A l'heure où la compétition nationale arrive à un virage crucial, tout dérapage prendrait des proportions phénoménales et deviendrait fatal. En effet, le championnat entame son ultime quart, la Coupe est aux quarts de finale et les instances du football sont dans l'obligation de redoubler de vigilance pour faire la preuve de la nécessaire confiance et régler tous les problèmes dans la transparence. Or, au lieu de la confiance, nous voyons s'installer la méfiance, qui commence à virer vers la défiance. Les cas Zaâlani, Chaâbani, Nevez, pour ne citer que ceux-là, ont été maladroitement (c'est bien le mot) gérés, d'où la naissance d'un sentiment d'injustice généralisée. En effet Zaâlani a mérité sa sanction de par les textes mais Chaâbani, condamné sans texte, mais par analogie, a bénéficié d'une clémence sans texte, ce qui a pollué le contexte et ouvert la voie à des comparaisons qui ont nourri un déchaînement de passion. Pour Nevez, cette "première" était venue à un moment où l'USMo montait très haut, d'où ce logique "haro" des Monastiriens. Le dérapage verbal reproché à Nevez (qui ne connaît rien de la langue de Voltaire) aurait mérité une sanction de ... l'Académie Française, pas de notre FTF ! ! ! Enfin condamner Zaâlani, qui a été vu par le délégué et le commissaire du match pour son geste dans un coin du terrain et ne pas sanctionner le CA pour un fumigène lancé sur le terrain en cours de match parce que personne ne l'a signalé (ni l'arbitre, ni le délégué, ni le commissaire) a soulevé le tollé du CSS condamné à huis-clos pour quelques bouteilles ! Certes la Ligue s'est appuyée sur la feuille du match et légalement on ne peut, théoriquement, rien lui reprocher mais pratiquement, cela ouvre le voie à tous les débats...