On jouera cet après-midi à Radès et à Moknine pour le compte des matches retour du play-off. L'Espérance qui rencontre le Club Africain et l'ES Sahel qui se déplace à Moknine partent avec l'avantage d'avoir remporté les matches aller. Cela ne veut pas dire pour autant que les portes de la finale sont grandes ouvertes pour les "Sang et Or" comme pour les Etoilés. Il y a lieu de préciser que l'obligation de la victoire est indispensable dans ce second rendez-vous et qu'en cas de parité dans le temps réglementaire, on passera aux prolongations. C'est dire également que l'on ne tiendra pas compte du nombre de buts marqués à l'aller.
Réaction attendue des Mokninois Pour l'ES Sahel donc l'avance de quatorze buts acquise samedi dernier ne peut être prise en considération et que seule une victoire cet après-midi lui permettra de passer en finale. C'est pourquoi, la concentration est restée totale dans le camp sahélien avec des joueurs et un staff technique qui sont persuadés qu'un autre match se jouera à Moknine, totalement différent de celui d'il y a une semaine. Pour la simple raison que les Mokninois n'ont pas perdu tout espoir d'avoir droit à un troisième match. C'est un peu l'impression recueillie auprès de Mohamed Mootamri, l'entraîneur du SC Moknine : "Je garde un mauvais souvenir de ce match aller. Non que j'avais la prétention de battre l'Etoile qui est une grande équipe et qui est partie avec les faveurs des pronostics mais tout simplement parce que mes joueurs étaient totalement hors sujet samedi dernier. Qu'ils perdent ce match c'est dans la logique des choses, mais pas de cette manière. Comment expliquer cette lourde défaite? C'est simple, pour mes joueurs, la saison a pris fin après le dernier match du championnat disputé contre l'ES Hammam-Sousse une semaine plus tôt. J'ai cette impression dans la mesure où mes joueurs ne sont pas rompus à ce genre de rendez-vous important". Il reste néanmoins une seconde manche à jouer cet après-midi et là quelle serait la réaction des joueurs locaux "Il y aura sûrement une réaction a conclu Mohamed Moôtamri. Ce sera certes difficile mais nous avons le droit de rêver de retourner à Sousse pour un troisième match". Reste à connaître l'avis d'une ES Sahel dont les joueurs tiennent à en découdre dès cet après-midi pour mieux se préparer à la finale. Et ils ont les moyens d'y parvenir.
Rien n'est encore joué Beaucoup plus indécis sera l'autre demi-finale retour entre le Club Africain et l'Espérance ST. Pour les uns comme pour les autres, le match aller est oublié notamment côté clubiste. Nous avons bien cherché à recueillir les impressions de Hafedh Zouabi, en vain dans la mesure où son portable ne répondait pas plus de dix fois, concentration oblige vraisemblablement. Ce qui est certain et connaissant la compétence de l'entraîneur du Club Africain, il a sûrement tiré les conclusions des enseignements qu'il a tirés du match aller et apporté les retouches appropriées pour éviter à l'équipe un remake de la seconde mi-temps livrée samedi dernier face aux "Sang et Or". Ces derniers se trouvent en stage bloqué depuis mardi dernier. Cela veut dire que la qualification n'est pas encore dans la poche, le derby pouvant réserver les surprises les plus inattendues. C'est là également l'avis de Néjib Ben Thayer l'entraîneur de l'Espérance ST. "Je n'ai pas la prétention de clamer haut et fort que l'Espérance est déjà en finale. Absolument pas dans la mesure où ce sera encore plus difficile cette fois-ci avec un Club Africain qui a dos au mur. De notre côté, nous avons fait en sorte de maintenir la pression sur nos joueurs tout en remédiant aux déchets relevés au match aller aussi bien en défense dont le comportement a été exemplaire et en attaque. Sachant par ailleurs qu'on verra un bien meilleur Hammed et un Mahmoudi plus compétitif. Avec le retour de Chebbah, l'Espérance sera plus performante. Les joueurs sont mentalement forts à l'heure actuelle, ils sont confiants en leurs moyens, l'envie de terminer très fort la compétition se lit dans leurs yeux et dans leur quotidien.". Rassurant pour un derby que l'on souhaite d'un bien meilleur niveau que le précédent, que ce derby, en dépit de son importance pour les deux équipes soit marqué par le fair-play sur les gradins et une correction exemplaire sur le parquet comme sur les deux bancs. Le derby de la capitale, c'est tout de même 60 minutes de jeu (un peu plus en cas de parité) entre joueurs qui cohabitent sans problème aucun dans leur quotidien comme en équipe nationale. Rafik BEN ARFA
Programme Salle 7 Novembre Radès 16h30 : Club Africain - Espérance ST (Arbitres étrangers) Salle Moknine 16h30 : SC Moknine - ES Sahel