Le dossier du nucléaire iranien revient avec force sur la scène internationale alors que la pression s'accentue sur l'Iran pour un retour à la table des négociations. Déjà, Téhéran a été prévenu qu'il encourrait des sanctions plus dures si l'impasse perdurait jusqu'à la fin de ce mois de septembre. Une menace réitérée par plusieurs dirigeants européens et par le " Groupe 5+1 " qui appelle, toutefois, l'Iran à accepter des négociations directes sur la base du respect mutuel. Qu'en est-il du côté iranien ? Si le président iranien " se moque " de toute sanction contre son pays et annonce vouloir maintenir la ligne dure concernant ce dossier, la tendance à Téhéran est plutôt à l'apaisement en se déclarant " partisans du dialogue " et en annonçant la présentation prochaine d'une série de propositions non encore soumises au Groupe (5+1). Certaines sources insinuent même que les autorités de Téhéran ont ressenti une certaine gène après l'annonce par le Président américain, d'un gel momentané des contacts américano-iraniens. C'est dire tout le souci de Téhéran à œuvrer pour ne pas couper les ponts du dialogue avec Washington. Et maintenant ? Les analystes avancent deux scénarios. Le plus optimiste consiste en un accord pour des négociations, selon un calendrier précis. Quant au deuxième scénario, les analystes craignent que l'Iran n'oppose de dures conditions de dialogue, ce qui favoriserait de nouvelles sanctions et un " durcissement " du bras de fer qui envenime depuis longtemps les relations internationales. Un scénario cauchemardesque mais qui fera un heureux : Israël.