Pour faire face à la déferlante de la crise, les gouvernements ont choisi de jouer la carte de la consommation. Ainsi et tout en essayant de se prémunir contre tout risque de déflation, la stimulation de la demande devient en quelque sorte la carte gagnante qui permet de consolider le rythme de la croissance de l'économie tunisienne. La baisse de l'indice des prix de la consommation familiale pour atteindre 3,2% au terme du mois de mars 2009, dénote d'une baisse des prix du panier des biens à la consommation et donc d'une légère amélioration du pouvoir d'achat du consommateur.
Et pour stimuler davantage la demande nationale, la rivalité bat son plein entre les différents super et hypermarchés de la place. Réduction des prix par ci, baisse des prix à la caisse par là, des chariots cadeaux, des produits de consommation quasiment gratuits...En bref, les prix à la consommation semblent être orientés vers la baisse. La régression relative de l'offre pour certains biens de consommation a ainsi engendré une baisse des prix et donc un accroissement de la demande. Il s'agit, entre autre, du concept de base qui régit la loi de l'offre et de la demande sur le marché des biens et de services d'une économie. Chiffres à l'appui : l'indice des prix à la consommation des biens alimentaires n'a augmenté que de 1,8% au terme des trois premiers mois de l'année en cours. Une guerre de baradage des prix est dès lors annoncée entre les concurrents. Des spots publicitaires partout, des campagnes de sensibilisation et le consommateur s'en retrouve submergé. Sans pour autant entrer dans les détails des techniques marketing ce qui saute aux yeux c'est que les différentes campagnes promotionnelles ont gagné leur pari en terme d'affluence des consommateurs. La consommation des ménages ou encore la demande nationale confirme encore une fois son rôle de dynamo de la croissance économique. L'impulsion de la demande nationale permet a priori, de compenser un tant soit peu le manque à gagner engendré par le repli prépondérant de la demande extérieure. En cette période de crise, la comsommation nationale continue de jouer le rôle de catalyseur de l'économie. le consommateur final conserve quant à lui le rôle de Saint-Berbnard.