p class="p1" style="text-align: right; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 12px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Par Faouzi SNOUSSI Avec la polémique déclenchée, après le meurtre sordide du professeur qui a montré les caricatures du prophète Mohamed à l'école, on peut estimer que le terrorisme a marqué un point, avec les déclarations enflammées, de part et d'autre, et les dissensions qui en ont découlé, entre pays arabo-musulmans et Occidentaux. Le président Emmanuel Macron a « dérapé », ouvrant la voie à toutes les interprétations et ouvrant la voie, pour l'exploitation politique par le président turc, Recep Tayyip Erdogan qui se considère comme le guide suprême des Musulmans. On ne peut, certes pas, ne pas dénoncer et condamner ce crime ignoble commis par un jeune qui a subi un véritable bourrage de crâne, par des esprits sombres qui ne font que véhiculer une mauvaise image de l'Islam et qui ne se gênent pas pour envoyer en pâture des jeunes musulmans dans les zones de tension, sous prétexte du « Jihad ». Mais, et il y a un « mais », pourquoi tant d'acharnement contre le prophète des Musulmans, alors que tout le monde connaît parfaitement la conjoncture ? Et on se demande si les gens ne sont pas en train de jouer le jeu des terroristes, en leur accordant plus d'audience et en leur ouvrant la voie, pour qu'ils puissent semer leur venin infect. La liberté d'expression n'est-elle pas régie par des règles, dans toutes les démocraties ? Ne dit-on pas que « votre liberté s'arrête là on commence celle des autres », une règle générale prônée par les pays démocratiques ? Alors, pourquoi cherche-t-on, toujours, à toucher la susceptibilité des Musulmans, en ces temps où le terrorisme et l'extrémisme sont alimentés par certaines parties que nul n'ignore, afin de créer ces divisions, même au sein de l'Hexagone qui abrite une communauté musulmane très importante, avec une grande partie des imams dont l'esprit est aussi borné que leurs adeptes ? Pédagogiquement, il aurait été donc plus judicieux que le professeur s'abstienne de montrer ces caricature, sans présenter d'autres à propos du Christ et de Moïse, ainsi on boucle la boucle, et personne ne se sentira lésé. Mais, il y a, toujours deux poids et deux mesures. La négation de la « Shoah » des Juifs n'est-elle pas considérée comme un crime, punissable par la loi, dans pratiquement, tous les pays occidentaux, simplement, pour ne pas toucher la susceptibilité des Juifs ? Alors, pourquoi ne pas faire autant pour les symboles et les tabous des Musulmans ? C'est à méditer, afin d'éviter le pire, partout, et, surtout, pour ne pas donner matière à exploitation aux extrémistes !