* Réaction à l'article : La lecture du français en école primaire « En effet, il ne fallait même pas se poser la question et constater tout simplement, que l'ancien régime de l'enseignement en Tunisie était la meilleure méthode. Nous maîtrisions parfaitement les deux langues, ce qui nous donne un avantage sur les français de souche qui ne peuvent comprendre ce que nous disons en arabe, alors que nous sommes capables de disséquer la leur. En ce qui concerne la colonisation , je vous dirais : laissons le passé au passé et affrontons l'avenir sans rancune aveuglante, ni esprit continuellement guerrier. Je pense que, maîtriser la langue de l'autre, ne veut pas dire ignorer ou oublier sa langue ou ses origines. Et chacun est libre de s'exprimer dans la langue de son choix. Excusez-moi ma franchise, mais votre phrase « Pour les langues étrangères, il faut une formation spécifique en langues pour ceux qui doivent aller faire des études à l'étranger » sent déjà le manque de tolérance et le totalitarisme des fanatiques. A votre place je dirais : pour ceux qui voudront ou voudraient aller faire des études à l'étranger. En ces conditions, faut-il encore, des facultés à l'étranger qui font du primaire et des cours d'alphabet en français, afin que ceux qui y vont rattrapent ce retard handicapant, par rapport aux autres étudiants. Et en réponse à votre phrase : « donc tout en arabe et des facultés de langues (Anglais, Allemand, Espagnol, Chinois, ...) pour ceux qui méritent d'aller étudier à l'étranger », je vous réponds que dans ma conception de la vie, il n'y a pas ceux qui méritent et ceux qui ne méritent pas. Ou bien l'égalité des chances ne préoccupent point votre esprit, à mon avis, guerrier ?