Le bruit fait partie intégrante de notre quotidien. Il est même l'un des signes de vie et de vitalité de la société qui bouge de plus en plus. Sa perception varie selon les lieux, les caractéristiques et le contexte psychosocial des personnes qui y sont exposées. Car il occasionne une gêne et se transforme en une véritable nuisance qui a des répercussions négatives sur la santé humaine plus particulièrement quand ça devient un élément perturbateur. Le phénomène atteint son pic et devient une calamité lors de la saison d'été qui s'accompagne très souvent par une activité socioculturelle, festivals, mariages, soirées dans les cafés et les salons de thé...et bien sûr les causettes qui se prolongent jusqu'à une heure tardive le soir dans la rue. Ce problème fait ses premiers signes. Au début de chaque saison, les autorités concernées se réunissent pour établir les modes d'intervention, mais qui ont toujours fait preuve d'inefficacité. Il importe ainsi de réviser le système de lutte contre la nuisance sonore pendant l'été afin d'offrir de meilleures conditions de citoyenneté. Très détendus et après un marathon d'examen des jeunes et des ados se défoulent déjà dans la rue en attendant le vrai démarrage des soirées estivales. Dans ce contexte, les autorités régionales et municipales mobilisent des brigades spécialisées pour lutter contre le phénomène de nuisance et assurer de meilleures conditions de vie aux citoyens qui se trouvent à un certain moment de l'année, obligés de supporter ce genre d'abus. Toutefois, l'expérience a démontré que ces équipes sont inefficaces voire inopérantes. Pour preuve ; les soirées musicales qui se prolongent au petit matin, les soulards qui occupent des coins des rues de la capitale... Ainsi, le bruit devient même un élément agissant contre la santé de chaque personne exposée de manière continue à ce phénomène. Elles sont même menacées à cause de ces nuisances sonores excessives, répétées, prolongées durant deux mois. Il s'agit notamment de déconcentration au travail du manque de sommeil... A quelques jours de l'application du régime de la séance unique où les fonctionnaires et les employés seront obligés de commencer leur travail même à sept heures du matin, il importe alors de leur garantir les conditions idoines pour exercer dans les meilleures conditions. Car après une longue soirée chargée de toutes les formes de nuisance (moustiques qui envahissent les maisons, la chaleur suffocante...) ces fonctionnaires trouvent toutes les excuses pour quitter leurs bureaux avant l'heure ou même pour s'absenter, sans pour autant oublier un autre facteur ; la baisse du rendement. En juillet et août, les fonctionnaires essentiellement ceux qui travaillent dans le secteur public trouvent tous les prétextes pour ne pas servir les citoyens convenablement et dans les plus courts délais. Indéniablement, la qualité de service dans nos administrations se détériore en cette période, les fonctionnaires changent même de comportement vis-à-vis des demandeurs de prestations. Si les autorités concernées directement ou indirectement par la question ont commencé à se pencher sur le sujet il y a deux mois il serait plus important de mettre en œuvre à la lettre les décisions prises à ce propos. Les commissions locales et régionales qui se forment pour cet objectif restent inefficaces. D'ailleurs l'action des équipes de la police municipales supposées appliquer la réglementation en vigueur et veiller à la sécurité et la tranquillité des citoyens, jour et nuit demeure sans résultat. La grande variété des sources de nuisance conduit ainsi à multiplier les modes d'interventions essentiellement de ceux qui ont plus d'autorité pour réglementer, contrôler et réprimer ceux qui abusent. Il s'agit à titre d'exemple de la police de la sécurité à laquelle ont recours des citoyens, victimes de ce phénomène. Il importe aussi de réfléchir à d'autres moyens de sensibilisation qui auront certes un impact positif. Il est temps de revoir les modes d'intervention pour limiter le problème et garantir ainsi les meilleures conditions de vie aux citoyens essentiellement ceux qui se trouvent obligés d'endurer ces pratiques irresponsables d'une frange de la société qui s'amuse au détriment d'autrui.