Vendredi après-midi, nous nous sommes dirigés vers le parc Mounir Kbaïli pour une brève interview avec la nouvelle recrue clubiste, Amir Akrout. Mais c'était sans compter avec la volonté de Mehdi Miled qui nous a barré la route en nous interdisant la possibilité d'approcher le joueur et en nous priant de nous mettre dans un coin du parc A, derrière la cage dans un «truc» semblable à un pigeonnier. Nous sommes loin d'être sans reproches car il aurait fallu téléphoner à Khémaïs Berrehouma ou Ilyés Ben Sassi,responsables de la commission presse pour nous faciliter la tâche. Nous étions toutefois persuadés de pouvoir faire notre travail car le joueur en question vient de débarquer au Club Africain et il n'est guère concerné par le match d'aujourd'hui. Nous ne risquions pas de perturber sa concentration... Qu'on nous interdise de faire notre travail parce que nous n'avons pas suivi la procédure habituelle, c'est de son plein droit, mais qu'il s'abstienne à l'avenir de désigner une cabine en bois comme un espace pour les journalistes...C'est un geste indigne...du Club Africain. Quant à Mehdi Miled, qu'il sache au moins que le parc A et encore moins le Club Africain sont loin d'être une propriété privée. Le fait d'être hautain ne nous empêchera pas de faire notre boulot et bien. D'ailleurs, nous avons depuis bien longtemps cessé de le solliciter pour avoir des nouvelles du Club. Et puis pourquoi appeler quelqu'un au téléphone pour avoir ensuite une voix qui vous parle en anglais, s'agissant d'un répondeur téléphonique, vous demandant dans la langue de Shakespeare de laisser un message après le bip sonore. C'est du moins ce que nous avons pu comprendre... Le métier de journaliste est un métier difficile . La vérité est notre crédo et elle ne plait pas. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, on ne nous facilite notre boulot...