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Les radars automatiques arrivent !
Circulation routière
Publié dans Le Temps le 20 - 04 - 2008


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Trois questions à Riadh Dabbou ; Directeur Exécutif à l'Association Tunisienne de la Prévention Routière (ATPR)
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« Il importe de généraliser cette expérience dans toutes les régions »
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Pour aller plus loin
Dorénavant, les automobilistes conduisant leurs voitures à une vitesse excessive seront captés automatiquement.
Ils auront, ainsi, intérêt à appliquer rigoureusement le Code de la Route. Car 12 radars automatiques viennent d'être acquis par les autorités de tutelle. Ils contrôleront la vitesse sur nos voies de manière continue et même dans des conditions climatiques agitées.
L'expérience vient d'être lancée dans le Grand-Tunis (dans la zone Nahli, au niveau de la route Nationale N°8) et sur l'autoroute Tunis-Hammamet au niveau de Turki. Mais, la date de l'application réelle de cette technique n'a pas encore été fixée et ce à cause des procédures régissant cette activité.
L'excès de vitesse cause la mort d'un grand nombre d'accidentés sur nos routes. Les statistiques affichées par la Direction Générale de la Garde Nationale ont démontré que cette infraction a coûté la vie à 391 personnes en 2006 en plus des 3045 blessés, soit le nombre le plus important à ce niveau. D'ailleurs, il est la deuxième cause des accidents en Tunisie. Pour limiter ce phénomène dramatique, les autorités de tutelle auront prochainement recours aux nouvelles technologies. Au total, 12 radars automatiques seront opérationnels sur nos routes. Nouvellement introduite chez nous, cette technique n'est pas même en phase d'essai et ce à cause des procédures législatives et techniques. Seuls deux appareils ont été fixés dans le Grand-Tunis et sur l'autoroute Tunis-Hammamet. Appliquées dans les pays développés depuis des années, cette méthode de pointe a fait ses preuves à tous les niveaux. Elle a contribué en fait à la réduction du nombre des victimes comme elle a garanti plus de transparence dans les opérations de contrôle. Il s'agit d'ailleurs des objectifs tracés à ce niveau, car nous continuons à enregistrer un nombre considérable aussi bien de victimes que de blessés.

Trois questions à Riadh Dabbou ; Directeur Exécutif à l'Association Tunisienne de la Prévention Routière (ATPR)
« Il importe de généraliser cette expérience dans toutes les régions »

Le Temps : Comment évaluez-vous la nouvelle expérience de la mise en place des radars automatiques ?
Riadh Dabbou : Il s'agit certainement d'une décision très importante qui permettra de limiter la vitesse sur nos routes, plus particulièrement les points noirs où l'on enregistre un nombre important d'accidents de la circulation. L'Association Tunisienne de la Prévention Routière a recommandé depuis longtemps d'installer ces appareils, ainsi nous sommes très satisfaits de la décision prise par les autorités de tutelle et ce pour plusieurs raisons. Notamment, nous enregistrons des accidents graves à cause de l'excès de vitesse.
Par ailleurs, les opérations de contrôle de vitesse seront plus transparentes. L'introduction des nouvelles technologies aura un effet positif. Les récidivistes seront ainsi identifiés plus rapidement. A signaler que le taux de récidive est très élevé à ce niveau.
Toujours dans le même contexte, les radars automatiques sont opérationnels tout au long de la journée et même dans des conditions climatiques agitées. Dès lors, le contrôle de la vitesse s'effectuera de manière continue et non occasionnelle.
Il est à signaler que cette technique a fait ses preuves en France lors des dernières années. Les statistiques affichées ont démontré que le nombre de victimes des accidents de la route s'élève à 7700 en 2003, date de l'application de cette méthode de contrôle. Suite aux campagnes de sensibilisation et au contrôle rigoureux par les radars automatiques le nombre des victimes est de moins de 4700, d'après les chiffres de l'année dernière, soit une réduction de l'ordre de 31 % au bout de trois ans.

*Quelles sont, selon vous les retombées de cette technique sur la réduction du nombre des accidents de la route ?
-Incontestablement, des résultats positifs seront enregistrés suite à l'introduction de cette technique. Toutefois, les retombées seront constatées au bout des quelques prochaines années. Il importe ainsi de généraliser cette expérience dans toutes les régions, c'est de cette manière que nous pourrons réduire le nombre des accidents dus à l'excès de vitesse. De même, il faut étudier de manière approfondie les points d'installation de ces appareils, qui ne doivent pas être identifiés par les automobilistes. Pour lutter contre la récidive dans ce domaine, il serait aussi très utile d'appliquer le système de bonification.

*S'agit-il d'une dissuasion pour les automobilistes qui sont très souvent captés par les radars ?
-L'excès de vitesse a des conséquences lourdes à tous les niveaux. Il est la cause de plusieurs cas de décès et même de catastrophes sur nos routes. Chaque automobiliste doit assumer ses responsabilités comme il doit être conscient des dangers qu'il encourt en conduisant à une vitesse très élevée. Par ailleurs, il ne faut pas négliger un autre facteur très important. L'installation des radars automatiques s'inscrit dans le cadre de la protection des citoyens, à condition qu'ils soient installés dans des points bien étudiés.
S.F

Pour aller plus loin
Le radar automatique est constitué d'une armoire métallique munie de vitres blindées, il contient :
* Un cinémomètre [qui mesure la vitesse instantanée des véhicules par application de l'effet Doppler dans le domaine des micro-ondes.
Une dernière génération Mesta 210C permet de mesurer la distance des véhicules et donc d'identifier le véhicule fautif. Cette prouesse est due à l'utilisation de la technologie bi-Doppler.
* Un dispositif de prise de vue qui permet de réaliser la prise de deux vues d'un véhicule dont la vitesse a préalablement été déterminée par le cinémomètre auquel il est couplé, d'adjoindre à ces prises de vues les données réglementaires (la vitesse mesurée, la date et l'heure de la mesure) et d'autres données (telles que le numéro de la vue, les références du lieu, l'identification de l'unité qui opère le contrôle, ainsi qu'un commentaire facultatif). Couplé à la caméra numérique haute résolution, un flash illumine le véhicule, garantissant un éclairage correct de la plaque d'immatriculation.


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