Notre planète se meurt-elle ?C'est le problème de l'heure. On remarque un changement climatique étonnant et note lors d'un rapport publié la semaine dernière et qui mentionne que « le réchauffement du système climatique est sans équivoque », qu'il a été observé que « les dernières années figurent au palmarès des douze années les plus chaudes depuis qu'on dispose d'enregistrements de la températures de surface (1850). Les observations depuis 1961, toujours selon le même rapport scientifique, montrent que la température moyenne de l'Océan mondial a grimpé jusqu'à des profondeur d'au moins 3000 m et que l'Océan a absorbé plus de 80% de la chaleur ajoutée au système climatique, d'où l'expansion de l'eau de la mer contribuant à l'augmentation du niveau de la mer... De telles données « effrayantes » nous poussent à nous demander si des dispositions sont prises afin d'arrêter la progression de la terre vers « un enfer » et de sauver... Nous avons dans ce cadre rencontré Najeh Dali, Directeur Général de la qualité de l'environnement qui nous a précisé les effets de la pollution et sa « contribution » au réchauffement de la planète ainsi que les dispositions prises afin de stopper cela.
« L'environnement n'est plus un domaine qui touche les Etats en tant qu'entitée, mais toute la planète », commence-t-il par préciser. Il poursuit : « Les effets observés viennent de loin. Les pays en voie de développement subissent les incidences indirectes du développement accéléré de l'industrialisation des pays developpés. C'est l'effet des changements climatiques ». Ces effets sont établis « bel et bien vrais » selon les derniers rapport de l'Entité Scientifique de la Conservation de l'Environnement des Nations Unies. Les pays industrialisés constituent les plus importants transmetteurs de gaz. Ils ont à cet effet une grande part de responsabilité dans la sauvegarde de la terre. Le temps n'est plus à l'hésitation ou aux études mais à l'exécution car il s'agit presque de la dernière minute pour amorcer les effets. Concernant la Tunisie, « Le climat aride et semi aride de notre pays fait que nous sommes habitués à gérer les épisodes de sécheresse d'une façon générale ainsi que le système bancaire agricole », commence par affirmer Najeh Dali. Il enchaîne « L'Etat déploie un enorme effort durant la dernière décennie afin de mobiliser les ressources hydriques et de mettre au profit l'economie de l'energie pour améliorer le rendement de l'agriculture irriguée et multiplie les incitations pour l'adhération au programmes économique de l'eau. La Tunisie met tout en oeuvre pour mener des études scientifiques dans ce secteur ainsi que pour planifier des projets de gestion durable des ressources naturelles par la programmation de conservation des eaux et du sol et le boisement forestier ainsi que du pâturage. Grâce aux études réalisées en matière de changements climatiques et l'estimation des différentes sources, la Tunisie a déjà entamé une importante étude visant l'adaptation de l'agriculture et l'eco-système au changement dont les résultats ont été présentés dernièrement lors d'un siminaire international ». Najeh Dali explique qu'une étude portant sur la réhabilitation du territoire et la mise au point d'un plan d'action sociale économique à moyen et long terme a été initié. La Tunisie a aussi adhéré, selon Dali, à la mise en oeuvre du protocole de Kyoto et à l'investissement pour trouver des mécanismes afin de réaliser des projets de technologies propres. Ainsi, deux projets d'envergure ont été engagés par l'ONU qui a mobilisé comme première tranche 22 millions de dolars comme ressources de revenus des émissions de gaz dégagé par les déchets de Jbel Chakira et 9 autres décharges contrôlées. Ce budget sous forme de don servira à la réhabitation des décharges sauvages et l'attenuation des gaz emis par ces déchets. M Dali ajoute « D'autres projets de ce genre qui touchent à l'economie de l'energie et à la promotion des énergies renouvlables sont en cours d'élaboration par le ministère de l'industrie. Des projets axant sur la promotion de l'energie renouvelable solaire se substituant au gaz sont aussi initiés depuis quelques années. L'Etat tente aussi d'améliorer et de promouvoir le transport collectif afin de diminuer l'emmission de gaz à effet de serre.
Exemples de « boulversements » climatiques : * Un début de disparition de certaines îles à l'exemple de « Tivalu » dont la population émigre vers d'autres lieux car l'île est envahie par l'eau. On commence alors à parler d'immigration climatique. * Certains fleuves qui nourrissent plus que 25 millions d'habitants ont diminué de 90%. * Observation de la « presque disparition » de stock de poissons. * Les pays qui connaissaient en moyenne 5 ouragans par an en subissent entre 10 et 15. * Observation de la dimunition de la vitesse de l'eau. Les glaciers fondent et le niveau de la mer s'élève ce qui influe sur le stock des poissons et leur immigration. * On note le phénomène de l'invasion de l'eau de la mer des nappes friatiques ce qui élève la salinité de ces eaux. * On note aussi le phénomène d'innondation non observé precedemment.
Solutions immédiates A part l'obligation des pays à diminuer leur emmission de gaz à effet de serre au moins de 5% de leur niveau, 90% sont obligés d'adhérer au mécanisme de developpement propre en investissant dans les pays en voie de développement pour diminuer l'emission de gaz à effet de serre. Un fond a été ainsi adopté à l'echelle mondiale. Néanmoins et malgré toutes ces données, il faut rester optimiste du fait des signaux qui émanent de plusieurs pays indistrualisés. Le plus important est de stimuler correctement les progrès et la croissance économique de certains pays de l'Asie qui doivent être accompagnés par le respect climatique afin de diminuer l'emmision de gaz. Il faut aussi contrôler la croissance démographique. Hajer AJROUDI
Quelques résultats du bilan 2007 « le réchauffement du système climatique est sans équivoque, car il est maintenant évident dans les observations de l'accroissement des températures moyennes mondiales de l'atmosphère et de l'Océan, la fonte généralisée de la neige et de la glace, et l'élévation du niveau moyen mondial de la mer. A l'échelle des continents, des régions et des bassins océaniques, de nombreux changements à long terme du climat ont été observés. Ils incluent des changements des températures et de la glace arctiques, des changements largement répandus dans la quantité de précipitations, la salinité de l'Océan, les structures des vents et des aspects de situations météorologiques extrêmes, comme les sécheresses, les fortes précipitations, les vagues de chaleur. En somme, il s'agit d'une augmetation des températures. La vitesse moyenne du réchauffement au cours des dernières 50 années est environ le double de la pente moyenne pour les cent dernières années. L'accroissement de la température moyenne de l'Océan a été noté ainsi que l'augmentation du niveau de l'eau de la mer et de sa vitesse. Des précipitations significatives de régions accrues ont été observées à l'Est de l'Amérique du Nord et de l'Amérique du Sud, au nord de l'Europe, en Asie du nord et en Asie centrale. Le Sahel, la Méditerranée, le Sud de l'Afrique et certaines parties du Sud de l'Asie connaissent quant à eux un assèchement accru dû à des températures plus élevées et des précipitations plus faibles ont contribué aux changements de sécheresse.