Tunis-le Temps : Elle était en litige avec son époux, et elle comptait pour cela se séparer de lui . Cette jeune femme était de plus en plus résolue à rompre les liens du mariage, pour l'incompatibilité d'humeur certaine qu'il y avait entre les jeunes mariés. Le mari quant à lui était obligé de s'absenter pour aller travailler pendant la journée. Mais un beau jour , en regagnant le domicile conjugal il constata qu'il n'y avait plus de meubles ni d'ustensiles de cuisines, ni de poste de télévision ni la moindre chaise pour s'asseoir. Il était entre quatre murs. L'épouse avait tout emporté. Ce qui l'incita à aller déposer une plainte pour vol,contre sa douce moitié récalcitrante. Il s'agit en effet, bel et bien d'un vol, les affaires se trouvant au domicile conjugal appartenant à la communauté. Et quand bien même certaines affaires s'avéraient être la propriété de l'épouse, celle-ci n'était pas en droit de les emporter d'une manière arbitraire. Il aurait fallu qu'elle engage une procédure afin de requérir la permission du juge de la famille qui a un pouvoir d'appréciation en l'occurrence. Cependant en l'espèce, l'épouse inculpée de vol, nia avoir emporté les affaires en question, en déclarant que c'était un coup monté par son époux, pour l'obliger à regagner le domicile conjugal, malgré les violences qu'elle subissait de sa part.