Ain Draham, ce village très particulier vaut le détour ou plus exactement l'escapade en cette période hivernale. Ce site perché, construit à mi-hauteur d'une montagne, est entouré d'une magnifique forêt où chaque visiteur peut se promener pour y respirer à plein poumon un air vivifiant tout en découvrant sa faune et sa flore et aussi sa neige. Le village d'Aïn Drahama été pris d'assaut dimanche par les vacanciers tunisiens qui ont profité d'un week-end prolongé pour passer un séjour agréable dans cette belle station thermale. Aïn Drahama a vécu une véritable saturation.Du jamais vu. A 8h00 commence la ruée des vacanciers vers le village de côté Béja, Tabarka et Jendouba. De là commencent les soucis des usagers des quatre roues à partir de Béja. Ils doivent passer tous par une route exigüe. Il en ressort un trafic au ralenti. Tous les dépassements sont permis surtout de la part de certains usagers qui n'ont jamais révisé leur code de conduite. Le week end, le mouvement s'est amplifié. La route desservant le village devient presque fermée à la circulation et il est presque impossible de circuler ou de stationner. La fièvre motorisée, convergeant vers le centre-ville et les nuisances qui en découlent sont perçues comme une fatalité, Ai Draham payant ainsi la rançon de son attractivité et de son succès touristique. Réputée difficile en l'absence d'espaces de parkings réglementés et d'un plan de circulation adéquat, Ai Draham est devenue, en cette période, l'enfer des automobilistes qui ont trouvé des difficultés pour circuler ou garer leurs voitures… Voies encombrées, automobiles garés en pleine rue, étouffement et encombrement. Sans oublier que le village manque cruellement de parkings. Il est vrai que le malaise de la circulation à Aïn Draham est dû, bien sûr, à la configuration générale de la ville, mais aussi et surtout au fait que la circulation lente des automobiles, celle des piétons et des transports en commun sont mêlées sur la même artère. Tous les chemins mènent au centre-ville d'Aïn Draham, un tronçon incontournable pour les usagers des quatre roues. «Il est difficile de circuler à Ain Draham. Trop de monde et des artères étroites. Le mauvais temps oblige les gens à mettre beaucoup de temps pour arriver à l'entrée de la ville», nous dit Selma de Tunis. Samia, une jeune de Sousse ajoute : «C'est devenu insupportable. On circule lentement car pour arriver au centre-ville, on n'a pas de choix. Une seule route nous emmène à la station. Il en résulte des embouteillages, des saturations et des pertes du temps. Ajouter le mauvais stationnement des deux côtés. Ce qui étouffe le trafic et rend sa fluidité difficile». Le nombre de véhicules circulant a dépassé les 10 mille, annonce SedkiBououn, le gouverneur de Jendouba. Les parkings se font rares. On tourne en rond et on est obligé de garer n'importe où. Ce qui explique la prolifération des parkings sauvages. L'entrée des visiteurs dans la ville est très difficile, a-t-il affirmé, mais aucune mesure n'a été prise pour empêcher les visiteurs de se rendre dans la ville. Les automobilistes arrivent mal à contenir leur impatience et leur mécontentement. Sur les réseaux sociaux, surtout sur Facebook, les commentaires des internautes n'ont pas manqué d'exprimer leur désarroi, et diffuser des images des bouchons sur les multiples axes routiers.