2390 entreprises touchées par la crise Le ministre des finances Mohamed Nizar Yaïch a indiqué que 2390 entreprises se sont inscrits sur la plateforme électronique "Entreprise.finances.gov.tn" destinée à alléger les répercussions de l'épidémie du covid-19. Ces entreprises ont présenté 5270 demandes pour bénéficier des mesures fiscales et financières en vue de surmonter les répercussions économiques de cette crise, a-t-il souligné, rappelant que chaque entreprise peut bénéficier de plus qu'une mesure. 61% de ces demandes sont liées aux mesures fiscales et 39% en rapport avec les mesures financières, a précisé le ministre. Il a ajouté qu'une équipe de travail composée d'experts en fiscalité, finances, informatique et programmation a été créée pour accélérer le traitement électronique de ces demandes en vue de répondre aux entreprises concernées dans les plus brefs délais. n Si on compte, aussi, les petits métiers et les professions libérales, on peut dire que le gouvernement a raison d'avoir des soucis. Les journalistes, ces mal-aimés ! L'unité d'observation du centre de sécurité professionnelle au Syndicat National des Journalistes Tunisiens a enregistré 13 cas d'agression pendant le mois d'avril écoulé, soit une légère baisse par rapport au mois de mars 2020. Les agressions commises ont touché notamment un support média ainsi que 10 journalistes et un technicien travaillant dans 11 institutions médiatiques dont 2 chaines de télévision, 2 entreprises de presse écrite et 7 radios, a précisé le syndicat conformément au rapport publié, vendredi, par l'Unité d'observation. Ces agressions, de forme physique, menaces et incitations contre les journalistes, se sont poursuivies durant le mois de mai 2020, souligne le rapport, ajoutant que les citoyens sont les premiers auteurs de ces agressions (5 cas), suivis de responsables gouvernementaux (4 cas), de sécuritaires (3 cas) et d'un fonctionnaire public (1 cas). Face à ces agressions, le SNJT appelle la présidence du gouvernement à protéger les journalistes et leur fournir les outils de sécurité nécessaires. n Les journalistes sont des mal-aimés par les gens qui ont quelque chose à vouloir cacher, et ils sont considérés comme des pêcheurs en eau trouble, mais tout le monde doit savoir qu'ils ne sont en train de faire que leur travail d'information. Aides exceptionnelles au profit du personnel des cafés Les autorités régionales à Siliana ont décidé, vendredi, d'accorder une aide financière exceptionnelle au personnel des cafés touchés par la pandémie du covid19, a indiqué le premier délégué de Siliana, Imed Katri. Cette aide, fixée à 180 dinars pour chaque bénéficiaire, sera allouée à partir de la semaine prochaine au profit notamment des serveurs et du reste du personnels qui font face à des conditions socio-économiques difficiles, en attendant le versement des aides annoncées par le gouvernement. De nombres serveurs et ouvriers travaillant dans les cafés et salons de thé à Siliana avaient bloqué vendredi la route menant au siège du gouvernorat pour déplorer les répercussions de la crise du coronavirus. n Une belle initiative, surtout que c'est l'un des secteurs qui a subi le plus de dégâts, avec une fermeture qui dure, depuis le 22 mars. 8 mois avec sursis pour l'ancien délégué de Sidi El Héni L'ancien délégué de Sidi El Hani a été condamné, vendredi, à 8 mois de prison avec sursis et 800 dinars d'amende, par la deuxième chambre correctionnelle au tribunal de première instance de Sousse 1. Le porte-parole du tribunal, Mohamed Helmi Missaoui, indique que l'ancien délégué est condamné pour conduite sans permis, dégradation volontaire de biens publics, incitation à un faux témoignage et mise à profit de la fonction à des fins personnelles. A noter que le tribunal de première instance de Sousse 1 avait émis, le 17 avril 2020, un mandat de dépôt à l'encontre de l'ancien délégué de Sidi El Hani, Wassim Sebii. n Ce pauvre délégué se croyait tout permis, en étant délégué. Mais, l'espoir est de voir ceux qui font pire que lui, sous les verrous. Grogne à Meknassi Les ouvriers de la mine à Meknassi (Gouvernorat de Sidi Bouzid), soutenus par des représentants de la société civile et des habitants de la ville, ont organisé, vendredi, une marche pour réclamer l'activation de la mine et l'intégration de 164 ouvriers au sein de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) La marche a traversé les rues de la ville de Meknassi, jusqu'au siège de la délégation. Le secrétaire général de l'Union Régionale du Travail à Sidi Bouzid, Lazhar Gammoudi, a renouvelé le soutien inconditionnel du syndicat aux revendications des ouvriers en appelant les autorités concernées à tenir leurs promesses, tout en rejetant la réorganisation du concours. Les travailleurs dans la mine de phosphate de Meknassi poursuivent leur mouvement de protestation entamé depuis le 4 mai 2020, en bloquant la ligne ferroviaire N13 au niveau de la ville de Meknassi et en empêchant le passage des trains et des camions transportant le phosphate. n Il ne faut jamais faire des promesses qu'on ne peut pas respecter. Certes, c'est l'héritage de l'ancien gouvernement, mais l'actuel cabinet doit trouver une solution, parce que les gens commencent à en avoir marre du chômage. Aides exceptionnelles pour 4428 sociétés Dans le cadre du suivi des aides sociales exceptionnelles mobilisées par le gouvernement pour soutenir les entreprises à surmonter les conséquences de la crise sanitaire du coronavirus, et après achèvement des procédures d'enregistrement au niveau de la plateforme https://helpentreprise.social.tn, dont le dernier délai d'accès est vendredi 15 mai 2020, le ministère des affaires sociales annonce que 4428 demandes déposées par les sociétés ont été approuvées, soit un nombre total d'employés estimé à 176000. Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, le ministère précise que 50 mille aides exceptionnelles ont été mobilisées au profit des bénéficiaires, à travers leur compte bancaire ou postal. n Dure sera la reprise, après cette longue période de confinement et l'espoir est qu'on puisse redresser la barre rapidement.