Remaniement à la tête de Tunisair et série de mesures après les perturbations de vols    En vacances en Tunisie ? Appelez ces numéros en cas d'abus    Accord de Gaza : Le Hamas exige que trois changements soient apportés    Etats-Unis : la tempête tropicale Chantal en approche de la Caroline du Sud    Staff technique – l'USM tourne la page : L'après-Benzarti a débuté    L'attaquant de l'Espérance de Tunis, Rodrigo Rodrigues, refuse de revenir au championnat brésilien    La date du match amical entre Al-Ahly et l'Espérance de Tunis enfin fixée    Construction sans permis : des élus proposent des amendes allant jusqu'à 700 dinars le m2    Le ministère du Transport limoge et remplace pour relancer Tunisair    Béja : Alerte sur la consommation de certaines sources naturelles    Révision du Code des collectivités locales en préparation, selon le ministère de l'Intérieur    Non-lieu en faveur de l'ex-ministre Samir Saïed    Nabeul envahie par la cochenille : « même nos maisons sont touchées »    Nouvelle vague de répression en Turquie : des maires du principal parti d'opposition arrêtés    Récolte céréalière : Plus de 9 millions de quintaux déjà collectés en Tunisie    Centres de collecte des céréales: prolongation du délai pour bénéficier de la prime exceptionnelle de livraison    Sécurité et terrorisme : Tunisie et Japon renforcent leur coopération à Tokyo    Affaire "complot 2" : audience reportée au 8 juillet pour prononcé du jugement    Tunisie : Non-lieu prononcé dans l'affaire de corruption visant l'ex-ministre Samir Saïed    Un séisme de magnitude 5,4 frappe le sud du Japon    Tsunamis, séismes, volcans, courants en Méditerranée : démêler le vrai du faux    Orages attendus samedi après-midi dans certaines régions    Vers la reconnaissance internationale de la qualité des médicaments et vaccins en Tunisie    Découvrez la programmation complète du Festival de Bizerte 2025    Cessez-le-feu à Gaza : le Hamas prêt à discuter d'une trêve supervisée par Washington    Décès de Chawki Gaddes : Un juriste au cœur de la transition dès l'aube de 2011 et un pionnier de la protection des données personnelles    Tunisie Telecom et l'Etoile Sportive du Sahel renouent leur partenariat stratégique autour de la marque Etoile Mobile    Législatives partielles à Tozeur : huit candidatures déposées    La BIAT renforce le développement à l'international des entreprises tunisiennes grâce à une garantie de 50 millions de dollars accordée par la BAD    Météo en Tunisie : apparition de nuages denses accompagnés de pluies sur les zones du nord et centre    Enactus TBS sacré champion de l'Enactus Tunisia National Exposition pour la 3ème fois et se rendra à Bangkok    Entrée gratuite aux musées tunisiens et sites historiques de Tunisie ce dimanche    Décès de Hamadi Hachicha : un grand pionnier des assurances en Tunisie    Enfants à la plage : une proposition de loi sanctionne les parents négligents    Les portes de l'enfer s'ouvrent au paradis : De l'épître du pardon d'Al- Ma'arrî, de la divine comédie de Dante    Festival de Hammamet : tolérance zéro contre la revente illégale    Le Festival international de Bizerte lève le voile sur les premières têtes d'affiche de sa 42e édition    Où étudier en France en 2025 ? Le top des villes pour les étudiants tunisiens    Diogo Jota est mort : choc dans le monde du football    Glissements de terrain à Sidi Bou Saïd : Lancement d'un plan d'urgence    Nucléaire : l'Iran suspend officiellement sa coopération avec l'AIEA    Spinoza, Dieu et la nature à l'épreuve du Big Bang: vers une métaphysique cosmique    Tournoi scolaire de football 2025 : l'école primaire Al Mansourah à Kairouan remporte la finale nationale    Décès de Mrad Ben Mahmoud : Un photographe de grand talent nous quitte    Il ne fait rien... et pourtant il est payé : le métier le plus déroutant du monde    Vient de paraître - Paix en Palestine: Analyse du conflit israélo-palestinien de Mohamed Nafti    Wimbledon : Ons Jabeur contrainte à l'abandon après un malaise sur le court    Wimbledon 2025 : Ons Jabeur face à Viktoriya Tomova au premier tour    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Hong Kong tente de rassurer les investisseurs étrangers
Publié dans Le Temps le 27 - 05 - 2020

Le projet chinois de loi sur la sécurité à Hong Kong ne vise "qu'une poignée de délinquants", a affirmé hier la cheffe de l'exécutif local, Carrie Lam, cherchant à rassurer les investisseurs étrangers inquiets pour les libertés dans l'ex-colonie britannique.
Le pouvoir central chinois a déposé vendredi devant le Parlement un texte très controversé visant à interdire "la trahison, la sécession, la sédition et la subversion" à Hong Kong qui a de nouveau mis le feu aux poudres dans la région semi-autonome, d'autant que Pékin a demandé dimanche son application "sans le moindre délai".
Riposte de Pékin après des mois de manifestations massives et souvent violentes en 2019 à Hong Kong, c'est aussi une réponse à l'incapacité des autorités locales de faire adopter ce texte qui avait déjà suscité par le passé une levée de boucliers sur le territoire.
Nombre de Hongkongais voient dans cette loi l'atteinte la plus grave à ce jour au principe "Un pays, deux systèmes" censé garantir à Hong Kong jusque 2047 des libertés inconnues ailleurs en Chine.
Une inquiétude partagée par certaines capitales occidentales et par les investisseurs étrangers, comme l'a illustré vendredi le décrochage de la Bourse de Hong Kong, le plus fort en cinq ans.
Mme Lam, à la tête d'un exécutif complètement aligné sur Pékin, a jugé hier "totalement sans fondement" les inquiétudes relatives aux libertés hongkongaises.
"Les libertés de Hong Kong seront préservées, et son dynamisme, ses valeurs fondamentales en termes d'Etat de droit, d'indépendance de la justice et de libertés continueront d'être là", a dit la dirigeante aux journalistes.
Le projet de loi, a-t-elle ajouté, "ne cible qu'une poignée de délinquants et protège la vaste majorité d'habitants qui respectent la loi et aiment la paix".
Des propos qui font écho à ceux tenus la veille par le plus haut représentant de la Chine à Hong Kong, Xie Feng, qui a affirmé aux diplomates et aux entrepreneurs étrangers qu'il n'y avait "absolument aucune raison de paniquer" face à une loi visant "les forces violentes et terroristes".
De son côté, le chef de la garnison de l'armée chinoise à Hong Kong a averti que la loi "punirait tout acte séparatiste".
"Les soldats de la garnison ont la détermination, la foi et la capacité de défendre la souveraineté nationale", a déclaré Chen Daoxiang à la chaîne CCTV.
Hong Kong a connu de juin à décembre sa pire crise politique depuis sa rétrocession en 1997, avec une contestation sans précédent de la tutelle chinoise et des ingérences de Pékin. Ce mouvement a été émaillé de violents heurts avec les forces anti-émeute.
Pékin n'a cessé de présenter cette contestation comme un complot soutenu par l'étranger pour déstabiliser la nation. Les pro-démocratie affirmaient quant à eux que la rue était le seul moyen de se faire entendre en l'absence de suffrage universel.
Alors que la contestation avait marqué le pas à cause du coronavirus, des milliers de personnes ont de nouveau manifesté dimanche en réaction au projet de loi sur la sécurité.
Le texte précis n'est pas connu, mais le Parlement chinois en avait dévoilé les grandes lignes la semaine dernière. Il sera examiné demain à Pékin, pour une entrée en vigueur possible cet été.
Un point d'inquiétude est la disposition qui permettrait aux policiers chinois d'opérer à Hong Kong, dont la justice est pourtant censée être indépendante.
Nombreux y voient un risque de répression contre la dissidence, les lois contre la subversion étant fréquemment utilisées en Chine contre les critiques du régime.
Priée par un journaliste de dire si les policiers chinois pourraient arrêter des manifestants à Hong Kong, Mme Lam a balayé hier la question en y voyant une vue de l'"imagination".
Elle a ajouté que les manifestations antigouvernementales continueraient d'être autorisées si elles "se déroulent de façon légale".
"Libérez Hong Kong, la révolution de notre temps", avait en 2019 été le cri de ralliement des manifestants, qui redoutent désormais qu'un tel slogan ne soit passible de poursuites.
Mercredi, le Conseil législatif (LegCo), le Parlement local, doit examiner un autre projet de loi criminalisant tout outrage à l'hymne chinois.
La police a d'ores et déjà renforcé les mesures de protection autour de ce complexe qui fut, en juin 2019, le point de départ de la contestation.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.