La session du contrôle continue à focaliser l'attention des candidats ajournés et leurs parents. Elle est déjà là avec ses différentes épreuves, ses secrets et ses surprises. Mais on doit réussir cette session car les portes de l'université sont très proches de nous. C'est une question de volonté mais aussi de travail sérieux qui pourra ouvrir de nouveaux horizons à ces jeunes qui ont entamé hier la deuxième journée avec courage malgré une chaleur torride.
A 11heures, c'était la sortie des scientifiques et des matheux. . Ils viennent d'achever l'épreuve des sciences de la vie et de la terre. Une épreuve coefficient 3. Donc il faudrait la réussir. Entre satisfaction, retenue et déception, les réactions des élèves diffèrent et les sentiments se mêlent. Lazhar, qui a raté cette épreuve n'a pas trouvé de difficultés à répondre aux questions posées. Certes dit-il, « l'examen est long ». Mais nous avons traité durant l'année scolaire tous les sujets posés. Pas de difficultés. J'espère améliorer mon score cette fois-ci. Sabrine qui a l'air soucieux garde toujours un souvenir amer de la première session « J'ai bien bossé. J'aurai dû réussir. Mais j'ai loupé l'épreuve de maths. Heureusement que j'ai pu m'en sortir dans cette épreuve. Il en est de même aujourd'hui pour l'épreuve des sciences de la vie et de la terre. Pas plus loin, des candidats de la section sciences informatiques décortiquaient l'épreuve des mathématiques. Ils sont là avec leur prof pour discuter de tout et de rien mais surtout pour apaiser leur peur et leur angoisse. « Quand finira cet examen car à cause d'un demi point, j'étais ajourné. » nous dit Fadhel très furieux de rater la première session. « C'est la loi de l'examen. Il faut être fair-play » nous dit son ami qui s'apprête à rentrer après avoir bien négocié l'épreuve des maths.
Les littéraires : Messadi, Moutanabi et Tawhidi Dans un autre lycée réservé aux candidats de l'ancien régime, l'animation battait son plein. Des jeunes filles littéraires en groupes étaient entrain de discuter de l'épreuve d'arabe qui a porté sur El Moutanabi, Messadi et Ettawhidi. Les candidats étaient satisfaits des sujets proposés. Certains ne s'attendaient pas à Ettawhidi, d'autres ont trouvé de difficultés pour traiter le sujet sur Messadi et son « Barrage » Et pourtant nous dit un professeur d'arabe « C'était honnête, il n'y a pas de surprises En examen, il faut tout prévoir car tous les sujets figurent dans le programme. Les sujets sont bien posés et il n' y a pas raison de déraper. Senda affirme que « Les trois sujets ne comportent pas de difficultés. Je m'attendais à ces sujets. Personnellement, j'ai opté pour El Messadi que j'ai bien préparé et surtout que je l'ai bien révisé au cours de l'année. ». Naceur est heureux. Il nous confie « J'ai bien travaillé. Mais en arabe, nous restons tributaires du correcteur. Je pense que j'ai traité le sujet sur El Moutanabi. J'ai eu 7 durant la première session. Je dois grimper et passer à 8 » Son ami Ali murmure pour nous dire, « je ne veux plus me prononcer. J'attends le verdict des correcteurs » Ce n'est pas l'avis de Nadra qui, souriante est très satisfaite de son travail « J'ai misé sur El Moutanabi. Je l'ai bien révisé et surtout que nous l'avons bien traité avec notre prof ». Quant aux candidats section économie, ils venaient de pousser un ouf de soulagement après l'épreuve de gestion. « C'est pas facile mais accessible » nous dit un prof de gestion qui recommande à ses élèves d'oublier cette discipline et de se concentrer sur l'examen d'histoire géo, l'épreuve tant redoutée chez les économistes