« La volonté de notre peuple est au-dessus de toute autre volonté» disait le Président Ben Ali dans un message à la nation à la veille des élections. Le Chef de l'Etat se portait garant de la transparence, de la neutralité de l'administration et souhaitait aussi la aux médias et autres observateurs étrangers. Le taux d'affluence aux bureaux de vote à travers la République se passe de tout commentaire. Non seulement les Tunisiens faisaient acte de citoyenneté, de maturité civique, mais ils damaient le pion aux négativistes et à ceux qui tablaient sur un désengagement de leur part. Se rendre aux urnes n'est pas un luxe. C'est un devoir. Car le pire ennemi de la démocratie c'est précisément l'abstention. Une dissociation vis-à-vis du processus démocratique. Mais c'est en masse que les Tunisiennes et les Tunisiens ont voté. Chacun en son âme et conscience. Dans cet isoloir qui détermine le destin de la nation. Nos correspondants à l'étranger, confirment eux aussi cet engouement. Et en France, il y a quand même eu 148 mille inscrits avec un air de jouvence incisif du fait que les jeunes se sont rendus en grand nombre aux urnes. C'est la meilleure réponse au délire des brebis galeuses et à la frilosité de ceux qui, de l'intérieur, croyaient pouvoir rallier les esprits chagrins au jeu de « victimisation » auquel ils se prêtent. S'il y a dépassements ou fraudes, leurs auteurs seront poursuivis en justice a dit en substance le Chef de l'Etat. Mais les colporteurs de ragots dans ce sens, c'est à dire les protagonistes de l'intox le seront pareillement. C'est cela un pays de droit. Et c'est ainsi que fonctionnent les institutions. Zine El Abidine Ben Ali entame donc un cinquième mandat à la tête du pays. Sa réélection avec un tel score est le reflet de la confiance indéfectible des Tunisiens en son dévouement pour sa patrie. Ils expriment toute leur reconnaissance envers un homme qui a fait de la Tunisie un pays émergent avec des équilibres socio-économiques solides. Ils manifestent leur attachement à l'homme du Changement pour aller encore de l'avant, pour la prospérité et la pérennité. Car, finalement, Ben Ali n'a jamais eu d'ambition autre que celle de servir son pays. Et d'ailleurs il faut bien reconnaître qu'en vingt deux ans de présidence, il accélère chaque jour plus la cadence du progrès pour que la Tunisie ne se retrouve pas à la traîne de l'évolution frénétique que connaît le monde, ni éclaboussée par les crises planétaires et les déflagrations mondiales. En votant Ben Ali, les Tunisiens votent pour le bien être, pour la stabilité pour le progrès et pour la démocratie. Et Ben Ali n'aime pas faire perdre son temps au pays, ni ralentir la marche inexorable de l'Histoire. Et dès aujourd'hui, il appellera encore les Tunisiens : « Au travail!».