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Les gâteaux traditionnels fleurissent, mais font aussi trembler le porte- monnaie
Publié dans Le Temps le 02 - 09 - 2009

Les pâtisseries traditionnelles sont réputées pour le raffinement et la grande variété de leurs gâteaux traditionnels " hlou ". C'est pour cette raison sans doute que bon nombre de clients ont, désormais, une préférence pour ces délices faites à la maison. Mais à quel prix ? Pourquoi, nos femmes ne préparent-elles plus des gâteaux chez-elles ?
Ramadan a son charme particulier avec ses tables garnies, ses mets bien concoctés mais aussi ses sucreries et ses pâtisseries. Rares sont les femmes qui confectionnent chez elles les gâteaux. Elles se tournent vers les " professionnelles " du rouleau pour passer commande des gâteaux de ramadan et de l'Aïd. Un phénomène qui prend de l'ampleur en ce mois sacré. Un vrai business car le commerce des gâteaux traditionnels rapporte beaucoup de sous. Ainsi, on voit fleurir ces confectionneuses de gâteaux dans les différentes régions du pays. Nos femmes, faute de temps et qu'importe le prix, préfèrent se rabattre de plus en plus sur ces maisons spécialisées dans la fabrication des gâteaux traditionnels. " En ce mois de ramadan, je n'ai pas assez de temps pour confectionner les gâteaux. Déjà, j'arrive difficilement à concilier entre le boulot et la cuisine du soir. Je préfère me ravitailler directement auprès d'une pâtissière du coin, qui chez elle fait des bons gâteaux et à des prix accessibles " nous dit Hager mère de trois enfants. Cette dame n'est pas la seule à choisir cette voie. La plupart de nos femmes commandent leurs gâteaux directement des pâtissières traditionnelles. Naïma nous fait expliquer ses raisons " Je rentre tard du boulot. J'habite à 20kms du lieu du travail. Je passe mon temps à cuisiner. Mes enfants ne reculent pas devant les sucreries. C'est pourquoi, j'essaie d'acheter quelques kgs de pâtisseries directement de ma voisine, une jeune fille spécialisée dans les makroudhs, les samsas et les twajins " Il est vrai qu'autrefois, les femmes préparaient elles mêmes leurs gâteaux. " Elles avaient du temps. Elles ne travaillaient pas et trouvaient assez de temps pour préparer ces gâteaux traditionnels chez elles. Elles se rassemblaient dans l'une des maisons, et ce pour créer et préparer plusieurs sortes de gâteaux traditionnels. De nos jours, tout cela a changé. La femme d'aujourd'hui court avec son mari pour subvenir aux besoins de ses enfants. La charge est devenue lourde et tout s'achète quel que soit le prix ! " estime Nadia, un cadre bancaire.
Des commandes à des prix exorbitants !
Le commerce des gâteaux n'est pas à la portée de toutes les bourses. En témoignent les prix affichés par kg : la baklaoua à 25 dinars, le kaakel warka à 20 dinars, le samsa à 25 dinars, l'oudhnin El Khadhi à 10 dinars. Les prix pratiqués sont exorbitants et connaissent une constante augmentation par rapport aux exigences du marché, comme tient à l'expliquer Sayda, une jeune pâtissière. "La hausse du prix des matières de base, la farine, l'amande, les noisettes, le sucre font que les prix grimpent en cette période estivale. Des commandes, elles sont nombreuses. Nous sommes submergées et nous n'arrivons pas à satisfaire tout le monde malgré que nous travaillons jour et nuit. D'ailleurs, nous refusons actuellement les commandes"
Légalement ou au noir, de plus en plus de cuisines se transforment en lieux dédiés aux gâteaux pour l'Aïd. " C'est un commerce florissant où on gagne beaucoup d'argent " nous dit Jamila, une jeune pâtissière. Les gens n'ont plus le temps pour préparer leurs gâteaux. Ils préfèrent casquer de l'argent pour ne pas subir cette corvée. " Entre salés et sucrés, les produits ne sont jamais proposés à des prix inférieurs à 15 dinars le kilogramme. " Je vends le "Mlebess" aux amandes à 35 dinars le kg, la Boulette aux fruits secs à 32 dinars le kg alors que la Baklaoua aux pistaches est à 40 dinars. Ce n'est pas cher vu l'augmentation des ingrédients. "La qualité, ça se paye car on peut vous offrir un produit à moitié prix mais peu succulent " affirme Hédia, une pâtissière qui a fermé sa porte car dit-elle " je suis en surbook ! Pour des considérations budgétaires, certains ménages se contentent de fabriquer eux-mêmes leurs gâteaux. Leur tirelire est éprouvée par autant de dépenses surtout que le rendez-vous d'achat d'habits de l'Aïd et de fournitures scolaires approche et là,
il faut faire des acrobaties pour honorer ces dépenses sans trop s'endetter.


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