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Une grève qui risque de faire trop de mal au pays
Publié dans Le Temps le 20 - 11 - 2018

Les jeux ne sont pas faits et, malgré toutes les divergences d'opinions et de positions, tout l'espoir est que la raison va prévaloir et que toutes les parties comprennent que la grève décidée par l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) fait le jeu de ceux qui veulent mettre à genoux le pays et profiter de la situation, afin d'accomplir leurs basses manœuvres tendant à réduire à néant tout le monde arabo-islamique avec la bénédiction des pseudo-défenseurs de l'Islam.
Les forces occultes ne désespèrent pas de faire imploser la Tunisie, surtout avec le diktat du Fonds monétaire international (FMI) et ses dirigeants qui a réduit à néant l'économie et les finances de la Tunisie, surtout qu'ils cherchent à tester combien un pays arabe peut endurer avant de tomber dans le désordre, le chaos et, même, dans la guerre civile.
Jusqu'à maintenant, la Tunisie qui a été le «laboratoire» d'un certain «Printemps arabe» a enduré les pires souffrances, la disette, le règne de la corruption, des malversations et de la contrebande, avec la bénédiction des forces occultes étrangères, a pu résister à tous les soubresauts, comme elle a su, toujours le faire.
Le tourbillon a, entretemps, emporté la Libye, la Syrie et le Yémen, après l'Irak, avec la bénédiction des «frères» arabes, et qui se débattent, aujourd'hui, dans des guerres dévastatrices, face à des « oppositions » montées de toutes pièces et à coups de dollars et, surtout, de pétrodollars qui auraient, pourtant, mieux servi pour le développement de cette Nation arabe qui n'en est plus une, par la bonne volonté des régimes du Golfe qui sèment le désastres.
En parallèle et, surtout, que ni les snipers, ni les meurtres commis ne sont venus à bout de ce petit pays arabe qu'est la Tunisie, les forces occultes utilisent le pouvoir de l'argent pour mettre à genoux le pays qui a résisté le plus et qui cherche à se frayer un chemin vers le développement et la véritable démocratie qui n'existe, même pas, dans les pays qui se prévalent de l'être.
Les recommandations du FMI sont là pour ne pas nous contredire. Cette institution financière internationale qui dirige le monde des finances à l'échelle internationale nous accorde, certes, des crédits, mais elle se fait rembourser, au moins le quintuple, en intimant l'ordre à nos décideurs qui comptent sur des négociateurs incompétents, alors que la pays dispose de nombreux économistes qui auraient pu faire l'affaire, de faire baisser la valeur du dinar, surtout. Les conséquences sont nombreuses et néfastes pour la Tunisie. Ainsi le pays est obligé de vendre ses produits pour des nouilles et acheter ceux de l'étranger au prix fort. Les crédits qui nous sont accordés sont remboursés, si on arrive à le faire, en suçant le sang du contribuable, avec une augmentation de la fiscalité qui devient aberrante, pour les salariés et les entreprises, une baisse du pouvoir d'achat, une limitation des recrutements, surtout dans la fonction publique, soi-disant réduire la masse salariale, et un amenuisement des recettes en devises, surtout dans le tourisme, avec pour conséquence logique l'appauvrissement des citoyens et le blocage de la dynamique économique.
"Le dialogue n'a pas été suspendu. On peut toujours espérer qu'une solution pourra être trouvée de manière à satisfaire toutes les parties", a commenté dimanche le ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi.
"En Tunisie, la grève est un droit constitutionnel", a déclaré Mohamed Trabelsi à l'agence TAP, en marge de sa participation ce dimanche à la célébration de la Fête de l'arbre à Tataouine.
D'après lui, "il y a des indicateurs positifs concernant le développement et l'amélioration de la situation de façon générale".
Trabelsi a insisté sur l'importance du travail et de la solidarité. Selon lui, il faut faire la différence entre ce qui se passe maintenant et ce qui est stratégique. "Le Tunisien est perspicace et il est sérieux dans son travail", a-t-il ajouté.
Toutefois, l'UGTT n'est pas du même avis et Noureddine Taboubi, son secrétaire général a souligné, hier, que "la grève générale dans la fonction publique prévue pour le 22 novembre en cours est maintenue en l'absence de solutions satisfaisantes ".
Dans une déclaration à l'agence TAP en marge du congrès du syndicat des fonctionnaires et agents du ministère de l'intérieur tenu à Hammamet, Taboubi a indiqué que la grève générale n'est pas un choix, mais elle a été imposée en raison du non aboutissement à un accord avec le gouvernement au sujet des majorations salariales dans la fonction publique dans un contexte marqué par la hausse des prix et la détérioration du pouvoir d'achat.
Le secrétaire général a ajouté que la commission administrative se tiendra pour décider des prochains mouvements de protestation à observer pour défendre les droits des fonctionnaires publics.
Taboubi a précisé que le gouvernement a été prévenu par la grève générale dans la fonction publique depuis environ deux mois mais aucun consensus n'a été trouvé.


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