Ecouter un malade est meilleur remède et la thérapie la plus efficace. Sa guérison en dépend pour une large part. Cela s'avère d'autant plus vrai, lorsqu'il s'agit d'une maladie psychosomatique. Il est en tout cas très important pour un malade de pouvoir s'exprimer et de savoir qu'il est écouté par son médecin traitant. Ce qui sous entend que celui-ci s'intéresse à lui et qu'il est donc bien pris en main. Le patient est alors rassuré et ne désarme pas, même s'il est conscient de la gravité extrême de sa maladie. Lorsque la fille apprit que sa mère était atteinte d'une grave maladie vénérienne, elle ne crut pas ses yeux, surtout que cette maladie était à un stade avancé. La patiente était une dame âgée, qui avait contracté cette maladie depuis plusieurs années. La maladie s'est développée au fil du temps, et ce furent ses nerfs qui ont pris un coup. Arrivée au stade de la souffrance, la pauvre dame ne pouvait plus supporter les douleurs qu'elle ressentait quotidiennement. Sa fille fut dans l'obligation de la prendre régulièrement aux urgences, où elle était traitée à la hâte et de manière irrégulière et superficielle. Sa fille tint bon quand même, et ne baissa pas les bras, même quand on lui avait annoncé que le cas de sa mère était désespéré et qu'on n'y pouvait presque rien pour elle. Il a fallu un déclic, le jour où un médecin d'une trempe exceptionnelle l'avait rencontrée pendant les visites qu'elle effectuait à l'hôpital. La vieille dame se tordait de douleur, et ce médecin, une dame au cœur d'or et à la conscience professionnelle irréprochable, a fait le geste seulement d'écouter sa patiente et de lui consacrer un peu plus de temps. Ce fut ce qui lui avait permis de mieux la comprendre et de trouver la thérapeutique adéquate pour la sauver. Auparavant, et étant donné que cette maladie lui avait atteint les nerfs, elle avait des troubles du comportement. Mais on la taxait de simulatrice, alors qu'elle souffrait et se tordait de douleurs. Elle avait perdu le goût de vivre, et sa fille était peinée de voir sa mère dans cette situation. Mais ce fut ce médecin, qui lui a fait reprendre goût à la vie. Aujourd'hui elle est doublement soulagée : de ne plus avoir de douleurs et de reprendre confiance dans les humains qui ne sont pas tous égoïstes : La preuve ce médecin qui s'intéressa à son cas et lui consacra un peu plus d'attention. Cela ne coûte pas grand-chose, mais ce geste vaut son pesant d'or. Ecouter les autres, cela veut dire être moins égoïste, surtout quand il s'agit d'un médecin censé être le sauveur de l'humanité. C'est par l'attitude de cette dame, professeur de médecine que la mère, qui a recouvré ses facultés physiques et mentales que tant la patiente que sa fille peuvent se dire à juste titre que tant qu'il de la vie il y a de l'espoir !