Elle gagne huit places par rapport à 2008 Dans sa deuxième édition, le rapport du forum économique de Davos sur les facilités du commerce extérieur baptisé : « The Global Enabling Trade Report », classe la Tunisie au 41ème rang mondial sur 121 pays. Le rapport en question évalue le degré d'intégration d'une économie dans le commerce international. L'accès au marché, l'administration douanière, l'infrastructure de transport et de communications et l'environnement commercial, sont les facteurs utilisés pour analyser le degré d'ouverture du pays aux échanges commerciaux. Trois pays s'ajoutent cette année au rapport. Au total 121 pays sont couverts par l'étude en 2009 contre 118 pays l'année dernière. L'objectif de l'étude est de déceler les avantages et les entraves à l'exercice du commerce international notamment en cette période de crise qui s'est caractérisée par le retour des tendances protectionnistes et par le repli du commerce mondial. Selon les résultats du rapport, deux économies de l'Est asiatique occupent la tête du classement. Il s'agit de Singapour et Hong Kong qui sont les deux marchés les plus ouverts à la libre circulation des biens et des services. La Tunisie a occupé cette année la 41ème place sur 121 pays, gagnant ainsi 8 places par rapport à l'année dernière (49ème sur 118 pays). Quatre facteurs ont été retenus pour évaluer le degré d'intégration de chaque économie. L'accès au marché, l'administration douanière, l'infrastructure transport, la communication et l'environnement commercial. Pour le cas de la Tunisie, un retard est accusé au niveau de l'accès au marché. Elle est classée 70ème sur 121 pays en matière d'accès au marché étranger et domestique. Ce retard revient selon le rapport à l'importance des barrières tarifaires dans la production agricole et la production non agricole. Toutefois, la Tunisie est classée 1ère mondiale en matière de tarifs spécifiques. Classée 32ème, l'administration douanière tunisienne est dans l'ensemble efficiente. Le facteur en question évalue entre autre la qualité des services administratifs sur les frontières, l'efficience des procédures import et export et la transparence de l'administration douanière. Les insuffisances persistent en matière de la durée nécessaire à l'importation et à l'exportation mais aussi en matière de perception de la corruption. Pour ce qui est de l'infrastructure transport et communication, l'économie tunisienne occupe la 59ème place du classement mondial. Bien que la qualité de l'infrastructure transport soit satisfaisante, des améliorations restent à faire en matière de qualité des services transport et d'utilisation des TIC. La qualité des services transport sous entend : la compétence de la logistique transport, l'efficience des services postaux, l'indice de connectivité de la ligne maritime et le temps d'expédition de marchandises à destination. Des performances ont été enregistrées par la Tunisie en ce qui concerne l'environnement des affaires. L'économie tunisienne occupe désormais le 18ème rang mondial en matière de l'environnement réglementaire et le 22ème pour la sécurité physique. Le rang attribué à la Tunisie en matière de facilitation au commerce international dénote des efforts déployés par la Tunisie en matière d'intégration économique dans la sphère mondiale. Un processus de longue haleine qui n'a pas encore atteint ses objectifs. Après l'ouverture des frontières devant les biens étrangers, les négociations sur la libéralisation des services se poursuivent. Du travail reste à faire notamment dans les facteurs stimulant l'accès au marché et dans la qualité des services de la logistique tenant au transport.