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Comment sécuriser l'école ?
Rôdeurs, délinquants, voyous
Publié dans Le Temps le 12 - 02 - 2009

Le crime commis récemment dans un lycée secondaire de Gafsa qui a coûté la mort d'un élève a provoqué une forte indignation dans les milieux scolaires à travers le pays et une inquiétude s'est ressentie auprès des parents qui ont peur pour leurs enfants.
Que des actes violents aient lieu de temps en temps au sein des établissements scolaires, cela est devenu chose normale surtout s'ils ne sont pas accompagnés de dégâts humains, mais qu'un élève soit agressé à mort dans la cour même de l'école par un intrus qui s'est immiscé dans la foule des élèves pour perpétrer son acte odieux, il y a de quoi tirer le signal d'alarme : nos élèves ne sont pas en sécurité ! A qui la faute ? Que faut-il faire pour assurer la sécurité dans nos écoles et rassurer les parents sur le sort de leurs enfants avant, pendant et après les cours, dans l'enceinte scolaire et aux environs de l'école ? Le problème est de taille, d'autant plus qu'une note ministérielle a été adressée à tous les chefs d'établissement les exhortant à être plus vigilants face aux personnes étrangères responsables de l'insécurité et de la violence dans les établissements scolaires.

Des intrus dans nos écoles
En effet, le malheur vient souvent de l'extérieur : nos écoles sont quotidiennement et à longueur de journée visitées par des voyous et des clochards, constitués d'anciens élèves défaillants ou renvoyés qui viennent se rassembler devant les portes d'entrée des collèges et des lycées, qui pour régler ses comptes avec d'anciens camarades, qui pour exercer des rackets auprès des élèves pour leur arracher leur portable ou chiper leur argent de poche, faisant de nombreuses victimes chaque jour parmi ces enfants terrorisés et surtout réduits au silence par les menaces de ces énergumènes, sous peine d'être violentés et humiliés en plein public ! Sans exagération, on peut dire que ces bandits font la pluie et le beau temps devant nos écoles, semant la terreur surtout parmi les jeunes enfants des collèges âgés de 11 à 14 ans et usant de tous les moyens pour arriver à leur but, quitte à s'introduire furtivement (et peut-être au nez du gardien !) dans la cour du collège ou du lycée pour l'exécution de leur dessein : asséner deux ou trois coups de poings à un élève distrait, provoquer une bagarre entre les élèves, arracher un portable, un MP4 ou un Ipod à un autre élève qu'ils ont auparavant repéré à l'entrée de l'école et d'autres délits qu'ils commettent avant de prendre la poudre d'escampette sans que les surveillants ne s'en aperçoivent. Dans la banlieue sud, pour ne citer qu'un exemple, il se trouve deux établissements scolaires mitoyens : un collège et un lycée secondaire. Les élèves du lycée, surtout à l'heure des récréations, sous prétexte de rencontrer un frère ou un cousin parmi les élèves du collège, viennent fréquemment voir leurs copines ou leurs « petites amies » à l'intérieur même du collège, sous l'œil vigilant des surveillants qui ne bougent pas d'un iota ; alors qu'en principe, ils doivent interdire ce genre d'intrusion d'élèves étrangers dans la cour du collège ! Ces intrusions de lycéens parmi les élèves du collège sont souvent à l'origine de plusieurs actes de violences commis dans nos établissements.

Mesures à prendre
La note émanant du ministère de l'Education et de la Formation appelle à une extrême vigilance des agents scolaires (surveillants, administratifs et enseignants) afin de repérer toute personne étrangère à l'établissement scolaire. Pour ce faire, toutes les portes ne doivent être ouvertes qu'aux heures d'entrée et de sortie des élèves, les clôtures des écoles doivent être restaurées pour éviter toute infiltration de personnes étrangères à l'intérieur des écoles ; quant aux élèves appartenant au même établissement doivent être munis de leur carte d'identité scolaire qu'ils sont appelés à présenter en cas de contrôle. Des mesures préventives pouvant être efficaces si elles sont bien appliquées. Toujours est-il que ces personnes étrangères ne sont pas toujours obligées de s'introduire dans l'enceinte de l'établissement pour commettre leurs « forfaits ». Elles peuvent agir même à l'extérieur, elles qui passent leur temps devant les écoles ou rôdant aux alentours à la recherche d'une proie facile parmi les élèves. Il faut bien faire la chasse à ces bandits sans scrupules qui menacent la sécurité de nos enfants. Peut-être que la présence d'un ou deux agents de la sûreté publique soit souhaitable dans ces cas, ne serait-ce qu'aux heures des entrées et des sorties des écoles, une mesure d'autant plus efficace que ces intrus peuvent être facilement remarqués et arrêtés avant même de pénétrer dans la cour de l'école. Une autre solution pourrait être d'un grand apport pour la sécurité de nos enfants qui consiste à doter les élèves du même établissement, faute d'un uniforme scolaire commun, d'un badge qu'ils doivent porter à chaque entrée à l'école, une manière de repérer toute personne étrangère à l'établissement.

La sécurité scolaire : l'effort de tous
Cependant, il faut dire que certains élèves ayant subi une certaine intimidation ou une violence verbale ou physique, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'école, de la part de ces voyous, témoignent d'une attitude passive et ont souvent peur de dénoncer ces malfaiteurs à l'administration ou à leurs enseignants, encore moins à leurs parents. C'est qu'ils préfèrent se taire par peur des représailles et ainsi ils restent toute l'année scolaire à la merci de ces « bourreaux ». Ces élèves victimes de ces actes doivent surmonter leur peur et signaler ces personnes à l'administration de l'établissement qui pourrait au temps opportun prendre les mesures nécessaires pour les arrêter. De même, la présence du surveillant général ou du censeur ou même du directeur de l'établissement à la porte d'entrée pourrait contribuer à une meilleure protection de nos enfants, leur présence est d'autant plus fondamentale que ces voyous, remarquant la détermination de ces agents et leur ferme volonté de protéger les élèves, auraient peur d'être repérés et préfèreraient se retirer. Nos enfants sont menacés dans leur sécurité, à l'extérieur comme à l'intérieur de l'école. Il faut l'effort de tous pour mettre fin aux agissements de ces intrus qui sèment la terreur parmi nos enfants !


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