Il ne me souvient pas d'avoir entendu parler loi, règlements, jurisprudence autant que cette année. Et pas seulement de la part des personnes qualifiées mais même des parties concernées. Que n'importe qui donne un avis circonstancié n'est pas forcément négatif, quand la plupart de ces avis ne sont pas dénués de raison. Presqu'à chaque cas litigieux, en effet, les arguments avancés sont toujours valables quoique souvent contradictoires, tant sont nombreux les angles sous lesquels ils sont regardés. Si on ne retient pour cette année, que les deux cas ayant trait à une sanction d'entraîneur tombé des nues et à un huis-clos qui a défrayé la chronique, on constate que l'unanimité s'est vite faite tant l'incrédulité pour ne pas dire l'absurdité ont prévalu. Sauf que le texte a été scrupuleusement respecté. Dans les protestations qui se sont manifestées, on a oublié, cependant que ce sont ceux qui, dans la tiédeur d'un conseil fédéral d'été, ont approuvé ce qu'ils dénoncent bruyamment aujourd'hui. Et quand surgissent des décisions comme celles qu'on déplore aujourd'hui, on se promet de prêter plus d'attention dans les prochaines assises de l'été. En attendant nos clubs ont assez d'autres soucis pour s'occuper de cas à prévoir dans la douceur de l'été. Pourtant comme toute chose organisée, le football repose, sur sa base pour mieux se gérer. Mais Hélas ! La base que constituent les clubs, préfère protester en hiver pour ce qu'elle n'a pas prévu en été.