Une autre manifestation de condamnation du crime perpétré contre le peuple palestinien à Gaza, a été organisée hier après-midi. Quatre organisations de la société civile y ont pris part. Il s'agit du Syndicat National des Journalistes Tunisiens « SNJT », de l'Association Tunisienne des Femmes Démocrates « ATFD », de la Ligue Tunisienne des Droits de l'Homme « LTDH » et de l'Association des Femmes Tunisiennes pour la Recherche et le Développement « AFTURD ». Cette manifestation a suivi un itinéraire en boucle. Elle a pris son départ devant le siège du SNJT sur l'avenue des Etats-Unis. Elle a suivi l'avenue Taïeb Mhiri, la place Pasteur, l'avenue de la liberté et elle est revenue à son point de départ sur l'avenue des Etats-Unis. Les manifestants ont brandi des banderoles avec des slogans exprimant le soutien au peuple palestinien et leur condamnation du génocide de Gaza comme « Halte au génocide ! », « Non aux violences contre les journalistes ! », « Gaza, symbole de dignité de la nation arabe ! », « la marche se poursuit et les traîtres dehors », « Israël, Etat terroriste, Etat voyou », « les criminels de guerre israéliens devant la Cour pénale internationale ! », « le symbole des martyrs, Abou Ali Mustapha ! », « Free Press, Free Palestine ! ». Les organisateurs de cette manifestation ont voulu exprimer le soutien de la société civile en Tunisie au peuple palestinien frère. Néji Bghouri, le président du SNJT s'explique : « L'Etat sioniste commet, une fois encore une tuerie contre le peuple palestinien à Gaza massacrant des civils notamment des femmes et des enfants. Une tuerie collective qui est un véritable génocide contre les palestiniens. L'Etat sioniste essaie d'interdire à la presse d'exercer librement pour ne pas traduire la réalité du massacre à la communauté internationale. C'est pourquoi il s'attaque aux journalistes, ce qui constitue un autre crime de guerre. Nous demandons la traduction de ces criminels de guerre devant un tribunal pénal international. Nous considérons que la responsabilité incombe aux gouvernements arabes, à la Ligue des Etats arabes et au Conseil de sécurité des Nations-Unies pour appliquer la légalité internationale. La société civile ne manquera pas de coordonner ses efforts pour traduire en termes pratiques cette traduction devant le TPI » De son côté, Me Bouchra Belhaj Hmida, ex-présidente de l'ATFD » est indignée de ce qui arrive aux Palestiniens : « l'entité sioniste est consciente que le peuple palestinien est pratiquement seul face à la machine de guerre israélienne. Elle exploite le silence des Etats arabes pour exécuter son génocide. Ce silence est honteux » Khalil Ezzaouia, membre du comité directeur de la LTDH trouve que : « la réaction de la société civile est une expression du soutien de toutes les franges de la société à la cause du peuple palestinien ». Donc, les partis politiques, les organisations nationales, les organisations de la société civile, les étudiants et les élèves ont tous exprimé leur soutien au peuple palestinien et ont condamné le génocide sioniste à Gaza.