p class="p1" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 13px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Le Temps - Salah BEN HAMADI p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"Qui a dit que coronavirus attise les conflits conjugaux et familiaux ? Vous en douterez fort si vous avez eu l'occasion de vous mêler ce mardi 3 novembre aux dizaines de familles de Tunis et banlieue profitant du temps particulièrement printanier de cette des dernières journées pour venir, en aussi grand nombre, pères, mères, enfants et grands-parents, le sourire aux lèvres et le cœur gai, passer d'agréables moments au parc du Belvédère, en plein cœur de Tunis et se détendre au contact vivifiant des arbres, habitat naturel de nos premiers ancêtres. Certains visiteurs étaient venus à pied, mais beaucoup en voitures particulières, ramenant avec eux, dans quelques couffins et sacs appropriés, leur nourriture que les femmes avaient pris soin de préparer à l'occasion. Aussi, après avoir accordé du temps aux enfants pour jouer et s'amuser à leur guise et dans les petites attractions installées ici et là, toute la famille prend place à même le sol dans quelques zones ombragées pour manger et boire en humant l'air frais des lieux. De nombreuses familles préfèrent commencer leur ballade sylvestre par une visite au zoo, convoité par les petits comme par les grands pour ses animaux de la faune africaine. L'intérêt des enfants est plus manifeste. Mais geste déconseillé, ils s'amusent à s'approcher trop des animaux et à leur offrir de la nourriture : pain, ou encore du kaki et du pop-corn achetés auprès des petits revendeurs agréés établis à l'entrée du zoo et qui leur proposent en même temps toutes sortes de jouets et de gadgets. Magnanimes, les parents cèdent à tous leurs caprices. Dommage ! Des visiteurs tunisiens et de l'étranger ne manquent pas de déplorer, notamment dans des commentaires sur l'Internet, que les animaux du zoo se trouvent dans un état lamentable et que l'hygiène des cages autant que leurs hôtes, et tout le parc laisse à désirer. Un commentateur a regretté qu'un aussi riche trésor soit abandonné. Une pétition pour le sauvetage des animaux du zoo de Belvédère avait circulé dans les réseaux sociaux, en juin dernier. Loisirs C'est dire qu'un risque de désaffection est à craindre à la longue, avec toutes les conséquences possibles. Et ce ne sera pas la première fois. Le parc du Belvédère de Tunis avait été sauvé in extrémis de la cupidité de Leila Trabelsi, épouse de l'ancien président tyrannique Zine el Abidine Ben Ali. Et c'est la révolution de 14 janvier 2011 qui l'avait sauvé. Le conseil municipal de Tunis avait programmé une réunion pour le 15 janvier 2011 en vue d'approuver la cession d'une bonne partie du parc du Belvédère à une société immobilière appartenant à Leila Trabelsi Ben Ali en vue d'y construire 40 chalets et un hôtel de luxe avec casino. Heureusement, la révolution populaire contre le régime corrompu de Ben Ali et ses acolytes, lancé le 17 décembre 2010, gagna en quelques jours tout le pays et toutes les couches du peuple tunisien, obligeant Ben Ali et les membres de sa famille et ceux de la famille Trabelsi à fuir la Tunisie, le 14 janvier 2011. Lieux privilégiés de loisirs et de détente partout dans le monde, les grands parcs et les espaces forestiers aménagés sont aussi une source scientifiquement avérée de régénération et un remède naturel contre les stress et les pressions de la vie. p class="p2" style="text-align: justify; text-indent: 8.5px; font-variant-numeric: normal; font-variant-east-asian: normal; font-stretch: normal; font-size: 11px; line-height: normal; font-family: "Myriad Pro";"