L'époux est directeur de son état et sa conjointe est un cadre supérieur dans une entreprise privée et le couple vivait dans l'harmonie la plus complète qui a été renforcée par la naissance de leurs enfants. Pourtant la suite des évènements a montré que ce bonheur n'était qu'éphémère et que le profil des époux n'étaient pas compatibles. Le mari ayant mal digéré la réussite professionnelle de son épouse. Laquelle épouse avait obtenu un poste de direction dans une entreprise étrangère implantée en Tunisie avec des avantages très consistants dépassant de loin ceux de son mari. Ce dernier a mal digéré le changement de l'emploi de temps de sa dulcinée et sa manière de s'habiller. Elle était appelée à assister à des réunions nocturnes et à des dîners d'affaires. Elle a, certes, fait appel à deux bonnes dont l'une était couchante et les études des deux enfants étaient suivies par des encadreurs. Ainsi, le mari s'était senti délaissé. Sa vie de couple tanguait dangereusement. Il a cherché à plusieurs reprises à en discuter avec son épouse. Mais, l'épouse était trop prise par son travail et n'était pas consciente de la dérive encourue par son foyer. Le problème était d'autant plus grave que le mari n'avait pas beaucoup de fréquentations à l'extérieur de son domicile. C'était un casanier qui avait une conception déterminée de la vie. Et si son épouse répondait au profil requis lors de leurs premières années de mariage, elle n'était plus une adepte des mêmes normes. Le mari s'était senti délaissé, voire humilié en restant à la maison alors que son épouse sillonnait les villes et présentait des conférences à l'échelle internationale. Elle lui a certes demandé à plusieurs reprises de l'accompagner. Il a toujours refusé. Il ne voulait pas être présenté comme " l'époux de Madame ". Le mari frustré a décidé d'arrêter les comptes avec son épouse. Un soir, alors qu'elle s'apprêtait à sortir, il a essayé de la retenir pour discuter avec lui. L'épouse a refusé net en évoquant qu'elle était déjà en retard. Elle lui a promis à la volée de lui trouver du temps deux jours plus tard. Le mari s'était ressenti humilié face à cette réaction. Il a piqué une crise de nerfs et a bousculé son épouse tout en la giflant et la poussant par terre. La dame qui ne s'attendait pas à cette réaction violente et glissa dans les escaliers et son tibia se fractura dans la chute. La dame a dû s'excuser auprès de ses hôtes. Elle a refusé de se faire accompagner par son mari à la clinique où elle a été opérée. Elle a porté plainte à la police contre ce dernier pour coups et blessures. Les interventions familiales n'ont pas convaincu la femme de revenir sur sa plainte. L'époux a été interrogé. Il a reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Il a expliqué avoir réagi sous l'effet de l'énervement. Il a été écroué et il comparaîtra bientôt devant la justice.