Le Sud tunisien avec plus de 11.000 lits ne cesse d'attirer un nombre important de touristes malgré le nombre très réduit d'avions mis à la disposition des hôteliers. La diversité des paysages, des cultures et des habitats traditionnels dans ces régions sahariennes explique l'importance de cette forme de tourisme. A l'instar du balnéaire, le tourisme saharien vit actuellement au rythme d'une nette reprise comme l'atteste l'augmentation du nombre des entrées de 30% de janvier à septembre à Kébili et à Tozeur. Les hôteliers se préparent pour accueillir leurs touristes. L'administration bouge et réitéré son engagement à soutenir toutes les manifestations culturelles en vue de leur garantir les meilleures conditions de déroulement et de réussite,notamment le Festival des oasis de Tozeur et le Festival du Sahara de Douz. Nul doute que ces événements boosteront l'activité touristique à Kébili et Tozeur. Le Ministre du tourisme René Trabelsi a souligné lors de sa dernière visite à Tataouine "l'importance du tourisme saharienet son rôle dans la réalisation des objectifs de développement et d'investissement dans la région, précisant que l'organisation des festivals engendre certes des retombées économiques directes, reflétées par le budget de l'événement, et des retombées indirectes dans différents autres secteurs. Les bénéfices en termes de communication et d'image sont énormes et contribuent au développement touristique du Sud et du tourisme saharien, en particulier. L'organisation de ces festivals contribue, en effet, à la valorisation de l'image de ce produit saharien, et donc au développement de l'attractivité touristique du Sud. Ces manifestations sahariennes permettent de remplir les hôtels et l'atténuation des effets de la saisonnalité du tourisme, ainsi qu'un étalement de la saison touristique. Les paysages du Sud sont plus beaux que ceux de Marrakech. Le tourisme saharien est, en effet, un secteur porteur et pourrait jouer facilement le rôle d'une véritable locomotive de développement économique et social dans la région". Il est vrai que ces festivals sont de nature à booster le tourisme saharien. Tous les hôtels affichent complets. Le taux d'occupation dépasse les 100%. Pas de lits disponibles durant cette semaine. Une vraie métamorphose touristique pour une cité en berne depuis des mois.Les commerces sont pris d'assaut par des centaines de touristes qui font leurs emplettes. Interrogé, un commerçant de dattes indique que la quasi-totalité des touristes font halte à Degueche et Nafta pour faire leurs emplettes. A partir de Metlaoui, plus nous avançons, plus la majestueuse ville de Tozeur dévoile ses charmes et ses oasis. Déjà les prémices de la fraîcheur et du beau temps s'annoncent. Lotfi Rahmouni, expert en patrimoine, souligne que "le tourisme dans le Sud permet aux régions sahariennes déshéritées de trouverune solution à leurs problèmes économiques, tout en préservant leur patrimoine culturel et naturel" Pour Hakim, «c'est le troisième week-end de suite que le site enregistre une affluence record. Les hôtels affichent complet. Les restaurants et les cafés sont bondés de monde». Les randonneurs sont armés d'appareils photo pour immortaliser les sites de la ville. «La nature a merveilleusement bien fait les choses" Nedra ne rate pas le Sud en hiver "je viens pour me ressourcer et m'oxygéner les poumons", dit-elle. Ahmed, un agent de voyage estime que le Sud offre un paysage touristique fabuleux, de plus en plus sollicité par des touristes étrangers, achetant leurs packages de TO également étrangers. Mais bien que le produit saharien soit prisé, il demeure insuffisamment exploité. Les atouts dont dispose ce Sud, réputé pour ses traditions séculaires en matière d'hospitalité, ne manquent pourtant pas" Bref, le Sud tunisien est une région stratégiquement importante pour un tourisme durable qui permet le passage d'un tourisme balnéaire, basé sur un seul produit, au tourisme saharien développantde multiplessous-produits et valorisant