« L'arrogance des services de la fourrière devient malheureusement de plus en plus choquante. Il y a quelques mois, je me suis garé aux Berges du Lac. J'ai pris mon ticket de parking et l'ai mis sur le tableau de bord de façon à ce qu'il soit visible. A ma sortie de la pharmacie où j'avais ramené ma fille très malade, j'ai été surpris par la disparition de ma voiture. Heureusement, que quelqu'un a vu la scène et m'a informé que ma voiture a été conduite à la fourrière. En arrivant là-bas, j'ai informé le responsable que j'ai pris mon ticket et que je ne voyais pas la raison pour laquelle ma voiture avait été conduite à la fourrière. J'ai regardé à travers le pare-brise et je ne voyais pas mon ticket. Malheureusement j'ai réalisé que le ticket, fait de papier ultra léger qui peut s'envoler au moindre courant d'air, a glissé entre le pare-brise et le tableau de bord. Le responsable de la fourrière a reconnu que je n'étais pas le premier à avoir subi ce sort. Le malheur c'est qu'il m'a demandé de ne pas ouvrir la voiture jusqu'à l'arrivée de l'agent qui a ramené ma voiture. Bien sûr j'ai dû attendre au moins une demi-heure avant l'arrivée de l'agent. Après avoir retiré mon ticket et montré au responsable et à l'agent que je n'étais pas en infraction, on m'a dit que je devais quand même payer l'amende et que je devais, si je voulais, régler ce problème ultérieurement avec l'administration. Il a fallu du temps pour convaincre le responsable de contacter son patron pour lui demander de libérer ma voiture sans payer d'amende. Certainement, il doit y avoir annuellement des dizaines voire même des centaines de citoyens qui subissent, qu'ils soient en infraction ou pas, une perte injustifiée de leur temps précieux. La solution est pourtant simple : réduire les réflexes bureaucratiques qu'on inculque aux agents et arrêter de faire de la fourrière un attrape-nigaud ». [email protected] NDLR : Dans un Etat de droit, des fourrières privées ne peuvent pas déroger aux normes publiques