p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps : Hechmi KHALLADI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Connue pour être nouvelliste, ayant à son actif quatre recueils de nouvelles, Fethia Brouri sort récemment son premier recueil de poésie intitulé « Je me perds dans mes vers », aux éditions El Massar. Qu'elle ait déjà publié des livres en prose, Fethia Brouri n'a jamais caché sa prédilection pour la poésie, ce genre littéraire qui nécessite un minutieux travail d'écriture. En effet, férue de poésie, elle composait déjà des vers avant même la publication de son premier livre de nouvelles. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"D'ailleurs, certains poèmes du nouveau recueil remontent à 2008. Plus que la prose, la poésie semble lui permettre d'exprimer ses sentiments et ses émotions plus ouvertement. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";" « Je me perds dans mes vers » révèle la grande passion de la poétesse pour l'art poétique, c'est en quelque sorte ce lien d'amour qui la rattache à la poésie, ce qui rappelle l'expression tant familier qu'un amoureux dirait à sa bien-aimée : « Je me perds dans tes yeux » ou encore « Je me perds dans ton sourire ». En effet, la poétesse se donne corps et âme à sa poésie, avec tant de passion. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Au travers de ses poèmes, elle nous dépeint, avec toute sa sensibilité et sa singularité, la réalité du monde qui nous entoure. En taquinant la muse, la poétesse nous livre des poèmes à lire et à savourer, des vers d'un bon goût, d'un style pur et d'un vocabulaire facile ; elle nous offre un florilège de textes qui évoquent le présent, la vie sociale et politique, la nature, et qui font éloge au mot et au poète ; des textes poétiques qui se lisent aisément. Elle a ainsi su sublimer avec les mots ses sentiments et ses pensées mais aussi dénoncer les maux qui rongent notre société, notre vie. On y lit des réactions diverses, allant de la tendresse et de la complicité vers la tristesse et la mélancolie, en passant par l'indignation et la révolte selon que les choses vues ou vécues suscitent en elle. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Le livre est composé de quatre parties : « Les Mots » où il est question d'un éloge des mots, de leur usage dans les relations humaines, de l'art et de sa valeur sociale et de la passion de la lecture. La deuxième partie, intitulée « La politique », est un réquisitoire dressé contre les abus de ceux qui détiennent le pouvoir : la guerre, le pouvoir, la misère, l'injustice, la faim, la révolte... La troisième partie qui s'intitule « La société » évoque les choses de la vie, le quotidien et le vécu des gens sous nos cieux. La quatrième « La Nature » est un cri de détresse poussé par la poétesse pour attirer l'attention à la destruction de la Mère Nature par l'homme qui manifeste un certain mépris envers l'environnement. p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"Bref, des émotions à foison qui nous touchent à mesure que nous lisons. Voici quelques vers en guise d'avant-goût. On peut lire en page 31 : « Quand l'heure de la vérité sonne/Et dans la foule les clameurs résonnent/Les bourreaux de peur tremblent/Ils se voient déjà dans leurs tombes ». Dans le poème « Quelle vie ! », la poétesse dénonce l'injustice dans ces vers : « Mais quelle vie !L Soldats en furie/Etres détruits/ Âmes perdues/ Destination inconnue/ Des préjudices établis/ Des biens à tort acquis/ Des monstres tuent et rient/Et des peuples crient/ Qui sauve leur vie ? ». Dans la partie « La nature », on peut lire dans le poème « Dame Nature mécontente » ce qui suit : «Les intempéries se multiplient/ Les catastrophes sont en série/ Les imprévues choquent les esprits/ Dame Nature mécontente gronde/ L'homme s'acharne à détruire le monde... » p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";" p class="p2" style="text-align: right; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 9.5px; line-height: normal; font-family: "Times New Roman";"H.K