p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Samia HARRAR Leterrorisme n'aurait pas de visage, comme il n'aurait pas de religion. Ce n'est pas si sûr... Il nous faut juste, préciser, dans la foulée, qu'il a, aujourd'hui plus que jamais, plus d'un visage. Quant à la religion, pour les terroristes de tous bords, elle est « accessoire » puisqu'ils ne font que l'asservir à leur cause obscure. En réalité, ils ne font que cultiver avec le religieux, un immense malentendu qui perdure. Et qui perdurera, tant qu'ils auront intérêt à s'en servir comme étendard et porte-voix, pour justifier leurs actes ignobles, et fédérer du « beau monde » pour commettre leurs crimes. Il est indéniable, par contre, que l'humanité, n'a qu'un seul visage. Et qu'il faut la considérer comme telle, plus que jamais, lorsqu'il s'agit de condamner sans réserve, tout acte terroriste, qui s'en prendrait à l'humain. Toutes latitudes confondues. Le terrorisme islamiste ne fait pas exception. Et parce que le terrorisme islamiste, n'a, strictement rien avoir avec la religion en tant que telle, puisqu'il ne fait que s'en servir, pour légitimer tout acte abject et vil, commis en son nom, il nous faut, le condamner, avec force, à chaque fois que l'irréparable est commis, qui ne peut pas, ne pas choquer, l'entendement. Voilà un homme, qui ne faisait que pratiquer son métier, en tant que professeur d'Histoire, en expliquant à ses élèves que la liberté d'expression, étant une et indivisible, elle ne pouvait donc pas être, à multiples variantes, parce qu'alors, toutes les dérives seraient possibles, s'il fallait ouvrir la porte, à tous les renoncements qui viendraient justifier le fait, qu'il faille la « museler », au gré des circonstances. Convoquant le triste souvenir, du drame de Charlie-Hebdo, suite aux caricatures du prophète Mohamed. Cet homme-là, a été décapité, en guise de représailles, par un terroriste, qui se targuait de défendre l'Islam. Si l'on a bien compris, en lieu et place de le condamner, il aurait fallu que les médias Tunisiens l'encensent, s'alignant sur la « juste cause » défendue bec et ongles par un député islamiste qui siège au parlement. Un parlement hélas, ouvert, à tous les vents, en guise d'apport inestimable d'une révolution, qui aura permis à un islamiste, nommé Rached Khiari, mais il n'est pas le seul, à faire, ouvertement, l'apologie du terrorisme, au lieu de le condamner fermement. Il est bien évident que ceux qui ne se sont pas montrés solidaires avec lui, en le rejoignant dans ses « élucubrations », et sa haine de l'Autre, ne pouvaient pas, ne pas être dans son « collimateur ». Ainsi, sommes-nous aujourd'hui devenus, nous tous, qui avons pour devoir, de dénoncer tous les terrorismes, et peu importe les oripeaux qu'ils puissent revêtir, des enfants illégitimes. Entendre : les « bâtards » de la France. Les enfants « illégitimes » n'ont qu'un crédo, et ils doivent s'y tenir : être du côté de l'humain, quel que soit le pays, le drapeau, la latitude. Et de l'humain seulement. En condamnant les terroristes...