* Jlaissi (Chebika) : On attend le forage Pour ceux qui cherchent un environnement préservé... La verdure et surtout l'hospitalité des habitants ; ils n'ont qu'à se rendre à Bir Msikine, à quelques encablures de la ville de Bouhajla. "C'est une région qui s'étend sur 3727 ha irriguée à partir de 350 puits de surface. C'est là où 250 fallahs entretiennent plus de 80.000 oliviers, des milliers d'amandiers et d'autres arbres fruitiers, sans oublier l'élevage ovin (2500 têtes) et bovin (2000 têtes. Cette région produit également du piment dont la superficie dépasse les 300 ha alors que la production moyenne est de l'ordre de 7 tonnes par ha et par année" disait M. Mohsen Saï, chef CTV (Cellule Territoriale de Vulgarisation de Bouhajla). Bir Msikine, est un endroit où pour quelques heures on peut laisser la misère de côté. Là les ménages ont tout pour qu'ils soient heureux comme ce jeune Brahim propriétaire d'un verger où tout pousse... arboriculture cultures maraîchères... et différentes épices. Sa moitié qui ne le quitte jamais, toujours souriante vous propose toutes sortes d'épices produites dans cette région à savoir le cumin. Le carvi. La menthe - le corumin - la corette - le Basilic - le piment rouge... proprement emballées. Il ne faut pas oublier une harissa préparée de ses mains expertes qui ne ressemble à aucune autre harissa. Elle vous propose également des plants d'ornement et même de la poterie le tout à des prix abordables. Bir Msikine est située sur la GP2 qui relie le nord au sud du pays. C'est une route très fréquentée. Là.. ; la voiture passe comme la foudre. La limitation de vitesse dans ces lieux animés à longueur de journée, avec notamment l'installation d'un bon nombre de plaques de signalisation est le souhait des habitants de cette paisible localité.
Jlaissi (Chebika) : On attend le forage Dans le cadre du projet des collines, un forage aurait été programmé dans la localité de Jlaissia qui groupe les Ouled Haboul, les Ouled Mansour - les Ouled Mallat. Cinq cents familles environ vivent dans un domaine où poussent plus de 20.000 oliviers et plus de 40 000 amandiers. Comme partout dans le gouvernorat, cette région est très touchée par une sécheresse persistante "Une sécheresse qui a longtemps duré" signalait M. Abdelaziz Haboul, ingénieur agricole et agriculteur, qui attend comme tous les agriculteurs de cette région, le début des travaux d'un forage qui irriguera les plantations assoiffées. "la plupart des agriculteurs n'ont pas les moyens de se procurer, ni citernes ni tracteurs pour transporter de l'eau des régions lointaines pour arroser leurs cultures, notamment en cette période" a-t-il souligné. Ahmed Chebli, : un autre agriculteur, propriétaire d'une dizaine d'hectares d'oliviers et d'amandiers a de son côté soulevé le problème de pistes agricoles, impraticables : "Celles-ci, en très mauvais état, méritent d'être rénovées afin de fluidifier la circulation entre notre localité et le chef lieu Kairouan" propose-t-il. Les élèves de cette région effectuent quotidiennement six kilomètres à pied pour rejoindre l'arrêt du bus qui les transportera jusqu'à Chebika et Kairouan où ils poursuivent leurs études secondaires et supérieures. Le bitumage de cette petite tronçon (3 kms) de piste permettra au bus d'arriver jusqu'à Jlaissia et cela fera l'affaire de tout le monde. Le forage qui irriguera les champs, la rénovation des pistes, le bitumage de la route... et le bonheur des habitants de Jlaissia sera complet.