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Consacrer les principes de bonne gouvernance, une constante de l'Ere nouvelle
Publié dans TAP le 06 - 11 - 2010

TUNIS, 6 nov 2010 (Rédaction TAP) - Forte d'un climat de stabilité politique, de croissance économique et de bien-être social qui profite à l'ensemble des citoyens, la Tunisie a bénéficié des principes de la bonne gouvernance engagés, résolument, depuis l'avènement du Changement.
Nul doute que les spécificités du style de gouvernement initié par le président Zine El Abidine Ben Ali traduit la détermination de placer la bonne gouvernance au centre du processus de réformes engagé en Tunisie.
Les programmes électoraux du président de la République et les plans de développement mis en place durant plus de deux décennies, illustrent la ferme volonté de consacrer les principes de ce choix politique avancé.
Les acquis de la Tunisie qui lui ont valu estime et considération aussi bien des autres Etats que des instances internationales, sont le résultat d'une approche réformiste qui consacre la corrélation entre les dimensions économique et sociale du développement, l'évolution du processus démocratique et pluraliste et la réalisation de la concorde sociale dans le cadre des valeurs de solidarité, de tolérance, du dialogue, du juste milieu et de l'ouverture sur l'autre.
La bonne gouvernance, en tant que style de gouvernement, repose, conformément aux critères internationaux, sur neuf principes directeurs à savoir : la participation, la réceptivité, la primauté du droit, la transparence, la justice, l'égalité, l'obligation de rendre compte, l'efficience et la prospective.
Les réformes législatives engagées en Tunisie depuis plus de deux décennies ont contribué, largement, à la consolidation de la suprématie de la Loi, la promotion du dispositif des droits de l'homme et des libertés et la consécration des mécanismes de gestion rationnelle des potentialités du pays.
Une place privilégiée été accordée, par ailleurs, au principe de participation du citoyen à la gestion des affaires publiques. Il ne peut y avoir, en effet, comme l'a affirmé le chef de l'Etat, de développement durable, global et équilibré sans la conjonction des efforts de toutes les franges de la société et sans le concours des composantes de la société civile, partis politiques et organisations nationales.
La société civile est, ainsi, appelée à assumer un rôle majeur dans la dynamisation des espaces et des cadres institutionnels de la chose publique, et contribuer, ainsi, à définir les orientations et les grandes décisions nationales, en concrétisation de la corrélation étroite entre le développement de la démocratie et la démocratisation du développement.
C'est dans cette ligne d'idées que s'inscrivent les consultations nationales organisées au sujet des principaux dossiers nationaux, en tant que mécanisme efficace de participation à la vie publique.
Ces consultations ont permis d'identifier les préoccupations et les besoins dans les différents secteurs et de préparer, avec aptitude et assurance, les échéances de l'étape à venir.
Sur un autre plan, un intérêt particulier a été accordé, depuis l'avènement du Changement, à la mise en place des institutions constitutionnelles dont la vocation essentielle est de garantir la transparence et la primauté du Droit, à l'instar du conseil constitutionnel, du comité supérieur des droits de l'homme et des libertés fondamentales, outre, la création, en 2005, de la deuxième institution parlementaire: la Chambre des conseillers.
Le président de la République a élargi les attributions et les prérogatives du conseil constitutionnel afin que la saisine devienne possible en matière de contrôle des élections présidentielle, législatives et municipales, outre la création de la fonction du citoyen superviseur et du médiateur administratif en 1992.
Des législations successives ont été adoptées pour la promotion de la liberté d'information, d'expression et d'opinion et la révision des textes juridiques réglementant l'opération électorale.
Le référendum, organisé le 26 mai 2002 sur la révision de la Constitution, a représenté une étape saillante sur la voie de la consécration de la souveraineté du peuple et une expression privilégiée de l'exercice de sa volonté libre et inconditionnelle.
La Tunisie de l'ère nouvelle est parvenue, par ailleurs, à la faveur d'une démarche réaliste et anticipative des évènements et d'une aptitude à faire face aux mutations, à endiguer les retombées néfastes de la crise financière et économique mondiale, ce qui lui a valu la considération des milieux financiers internationaux.
La Tunisie a, notamment, était classée 6ème parmi 72 pays, selon le rapport international "Base book" sur la capacité des pays à faire face aux retombées de la crise financière mondiale.
Les réformes engagées en Tunisie se caractérisent par quatre spécificités essentielles à savoir la globalité de l'approche de réforme, dans le cadre de la corrélation étroite entre le politique, l'économique et le social, la prise en considération des spécificités nationales dans le cadre d'une réforme qui rejette le mimétisme aveugle des formules stéréotypées, tout en tirant le meilleur profit des expériences réussies dans le monde , outre l'adoption du principe de progressivité dans l'engagement des réformes et la consolidation de la complémentarité et du partenariat entre les secteurs privé et public et les composantes de la société civile.
Aboutissement logique d'un processus de réforme et de modernisation, la Tunisie est parvenue à consolider les principes de la bonne gouvernance, ce qui lui a permis de remporter les enjeux qui se posent dans un monde en pleine mutation.
Figurent parmi les fruits de cette politique de réformes, le succès de la Tunisie à instaurer les bases solides de la stabilité politique et économique, à consolider la capacité de l'économie tunisienne à polariser les investissements étrangers, à renforcer la crédibilité du pays auprès des institutions financières internationales en honorant ses engagements financiers internationaux, en dépit d'une conjoncture économique difficile.
C'est dans ce cadre que s'inscrit le classement établi par le forum économique de Davos au titre de l'année 2009- 2010, qui a placé la Tunisie 5ème sur 133 pays en termes de bonne gestion des dépenses publiques, 16ème en termes de confiance à l'égard des décisions politiques et 17ème en matière de lutte contre le favoritisme au niveau des décisions gouvernementales.
La spécificité de l'expérience tunisienne en matière de développement procède de l'instauration d'un modèle réussi de développement social dans une société équilibrée favorisant l'égalité des chances entre les différentes franges et confortant les attributs de l'égalité et du partenariat entre l'homme et la femme.
Ces succès sont également illustrés par l'élargissement de la classe moyenne, la réduction du taux de pauvreté et la consécration progressive de la solidarité en tant que principe constitutionnel. L'évolution des sociétés est appréciée aujourd'hui à l'aune des indicateurs politique, économique et social de la bonne gouvernance, condition fondamentale pour l'élaboration de politiques efficientes de développement global et durable.
A la faveur de ces principes de bonne gouvernance, la Tunisie est parvenue, sous la conduite du président Ben Ali, homme d'Etat et de Réforme, à se positionner, dans un laps de temps relativement court, sur l'orbite des pays émergents pour faire face, avec aptitude et assurance, aux défis qui se posent dans le présent et l'avenir.


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