Tunis le temps : Dans cette affaire dont nous avons déjà relaté les péripéties, le jeune homme accusé du meurtre de sa grand-mère, condamné en première instance à la peine capitale, a interjeté appel et comparut dernièrement devant la cour qui confirma la peine décidée par le tribunal de première instance. Rappelons que ce jeune homme avait agi de la manière la plus cruelle à l'égard de sa grand mère . Pour quelle raison avait-il avait-il eu cette réaction , qui semble à première vue bizarre ? Il s'était habitué à l'argent facile et n'avait jamais voulu écouter les conseils de ses parents qui l'avaient sans cesse incité à penser à compter sur lui-même pour mener une vie digne. Ce jeune homme qui avait jamais voulu écouter ses parents, avait raté ses études et commençait à filer du mauvais coton, en acquérrant de mauvaises habitudes, et en suivant le chemin de la délinquance. Sa grand-mère lui venait en aide de temps à autre. Cependant ses demandes devenait de plus en plus incessantes et sa grand-mère ne voulait jamais rejeter ses demandes . Le jour des faits, sa grand-mère lui a donné une pièce de un dinar, et le jeune homme prit ce geste comme étant une humiliation envers sa personne. Il entra dans un état second, tellement il devint furieux. Il se saisit d'un couteau de cuisine et porta une série de coups à la pauvre grand-mère qui tomba inanimée. Il alla par la suite au poste de police où il relata son forfait tandis que la grand-mère succomba à ses blessures. Devant la cour il eut , comme nous l'avons relaté dernièrement, un comportement très bizarre. Il souhaitait voir confirmer la peine de mort prononcée à son en contre en première instance. Voulait-il simuler la démence ? En tout état de cause, il ne présentait d'après l'expertise psychiatrique à laquelle il a été soumis, aucune pathologie particulière et s'avéra jouir de ses facultés mentales et accessible de ce fait à une peine pénale. Cette expertise a été l'objet de contestation de la part de l'avocate de la défense qui sollicita, le cas échéant une contre-expertise. Toutefois la cour n'avait pas jugé nécessaire de soumettre l'accusé à une deuxième expertise le déclarant coupable d'homicide volontaire avec préméditation, confirmant de ce fait la peine de mort à son encontre, prononcée en première instance