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Un atout, mais encore sous-estimé et sous-évalué
Education technologique
Publié dans Le Temps le 18 - 04 - 2008


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Jean Sylvain Bekale Nze (Président du réseau africain des institutions de formation de formateurs de l'enseignement technique (RAIFFET) : « Une formation organisée est une bonne réponse à la lutte contre la pauvreté »
Le développement d'une éducation technologique pour tous, au côté d'une éducation scientifique, est la condition importante d'une acculturation au développement et à la compréhension des changements induits.
Comment intégrer une éducation technologique pour tous dans l'éducation générale des enfants ? Quelle formation professionnelle pour accompagner le passage d'une activité de subsistance à la petite entreprise ? Quelle relation formation-emploi pour une solution éducative et d'insertion ?
Un colloque international RAIFFET Tunisie sur l'éducation technologique ,formation professionnelle et lutte contre la pauvreté organisé à Hammamet du 15 au 18 avril 2008 par l'Institut supérieur de l'éducation et de la formation continue de Tunis, l'association tunisienne de pédagogie universitaire, l'école normale supérieure de
l'enseignement technique de Libreville, l'école supérieure des sciences et techniques de Tunis et l'institut universitaire de formation des maîtres d'Aix -Marseille dans le cadre du Réseau Africain des
institutions de formation de formateurs de l'enseignement technique (RAIFFET) soulève la problématique sociale de la technologie au rapport du marché de l'emploi.
Ce colloque a examiné au travers d'expériences originales, de travaux de recherche ou d'analyses d'organisations scolaires, de formations
professionnelles ou universitaires les moyens de réduire la pauvreté dans les pays africains. « La lutte contre la pauvreté ne se limite pas aux prêts importants de financement, elle exige au préalable une
formation scientifique, technique, professionnelle et civique de l'homme. La pauvreté explique une insuffisance de compétence en matière de gestion individuelle et collective des hommes en société » a précisé MAmeur Mohammed de l'université Ibn Khaldoun de Tiaret en Algérie. L'introduction d'une éducation technologique est un facteur de développement socio-économique pour tout pays. Mais cette intégration se heurte à des obstacles comme l'a précisé Sophie Ngaka de l'ENSET Libreville « L'obstacle majeur est de faire connaître aux parents d'élèves que cet apport est un atout important pour l'enfant. Les premiers concernés sont les directeurs d'écoles et enseignants qui devront sensibiliser les parents sur la valeur de cette acculturation technologique. Une campagne d'information est nécessaire pour la mise en place d'un programme technologique. Il sera utile d'introduire un programme d'enseignement technologique dans les programmes scolaires et rentrer en contact avec les écoles des
pays développés qui ont déjà expérimenté ce type d'activité, former les enseignants tout en offrant un matériel didactique c'est-à-dire mettre un support technologique au sein de nos établissements »

Les TIC, alternative pour un accès pour tous et à moindre coût :
Les TIC constituent une alternative pour un accès pour tous et à moindre coût « Le minimum éducatif est désormais dépassé. De nouveaux médias, de nouvelles technologies, dont l'image, l'internet et les TIC ont fait leur apparition, établissant de nouvelles formes
d'analphabétisme et de fracture sociale. Dans un monde envahi par les satellites, l'Afrique davantage consommatrice d'images importées véhiculant des images négatives d'elle-même qu'auto-productrice , est en proie à l'afropessimisme et au déficit d'image » a expliqué M.Alexis Belibi de l'Université de Yaoundé. « L'éducation comme le note MNéjib Zaoui de l'Université de Tunis apparaît un domaine qui se trouve à la croisée de l'extension de l'économie globalisante et le transfert des outils technologiques entre les différents pays. Quel est l'impact de la mondialisation sur les pays pauvres ? Et quel est le lien entre pauvreté et accès aux TIC ? Nous constatons a dit MZaoui que « la mondialisation peut avoir un
impact positif sur les pays pauvres, à condition toutefois qu'elle s'accompagne de mesures visant à favoriser une répartition équitable des ressources humaines et matérielles et une utilisation rationnelle
des outils technologiques »

Formation professionnelle et création de petite entreprise
La réponse en matière de formation professionnelle n'est pas simple en soi. Plusieurs pays africains ont mis des dispositifs de formation professionnelle et ont multiplié d'expériences de formation professionnelle, initiale ou continuée.
Pierre Djibao de la République Centre Africaine a présenté l'expérience de son pays « La formation dit-elle devra s'adapter aux nouvelles situations de travail. Il faudrait en ce sens mettre à jour le programme de formation, modifier les structures de l'appareil de formation initiale et définir la formation continue » Fidèle Ngouih de l'ENS Bangui du Centre Afrique a ajouté que « l'enseignement et la formation professionnelle contribuent à la réduction de la pauvreté et à la création de petites entreprises et de ce fait réduire le chômage et créer des postes d'emploi. Mais ce secteur connaît d'énormes difficultés en Afrique noire entres autres, structures et installations obsolètes, manque de personnel d'encadrement qualifié et de moyens financiers »
Kamel Bouaouina

Jean Sylvain Bekale Nze (Président du réseau africain des institutions de formation de formateurs de l'enseignement technique (RAIFFET) : « Une formation organisée est une bonne réponse à la lutte contre la pauvreté »

Le Temps : Tout d'abord quel est le rôle du RAIFFET ?
Jean Sylvain Bekale Nze : Le réseau africain des institutions de formation de formateurs de l'enseignement technique est un organisme permanent de réflexion, de concertation et de coopération au service des institutions de formation en Afrique et de leurs partenaires des autres régions du monde. Il a pour mission de promouvoir la coopération et la solidarité entre les
institutions oeuvrant pour la formation des formateurs dans l'enseignement technique et professionnel, en vue de contribuer à l'amélioration des politiques de formation des formateurs et de la qualité de l'enseignement, de la professionnalisation et de la recherche en éducation
La lutte contre la pauvreté passe par le financement mais aussi par la formation ?
Nous pensons que la première de pauvreté c'est l'absence de formation. Une personne non formée ne peut pas produire une ressource pour sa propre subsistance. Nous mettons l'accent au cours de ce colloque sur l'articulation des formations et la mise en œuvre de ces savoirs. Il y a la part du financement mais l'homme est le centre de tout. S'il n'est pas préparé et doté de moyens, il ne peut pas obtenir de résultats pertinents

Quelle est votre stratégie en matière de formation ?
Nous sommes dans une phase d'identification de nos ressources et de nos moyens pour pourvoir ensuite répondre aux besoins de formation en Afrique.

Cette formation a aussi ses exigences mais elle se heurte à des obstacles, n'est ce pas ?
Naturellement, il y des obstacles car cette éducation technologique exige des ressources humaines et matérielles. Il faudrait aussi des stratégies pour atteindre ces objectifs. Une formation professionnelle
bien organisée est une bonne réponse à la lutte contre la pauvreté. Nous essayons de sensibiliser tous les partenaires pour aider l'Afrique à pouvoir avancer.

L'ouverture sur les nouvelles technologies d'information pourra-t-elle contribuer aussi à la réduction de cette pauvreté ?
Bien sûr, nous avons tous intérêt à s'intéresser à ces technologies si nous voulons progresser et avancer dans notre formation et éducation

Cette coopération Sud-Sud est elle évidente ?
C'est une bonne approche de nos problèmes. Je suis en Tunisie comme je suis dans mon pays. Les différences sont minimes et je pense que cette solidarité est un bon atout pour aborder nos problèmes communs et consolider cette coopération entre les pays africains


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