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Parkings « édifiés » sur les décombres des immeubles !
La vie dans la cité Tendance nouvelle et spéculative
Publié dans Le Temps le 10 - 02 - 2009

Terrains transformés en parkings, en décharges ou dépôt de stockage côtoyant des immeubles en état de délabrement, nous en voyons beaucoup à la capitale. Source d'ennui pour les habitants, ces espaces se sont multipliés lors des dernières années.
Ils détériorent l'image de la ville. En fait, les programmes d'aménagement des principales artères (avenue de la liberté...) sont toujours reportés aux calendes grecques. Entre temps, les investisseurs privés mettent des moyens pour rentabiliser leurs projets même bien avant l'édification des bâtiments luxueux. Le procédé est simple ; des bâtiments qu'on démolit et dont on fait des parkings enclavés.

Une ville bien aménagée, belle et entretenue reflète bien les efforts des décideurs locaux et leur volonté à en donner une bonne impression. Cela démontre également leur détermination à accomplir les projets prévus depuis des années. Malgré les programmes lancés dans ce sens, à l'instar de « la ville jardin », les résultats sont loin des promesses. Rares sont ceux qui répondent à ce concept ou qui ont concrétisé leurs objectifs. Il est question notamment, de la capitale, miroir de notre pays. A l'exception de l'avenue principale, ayant fait l'objet d'un chantier d'aménagement il y a des années, les autres artères sont en état de délabrement. Ils ne reflètent nullement les confessions de foi réitérées à chaque reprise.
En effet, les terrains vides sont classés parmi ces points noirs. Ils sont les espaces atypiques du centre ville. Quelques-uns se sont transformés en parkings anarchiques. Ils servent aussi à des espaces de rencontres pour les délinquants ou de décharges pour les habitants. Echappant aux contrôles, ils constituent des foyers polluants physiques et moraux. A l'avenue de Paris, à la rue Pierre de Coubertin à l'avenue de la Liberté, à Bab El Khadra...ces points sont devenus source d'ennui. Notamment, les commerçants de friperie qui envahissent la zone de Bab El Khadra, s'en servent pour stocker leurs marchandises ou leurs étalages. Le matin, quelques minutes bien avant le démarrage de leur activité, ils se faufilent entre les plaques métalliques pour récupérer leurs produits et les exposer tout au long de la journée. Pas très loin, à l'avenue de Madrid plus précisément, un terrain vide sert de décharge anarchique. Des amas de pierres, de déchets de construction et d'ordures sont jetés. Les odeurs nauséabondes envahissent même le voisinage laissant dans le désarroi les habitants. Un passage obligé des bus, des voitures et toutes sortes de véhicules, l'avenue nécessite d'ailleurs une attention particulière et ce à tous les niveaux. Entretien de la chaussée en très mauvais état un coup de lifting des immeubles et aménagement des trottoirs...

Parkings anarchiques
Si quelques terrains sont clôturés par des plaques métalliques très souvent abîmées, d'autres ne le sont pas. Ils sont exposés à tous les aléas et donnent une mauvaise image sur le centre ville. En effet, les propriétaires de ces espaces ne prennent pas la peine de les entretenir. Et s'ils décident de le faire c'est toujours pour réaliser des gains économiques. Ils les transforment en parkings anarchiques mal aménagés et à prix fort. Par exemple, à la rue Pierre de Coubertin. Un parking vient d'ouvrir ses portes aux automobilistes depuis quelques jours. Il est placé dans une zone bleue. D'ailleurs, pour accéder à ce terrain, il est impératif de condamner quelques places conçues pour le stationnement payant. Le gardien a usé du système « D » pour garantir à ses clients un accès facile au parking. Il a en fait placé une planche au centre de la zone condamnant ainsi quelques espaces de stationnement. Est-il logique de permettre à ces investisseurs à imposer leurs règles à la communauté ?

Toujours dans la même optique, à la rue Jean Jaurès, ces terrains sont un lieu de rencontre pour une frange de la population. Des enfants livrés à eux-mêmes se donnent rendez-vous dans ces endroits. Ils pénètrent à l'intérieur discrètement échappant à tout contrôle risque d'être exposés à la délinquance donc...

En fait, les terrains vides ont remplacé ces dernières années quelques immeubles vétustes rachetés par les promoteurs privés. Leur objectif ; les remplacer par des bâtiments de haut de gamme, à usage commercial ou administratif le plus souvent. En attendant la réalisation de ces projets, les terrains restent les points noirs de la ville. Ce sont des lieux atypiques de la capitale.
Sana FARHAT

***
Témoignage
« Z », habite à l'avenue de Madrid
« Ces terrains sont nuisibles et nocifs »
« Je trouve que ces terrains sont à la fois nuisibles et nocifs à la santé. Ce sont des endroits qui se transforment en refuges et des lieux pour tous les abus. Je ne sais pas à qui ils appartiennent. Il faut que les autorités de tutelle, les premiers concernés en ce sens usent de leur autorité et obligent les propriétaires de ces endroits prioritairement, à déblayer les détritus tout en procédant à la désinfection et ce, en faisant appel aux services intéressés de la municipalité. Il faut aussi installer une clôture servant à protéger le lieu évitant ainsi son utilisation par les intrus et tout autre tracas ».


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