Korbi, seule satisfaction Le but de Issam Jemâa, au lieu de libérer les joueurs tunisiens, a plutôt permis aux Kenyans de jouer franchement le jeu. Les visiteurs ont ainsi évité de subir le poids du match en portant le danger devant la cage de Mathlouthi. Nous étions loin de la prestation d'Abuja et le fait d'avoir ouvert le score dès la première minute de jeu y est certainement pour quelque chose, mais cela n'explique pas tout... Aymen Mathlouthi: Une soirée des plus calmes pour le gardien de l'équipe nationale qui n'a pas eu à intervenir pour défendre sa cage. Des matches de ce genre, il en redemande. Khaled Souissi: comme d'habitude, il fut égal à lui-même en défense mais il n'a pu faire autant sur le plan offensif. Volontaire à souhait, il chercha d'appuyer ses coéquipiers de l'attaque mais ses limites sur le plan technique l'empêchèrent d'être l'auteur d'un match parfait. Ammar Jemal: un match sans fautes pour le joueur étoilé qui n'a pas pris de risques en se contentant de défendre. Nous l'avons rarement vu en attaque. Son entente avec Ghezal était évidente et c'est logique s'agissant d'ex coéquipiers. Ils ont également joué plus d'une fois simple ensemble en équipe nationale Yassine Mikari: A l'image de toute l'équipe, Mikari n'a pas brillé. Il ne fut pas mauvais, mais il n'a réédité ses dernières sorties. Intraitable sur l'homme, Mikari fut approximatif en phase offensive sauf au quart d'heure de la deuxième période quand il prit de vitesse pour conclure avec un beau centre au deuxième poteau. Comme quoi, il était capable du meilleur... Seïf Ghezal: le capitaine du onze national dirigea à la perfection sa défense. Rien à dire, un match parfait de Ghézal, aidé en cela par un Korbi magistral. Houcine Ragued: un rôle ingrat que celui u milieu défensif tunisien qui fit sa part sans se faire remarquer. Il a couvert un terrain énorme et récupéra plusieurs balles. A un certain moment du match, il fallait le remplacer car jouer avec deux pivots face à une formation kenyane limitée techniquement n'avait pas de sens. Il fut remplacé par Jamel Saïhi (61'). Une demie-heure pour ce joueur qui a couru et mouillé le maillot... Khaled Korbi: infatigable, le « Sang et Or » fut le premier à harceler le porteur de la balle, à couvrir ses partenaires et à porter le danger dans la moitié de terrain de l'équipe kenyane. Un cœur grand comme ça et une volonté qui fait de lui l'homme fort de cette équipe nationale et le meilleur sur le terrain. Chaouki Ben Sâada: il occupa le couloir droit de l'attaque tunisienne sans se faire trop remarquer. Tantôt à droite, tantôt à gauche, il passa à côté du sujet, comme la plupart de ses coéquipiers. Oussama Darragi: auteur d'un centre millimétré au premier poteau vers Issam Jemâa qui ne s'est pas fait briller pour marquer le premier but du match. Il distribua des caviars par ci par là et ses coéquipiers n'en profitèrent pas. Sinon, il n'a pas eu son rayonnement habituel surtout sur les actions individuelles se faisant plus d'une fois contrer. Il céda sa place à Sofiène Chahed (76'). Un quart d'heure pour la gloire pour ce joueur qui passa inaperçu Issam Jemâa: il a eu le privilège d'ouvrir la marque au prix d'un joli heading. Il rata un autre but tout fait, toujours de la tête et toujours sur service de Darragi et puis plus rien. Beaucoup de bonne volonté de l'ex « Sang et Or » sans plus. Nabil Tayder: L'auteur du premier but face au Nigéria à Abuja fut l'auteur d'une première mi-temps transparente. Il occupa le flanc gauche de l'attaque et n'a rien réussi de bon. Petite sortie de ce joueur qui avait les moyens de faire beaucoup mieux. Il céda sa place à Fahid Ben Khalfallah (45'). Ce dernier s'illustra par quelques accélérations sans pour autant créer le danger devant la cage adverse. Il apporta un peu plus de profondeur dans le jeu de l'équipe de Tunisie, mais faute de soutien, il n'a pu porter à terme toutes ses initiatives...