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Le diabète « en face »
Santé
Publié dans Le Temps le 21 - 02 - 2009

Les 10 recommandations de la conférence de presse « Journée mondiale du diabète »
Les dernières statistiques montrent que près de 10 % de la population adulte sont atteints de diabète. Les projections des spécialistes et des sociétés médicales,
suspectent un autre segment de 10 % d'être également atteint par la maladie mais ce dernier segment n'en est pas conscient puisque cette maladie est silencieuse. Le diabète étant
« sourd » et généralement diagnostiqué lors de ses complications par l'ophtalmologue, le gynécologue ou encore le neurologue. Donc, à un stade avancé. Or, toutes ces complications sanitaires pourraient être évitées si l'on procédait régulièrement à des contrôles sanitaires et que l'on adoptait un mode de vie hygiénique à base d'une nourriture équilibrée et d'une activité physique quotidienne.
Le tableau de bord est, certes, sombre. Mais, il reflète les risques encourus par les Tunisiens, toutes tranches d'âge, confondues. La sédentarité de leur mode de vie et leur alimentation, n'aident pas à prévenir la maladie. Pourtant, le diabète est une maladie gérable par de simples petites actions quotidiennes en liaison avec le mode de vie de chacun de nous. Dans sa thérapie, Il ne s'agit pas de soigner le diabète, uniquement, mais, surtout d'aider le patient à vivre mieux avec sa pathologie. Par ailleurs, il est nécessaire de prévenir la croissance de cette pathologie en améliorant l'hygiène de vie, notamment chez les enfants.

Sensibilisation tous azimuts
Les sociétés médicales organisent certes, et d'une manière régulière, des campagnes de sensibilisation contre le diabète. Mais l'effet de ces actions reste très limité alors que la maladie avance à pas de géants. Les spécialistes sont parvenus à diagnostiquer les causes de la maladie du diabète et à proposer les remèdes adéquats. Encore faut-il faire parvenir les messages à la population concernée. A cet effet, il faudrait inévitablement brasser large et parvenir à toucher la population concernée, là où elle est. Il s'agit de parvenir à avoir le même effet que la publicité mais, dans un sens éducatif et porteur d'une nouvelle culture de vie plus hygiénique.
La mission des sociétés médicales, ne se limite pas à la guérison des malades. Elle s'étend également à la sensibilisation qui est une mission essentielle. L'essentiel, c'est de prévenir la maladie en aidant à l'établissement d'une nouvelle culture de la vie.
Les sociétés savantes proposent d'utiliser le livre scolaire pour sensibiliser l'enfant dès son jeune âge. L'explication des risques encourus, peut évoluer avec le bagage académique acquis par l'enfant, l'adolescent, le jeune ou l'adulte. Les médecins rappellent fréquemment que notre mode de vie actuel favorise l'inactivité. Les enfants jouent de moins en moins fréquemment au grand air et font de moins en moins de sport à l'école. En revanche, ils passent des heures à jouer sur l'ordinateur et à regarder la télévision en grignotant. Il faut apprendre à l'enfant dès son jeune âge à manger équilibré que ce soit seul ou en famille et insister surtout sur la prise d'un petit déjeuner comportant des céréales, du lait ou des produits laitiers et des fruits. Il ne faut pas sauter les repas. Une collation l'après-midi est suffisante et le grignotage doit être proscrit. En plus, il faut encourager l'enfant à jouer dehors au ballon, à la corde, à sauter etc, et lui faire pratiquer régulièrement un sport qui lui plaît. Pour ce qui est des loisirs intellectuels, il faut limiter la durée des séances de télévision ou d'ordinateur. Les parents sont appelés à donner l'exemple et à s'encourager mutuellement en famille en exerçant régulièrement une activité physique (marcher, nager par exemple). Des parents actifs permettent à leurs enfants d'avoir des modèles et des exemples positifs.
Les livres scolaires et les émissions télévisées sont appelés à véhiculer ces messages pour sensibiliser la population à ces risques. La prévention du diabète a un coût beaucoup moins élevé que le traitement des maladies dérivées.

Connaître son diabète
On ne peut gérer sa maladie que si on la connait bien. Or les connaissances du grand public sont assez limitées en matière de traitement du diabète. Il existe pourtant un chiffre facile à mémoriser : un taux d'hémoglobine glyquée inférieur à 7%.
Le traitement de nombreuses maladies chroniques nécessite des repères précis, en permettant le contrôle et l'évaluation ainsi qu'une méthode cherchant à atteindre un objectif clinique déterminé. Pour l'hypertension ces repères sont une pression artérielle systolique de 13 et une pression diastolique de 8,5. Pour les affections coronaires, on recherche un taux de cholestérol LDL inférieur à 100 milligrammes par décilitre de sang.
Pour le diabète sucré, l'idéal est un taux d'hémoglobine glyquée, ou HBA1C, étant au moins inférieur à 7%. Près de 75% des diabétiques ignorent leur taux d'hémoglobine glyquée, et une proportion aussi importante n'en connait probablement pas le taux normal.
Lorsqu'il s'agit du diabète, l'une des maladies chroniques les plus répandues, la plupart des gens n'ont aucune idée de l'objectif à atteindre pour gérer correctement leur maladie.
L'hémoglobine glyquée lorsque le glucose se dépose dans l'hémoglobine (protéine transportée par les globules rouges du sang), elle indique le taux de glycémie, c'est-à-dire le sucre contenu dans le sang, pendant une période allant de deux à trois mois.
Elle est directement proportionnelle à la concentration du glucose dans le sang, l'hémoglobine glyquée est donc considérée comme l'instrument de mesure idéal pour évaluer le contrôle de la glycémie. Les études montrent qu'une baisse de l'hémoglobine glyquée même légère de l'ordre de 1% par exemple peut diminuer les risques pour les patients de développer des complications graves. Le risque de complications microvasculaires (celles concernant les petits vaisseaux et entraînant des lésions de la rétine des reins ou des nerfs) diminuent de 35% chaque fois que le taux d'hémoglobine glyquée diminue de 1%
Un traitement intensif comprend une formation des patients à la gestion de leur maladie, des consultations avec des diététiciens et des infirmiers formateurs spécialistes du diabète, un régime alimentaire accompagné d'exercices physiques, un autocontrôle fréquent du taux de glycémie.
Un mode de vie hygiénique, peut aider à réussir cette diminution du taux de l'hémoglobine glyquée. Mieux connaître la maladie, aide à la maîtriser.
Mourad SELLAMI

Les 10 recommandations de la conférence de presse « Journée mondiale du diabète »
1/ Rôle primordial des médias :
Pour véhiculer l'information et sensibiliser le grand public : décision d'organiser des modules de formation pour les médias
2/ Organiser des visites avec des séances de sensibilisation animées par les experts et l'association des diabétiques dans les écoles primaires et les lycées.
3/ Agir au niveau du ministère de l'Education et de la Formation pour des messages de sensibilisation à l'hygiène alimentaire et à l'activité physique. « Le livre scolaire ».
4/ Espaces verts : faire connaître les espaces verts existants et agir pour en créer d'autres
5/ Publicité pour les aliments : nécessité de structure de contrôle, rôle de l'Association Tunisienne de Défense du Consommateur.
6/ Importance de spots télévisés par les organismes publics dans la sensibilisation sur le diabète. Rôle des célébrités, artistes, sportifs...
7/ Renforcer l'éducation des diabétiques à différents niveaux : brochures, dépliants, éducateurs spécialisés.
8/ Nécessité de données épidémiologiques notamment dans l'obésité chez l'enfant et le diabète de type 2 en Tunisie.
9/ Rôle de la circulaire sur les étiquettes dans les emballages des aliments. Il est important que L'Institut de Nutrition développe un programme de bonne lecture de ces étiquettes.
10/ Campagnes de dépistage généralisées durant toute l'année dans les écoles à l'occasion des visites médicales systématiques et dans les lycées notamment pour les enfants à risque.


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