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Anarchie, insouciance et, en plus, ils sont « grande gueule »
Les Tunisiens au volant
Publié dans Le Temps le 27 - 02 - 2007

Partout dans le monde, la circulation est un problème que les conducteurs doivent subir du moment où ils ont choisi de prendre leur voiture, mais quand les routes commencent à ressembler à une piste de voitures tamponneuses où chacun fait à sa guise sans aucun égard envers les autres conducteurs et aux différentes signalisations, là ça devient grave.
Les plaintes et les colères des pauvres automobilistes qui ne supportent plus ce cirque, montent et se font entendre. Mais où est l'issue ? Qu'en pensent les agents de la circulation ? La situation semble sans espoir si on ne change pas de comportement.

Anarchie et insouciance
« La route est un monde parallèle où il n'y a pas d'interdit, où les feux de signalisation ne servent à rien et où on peut stationner partout » ironise Hamadi, un agent commercial qui se déplace beaucoup. « ça s'est empiré depuis la suppression des sabots qui étaient la bête noire des automobilistes et leur grande frayeur. Certes l'embarcation du véhicule est efficace mais le conducteur garde toujours un espoir de ne pas se faire prendre et prend le risque de stationner même en troisième position ». Le stationnement est en effet un majeur problème spécialement en centre ville et dans les zones administratives. Les rues sont étroites et les sorties de garage nombreuses, les conducteurs s'arrêtent alors en deuxième position devant l'administration ou la société en se disant que les autres se débrouilleront pour passer. Le blocage ne tarde pas à se manifester surtout quand la rue est à double sens, suivent les klaxons, les injures et la colère. Cette scène ou pire , on en voit tous les jours. La patience est de mise pour sortir d'un blocage semblable.
Sur la route, on en voit de toutes les couleurs : le dépassement à droite sans feu clignotant est monnaie courante, la création d'une file anarchique et totalement décalée de la route prévue est devenue la règle, le passage soudain entre les voitures et les coups de freins brusques sont fréquents. Cela sans rappeler de ceux qui parlent au téléphone en conduisant en dépit des mesures prises pour les dissuader. La vitesse résiste aux radars et les automobilistes se débrouillent pour ne pas se faire prendre. Verra -t -on un jour les choses fonctionner correctement et l'ordre maintenu ?

Quelles solutions ?
La source du problème est le conducteur. Même le nouveau régime de contravention qui a augmenté le montant de l'amende est passé inaperçu au niveau des conducteurs. C'est de l'entêtement, de la défiance ou de l'insouciance ? « un mélange des trois, explique un agent de la circulation. Le conducteur tunisien ne se préoccuppe guère de l'intêret d'une signalisation ou d'une interdiction, il a pour but d'arriver le plus vite possible coûte que côute, s'il n'y pas un agent pour lui poser des limites alors tout est possible. On nous reproche souvent notre manque de compétence mais ce sont les conducteurs qui sont obstinés et incorrigibles ; dans un carrefour, dès que j'ai le dos tourné, le conducteur auquel j'ai ordonné de s'arrêter passe malgré tout. La solution est d'être plus sévère , plus intransigeant tout en sensibilisant le conducteur sans cesse » . La solution ne serait - elle pas d'adopter un plan tolérance zéro ? une méthode qui a fait ses preuves dans de nombreux domaines où l'anarchie et les écarts étaient fréquents en France comme en Angleterre ( dans les stades, les métros, les rues...).
Un autre agent propose : « la solution réside en un changement total de comportement . Le conducteur doit changer sinon aucun remède ne peut être efficace ; il y a trop de stress chez le conducteur qui s'est habitué à rouler comme un fou. »
Donc c'est le conducteur qui doit s'auto contrôler et se poser des limites sans attendre un agent pour le sanctionner . Un changement total est urgent parce que le nombre croissant des voitures ne fera que compliquer les choses et rendre incontrôlable une situation déjà grave.


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