE, UR Littérature Discours et Civilisation et UR Etat Culture et mutations de la société,a déjà examiné sous le titre : les mouvements sociaux post soulèvements en Tunisie et au Maghreb : approches et représentations cette problématique.
Le but de la réforme est de poser le problème projeté de ne plus réaliser des recherches scientifiques sans impliquer le vécu social. C'est ainsi qu'un programme a été élaboré par le professeur et directeur de l'école doctorale monsieur Mohamed Mohsen Zerai, pour impliquer le rôle de la société et de l'Etat dans des recherches scientifiques universitaires. Quatre axes ont jalonné ce programme dont Mouvements sociaux post soulèvements : contextes et enjeux au premier lieu, puis Mouvements sociaux et ses représentations dans les langues, les lettres et les arts au deuxième lieu, ensuite les Mouvements sociaux : acteurs, médias et mobilisation et enfin Analyser et comprendre les mouvements sociaux pour le quatrième axe. D'après ce programme et selon ces axes nous avons constaté que monsieur Zerai a insisté sur le fait de créer des problématiques ou des projets de recherche joints à fin d'éviter la perte du temps, d'effort et d'argent dans la création des recherches incomplètes et très souvent désuètes.
La Faculté de Lettres et des Sciences Humaine a accueilli le débat et a invité le Président de l'Université de Sfax, le Doyen de la Faculté de Lettres et des Sciences Humaine de Sfax, le Directeur du LR Approche du Discours, le Directeur de l'UR URLDC, Le Directeur du LR SYFACTE et le Directeur de l'UR Etat, Culture et mutation sociale ainsi que des intellectuels comme les professeurs Fethi Rekik, Mounir Triki, et Farid Alibi (Université de Sfax), comme aussi le professeur Khalid Mouna, Université de Moulay Ismail Maroc, le professeur Foued Laroussi, Université de Rouen Normandie, le professeur Laib Nadjat, Université 8 mai 1945 Guelma Algérie, Hassen Boubakri, université de Sousse, Imed Elmelliti université de Tunis…et d'autres accompagné d'un débat artistique modérer par un groupe de peintres tel que Halim Karabibène, Houcine Tlili, Raouf Karray, Khalil Gouiaa…avec bien sur la participation des doctorants chercheurs. Ce débat très intéressant a été suivi par des débats et des questionnements judicieux par le public qui a tenu à relever que tous les problèmes concernant les mutations sociales et ses influences sur la recherche scientifique universitaire tunisienne. Des tables rondes, des ateliers ont été organisés pour discuter profondément de tous ces problèmes. Une exposition collective, regroupant une quinzaine de peintres ont montré des œuvres « révolutionnaire » contestataire sous le titre « Harak », a accompagné ce colloque fort original.
Des débats très pertinents ont montré la justesse de généraliser ce type de rencontre au niveau surtout des Ecoles Doctorales.
Merci au directeur de l'Ecole Doctorale Lettres, Arts et Sciences Humaine de nous avoir permis de vivre cette nouvelle expérience enrichissante pour tous.
Karima Refai
Docteur, Enseignante Université de Kairouan


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