Quatre journées de championnat et déjà trois changements au niveau des entraîneurs. Mokhtar Tlili a profité de sa maladie pour quitter le C.A.Bizerte, cela ne l'a pas empêché d'aller exercer en Libye. Ben Belgacem a succédé au Portugais De Moraïs, un divorce voulu par ce dernier comme par la nouvelle direction du Stade Tunisien. Et l'Algérien Kharouf est rentré passer les fêtes de l'Aïd en famille tout étant convaincu qu'il sera remplacé à l'EGSGafsa. Et ce sera Moncef Arfaoui. Dans les trois cas, la responsabilité est partagée entre direction du club et entraîneur. Au C.A.Bizertin comme au Stade Tunisien, le facteur confiance a toujours fait défaut entre les deux parties. A EGSGafsa, la venue de Kharouf a été mal perçue dès le premier jour de son entrée en fonction. Toujours est-il que ces départs n'ont pas contribué à relancer les équipes concernées dans la voie du décollage.
Des conditions de travail exécrables Tarek Thabet à Jendouba et Birra à l'ASMarsa ne sont pas l'abri d'un éventuel limogeage et là empressons nous de dire qu'ils seront de simples boucs émissaires. Que peut faire un entraîneur quand il exerce dans de bien mauvaises conditions, un effectif réduit à sa plus simple expression, des joueurs non payés, une trésorerie à sec donc dans l'impossibilité de faire face aux dépenses nécessitées par la gestion quotidienne de la section, un public de plus en plus mécontent allant jusqu'à déserter les stades et un président qui navigue seul et à vue. Et ce n'est pas la nouvelle trêve imposée au championnat qui va permettre de renflouer les caisses et offrir un bol d'oxygène aux clubs en mal de liquidités. Et s'il y a des personnes à plaindre, c'est bien Tarek Thabet et Abdelkader Birra.
Compagne de déstabilisation Cette compagne est perceptible chaque jour que Dieu fait. Quand on lit et ou entend que Carlos Cabral est sur un siège éjectable avec 50% de chances de rester à l'Espérance S.T, qui est sur une courbe ascendante, le doute n'est plus permis ; on cherche à déstabiliser et l'entraîneur, et les joueurs et la direction du club. Le même raisonnement s'applique à Ghazi Ghraïri au C.S.Safxcien comme à Lotfi Rhim à un degré moindre à Ben Chikha. Reste à connaître les raisons de ce genre de campagne à moins que ce n'est à des desseins inavoués.
Stade de Radès : serait-ce le bon choix ? Le sélectionneur Coelho a opté pour le stade de Radès dans l'espoir de voir le public venir en grand nombre soutenir l'équipe nationale. Nous craignons qu'il a fait le mauvais choix, l'expérience l'a souvent prouvé. Alors pourquoi pas Sousse, voir Sfax on Monastir pour abriter Tunisie - Seychelles avec l'assurance de faire le plein ? Et puis Coelho n'a-t-il pas promis la décentralisation ?