En cette période critique de crise consécutive à cette gravissime pandémie paralysant tous les rouages du pays voire de toute la planète, quelques secteurs ont été "légalement" épargnés par cette hibernation ou plus précisément confinement : L'agro-alimentaire, les commerces de première nécessité et la santé (Hôpitaux, dispensaires, pharmacies, infirmeries et cabinets médicaux de libre pratiques (médecins de libre pratique et dentistes). Pratiquement tous les domaines névralgiques sus-cités ont continué à fonctionner quoiqu'à des vitesses différentes exception faite de la majorité des cabinets privés avec des praticiens aux abonnés absents et des patients ne sachant plus à quel saint se vouer pour le suivi médical (maladies de longue durée voire les urgences à traiter illico-presto et ne pouvant souffrir la moindre latence au risque d'aller au-devant de complications des plus redoutables). La bonne volonté y est cependant Paradoxalement, la liste de ces médecins de libre pratique "déserteurs" en apparence ne fait que s'allonger auprès des institutions hospitalières réclamant d'être incorporés dans le secteur public pour prêter main forte à leurs confrères surchargés de travail, débordés et au bord de l'implosion tellement le flux des malades à examiner est des plus considérables voire faramineux! Chacun alors de s'interroger sur cette incohérence émanant du corps médical de libre pratique. Pourtant le fin mot de cette affaire est des plus élémentaires se résumant en un seul mot: La protection. Les médecins de libre pratique ont été contraints à leur corps défendant à mettre la clé sous la porte car ils n'ont pu au jour d'aujourd'hui bénéficier d'un équipement à minima leur permettant de se protéger et surtout de ne point jouer le rôle de vecteur de la maladie vis-à-vis de leurs patients. Ils ne vont pas jusqu'à réclamer les sur-bouses, les charlottes, les sur-chaussures, les gants ( un luxe dans les circonstances actuelles). Mais un masque PPF2 à minima aurait largement suffit à leur peine et non une bavette qui ne pourrait en aucun cas les prémunir et préserver leurs malades de la contagion .Curieusement ces masques PPF2 strictement réservés "en théorie" au corps médical et paramédical, selon les fanfaronnades de nos politiques, foisonnant sur les plateaux TV, donc curieusement, cette denrée rare a orné les têtes de nos députés lors les débats retransmis en direct sur les chaines TV!!!!! On attend toujours Le jour où nos instances se décident à prendre le taureau par les cornes et à "rationaliser" la distribution de ces masques en limitant leur distribution uniquement aux corps médical et paramédical, ce jour-là, nos cabinets privés (médecine générale et dentistes) reprendraient leurs consultations au grand bonheur de tout un chacun. La balle est désormais dans le camp de qui de droit pour veiller à l'application stricte des recommandations qu'ils avaient adoptées depuis le début de la crise. Mais attention, la situation est des plus explosives et il faudrait remédier dans les plus brefs délais à cette criarde carence qui pénalise à l'arrivée tout le secteur de la santé...La balle est désormais dans votre camp Messieurs et les libres praticiens attendent avec impatience l'acquisition de ces fameux " sésames" PPF2 pour reprendre le boulot et voler à la rescousse de leurs patients sans toutefois mette leur vie, voire leur pronostic vital en péril.