Tunis-Le Temps - " Si rien au monde ne vaut une mère, rien n'est pire qu'une marâtre " cette boutade de Théophile Gautier, poète et romancier français du dix-neuvième siècle, se justifie surtout lorsque la belle mère ne supporte guère la présence des enfants du premier lit, de son nouvel époux. Mais cette attitude n'est pas commune à toutes les belles mères, car dans bien des cas, celles-ci peuvent s'avérer aussi affectueuses sinon davantage que les mères utérines. Cependant certains enfants peuvent supportent mal la présence d'autres femmes à la place de leurs mères. Ce qui crée des animosités au sein de la famille qui peuvent tourner au drame. C'est dire qu'on ne peut jamais théoriser et préjuger à l'avance de l'attitude d'une belle mère vis-à-vis de l'enfant de son mari et vice-versa. Dans la présente affaire, une femme accusa de vol le fils de son mari vivant avec sous le même toit. Elle déclara en effet que celui-ci a fait main basse sur ses bijoux estimés à 3 mille dinars. Arrêté celui-ci justifia son acte par les mauvais traitements qu'il ne cessait de subir de la part de sa belle-mère. Toutefois, devant le tribunal, il se rétracta en affirmant qu'il était accusé à tort par celle-ci, dans le but de se débarrasser de lui, en le " jetant en prison ". Son avocate plaida dans le même sens en insistant sur le fait que les mauvais traitements subis par son client sont confirmés par les témoignages des voisins. Par ailleurs, il n'y a aucune preuve tangible pouvant corroborer les prétentions de la victime. Elle sollicita de ce fait, l'acquittement. Le tribunal l'entendra-t-il de cette oreille ?