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Entre K-pop et buchaechum, tout un éventail...
Publié dans Le Temps le 04 - 07 - 2020

La K-pop est un phénomène qui commence à bien s'implanter auprès de certains de nos jeunes, bien qu'elle soit apparue en Tunisie en 2013... Ce genre musical originaire de Corée du Sud pourrait, d'ici quelque temps, remplacer le rap. Mais la culture coréenne n'est pas uniquement la K-pop...
Feuilletons turcs, égyptiens ou syriens à tire-larigot, produits «made in China» et technologies venant d'Asie, etc., notre pays intègre bien ce qui vient d'ailleurs, car pour beaucoup «ailleurs c'est meilleur !». Au niveau culturel, outre les feuilletons étrangers qui envahissent notre petit écran, il y a un phénomène qui n'est pourtant pas nouveau -puisqu'en Tunisie, il y avait eu un premier concours en 2013 déjà-, mais qui risque de prendre, au fur et à mesure, de l'ampleur, d'autant plus que depuis un certain temps, certains clips de ce genre musical sont diffusés sur une de nos chaînes. Ce genre musical c'est la K-Pop, entendre par là la Korean pop (la pop coréenne).
Il est vrai que nous avons déjà des genres musicaux importés comme le rap. Mais à la différence du rap adapté à la sauce tunisienne par les jeunes, la K-pop, elle, reste 100 % coréenne, même dans le texte des chansons. Nos jeunes, portés sur ce genre, n'ont pas encore dépassé le stade de chanter en tunisien sur la musique coréenne, et, préfèrent se limiter à imiter leurs idoles comme Akdong Musician (ou Akmu), Beyond Destiny, de Taeyeon, ou encore Dabit, qui avait donné une prestation le 27 juin 2014, devant une foule de fans, composée principalement de jeunes filles.
Mais qu'est la K-pop ? Pour vulgariser, la K-pop désigne plusieurs genres musicaux : la dance-pop, la pop ballad et l'électronique «caractérisé par une large variété d'éléments audiovisuels». La K-pop est devenue populaire à partir des années 1990.
La K-pop s'adresse plus aux jeunes, et surtout aux pré-ados et aux ados. Cependant, la culture coréenne un autre genre musical qui pourraient intéressés les adultes : le samulnori, pouvant être traduit par «jeux des quatre objets». C'est un genre de musique à percussion traditionnelle produit par quatre instruments uniquement : le buk, «tambour baril en bois évidé, dont les membranes en peau de vache sont tendues par un jeu de cordelettes. Il est frappé par un bâton», le kkwaenggwari (ou petit gong), plateau de métal d'un diamètre de 20 à 23 cm, émettant des sons aigus, le janggu, «tambour en forme de sablier», et le jing, gong fixe d'un diamètre entre 35 et 42cm.
Aux sons de la nature
Ces quatre instruments sont liés à quatre éléments climatiques. Le premier aux nuages, le seconde au tonnerre, le troisième à la pluie et le dernier au souffle du vent.
Il n'y a pas que ces instruments qui sont liés à la nature, puisque le buchaechum aussi. Cette danse, créée en 1954 par la danseuse Kim baek-bong, est devenue traditionnelle. A l'origine, elle se pratiquait en solo ; c'est pour cela qu'on la traduisait par «danse de l'éventail». Aujourd'hui, elle se pratique en groupe et est devenue «danse des éventails». Certains pensent que cette danse s'est développé «sous l'influence des danses du chamanisme coréen, ainsi que des danses de cour de la dynastie Joseon», ayant régné de 1392 à 1897.
Le buchaechum est pratiqué essentiellement par les femmes qui, grâce aux éventails, rendent hommage à la nature, en faisant des figures d'oiseaux, de papillons, de vagues, de fleurs, etc. D'ailleurs, à propos de fleurs, les éventails sont, généralement, peints de pivoines roses épanouies. Ce qui est assez étonnant avec le buchaechum, c'est qu'il n'y a pas de synchronisation entre la danse et la musique. Il faut comprendre que, pour montrer, la beauté et l'harmonie des mouvements, le buchaechum suit une mesure rapide et pleine d'entrain même si la musique est un lent tempo. Les danseuses sont, la plupart du temps, vêtues d'un hanbok, vêtement traditionnel coréen, composé, principalement, d'une jeogori (haut), d'un dongjeong (col), d'un otgoreum (nœud), et d'une chima (jupe).


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