La victime, une octogénaire qui vivait seule, dans une maison située dans la zone rurale du Kef. Elle fut longtemps épiée par le malfaiteur, un jeune homme oisif, sans emploi ni ressources. Celui-ci remarqua en effet qu'elle portait de beaux bijoux à chaque fois qu'elle assistait aux fêtes de mariage. Il savait qu'elle habitait toute seule, et choisit le moment opportun pour s'introduire subrepticement chez elle, dans l'intention de la cambrioler. S'étant aperçue de sa présence, elle essaya de se défendre en alertant les voisins. Mais il lui porta un coup sur la tête pour la faire taire, puis il l'étrangla jusqu'à ce que mort s'ensuive et s'empara de ses bijoux avant de s'enfuir. L'enquête menée par la brigade criminelle de la région permit son arrestation, et il avoua son forfait déclarant qu'il n'avait pas l'intention de la tuer. Il avait eu peur d'être démasqué, et pris de panique, il la frappa puis l'étrangla sans avoir pour autant réalisé la portée de son acte. Il fut déclaré coupable par le tribunal de première instance qui le condamna à la prison à perpétuité.