Un citoyen s'est présenté à la police pour porter plainte contre un groupe de cinq jeunes qui l'ont attaqué avec une barre de fer, saccagé le garage de sa demeure et brisé le pare-brise de sa voiture. Le bonhomme a affirmé être l'objet d'une campagne punitive de ces jeunes auxquels il avait demandé de ne plus s'asseoir sur la clôture de sa demeure. Il avait, même, appelé un soir une patrouille de police pour les chasser. Ces jeunes avaient, alors, pris la fuite. Le paisible citoyen n'avait pas cherché à les poursuivre devant la justice. Mais, une semaine plus tard, les jeunes ont repris leur manège nocturne habituel sur la clôture. Il était, alors, ressorti pour leur demander de s'éloigner car ils faisaient des bruits assourdissants. Les jeunes ont ignoré son intervention et l'ont prié de rentrer. Lorsqu'il a insisté et les a menacés d'appeler la police, l'un d'eux a pris une barre de fer et a menacé le bonhomme avec. Ce dernier a avancé dans la direction du jeune qui était éméché. Il y eut un petit accrochage auquel chacun donne une version. Ensuite, le bonhomme a pris la fuite et s'est présenté à la police pour déposer une plainte. Il avait communiqué les noms des cinq jeunes qui étaient alors présents. Il a reçu, entre-temps, une communication téléphonique lui signifiant que ces mêmes jeunes ont défoncé la porte du garage, saccagé l'intérieur et brisé le pare-brise de sa voiture. Une brigade a accompagné le bonhomme chez lui pour constater les dégâts et ramener les fauteurs de troubles. Les agents ont remarqué qu'il y avait un petit studio à l'arrière du garage et que les agresseurs ont détruit un poste de télévision, une machine à laver, une bicyclette et un instrument de musculation. Toutes les vitres ont été brisées. La police est parvenue à arrêter deux agresseurs le soir même de l'incident. Les trois autres ont été appréhendés le lendemain. Lors de l'enquête, ils ont essayé de nier les faits qui leur ont été reprochés. Mais, il y avait des témoins qui étaient intervenus au moment des faits pour que les agresseurs ne s'en prennent pas à la demeure principale. Face à ce nouvel élément, les agresseurs ont changé de version et prétendu que le bonhomme a été très agressif à leur encontre. Ils ont reconnu les faits qui leur ont été reprochés justifiant leurs gestes par le fait que le propriétaire les avait insultés et arrosés d'eau alors qu'ils étaient en train de bavarder dans la rue. Ils ont même affirmé que la prétendue victime avait essayé de renverser l'un d'eux par sa voiture et les avait menacés d'un fusil. Le bonhomme agressé a nié tout en affirmant qu'il était sorti pour leur demander de s'éloigner du devant de chez lui parce qu'ils faisaient beaucoup de bruit. Suite à l'audition des témoins, les cinq jeunes ont été arrêtés et traduits devant le tribunal pour violences caractérisées et atteinte aux biens d'autrui. L'un d'eux a été relaxé et condamné à une peine de six mois d'emprisonnement assortis de sursis. Les quatre autres ont écopé de peines allant de deux ans à cinq ans de prison