« Un peuple sans terre, pour une terre sans peuple » disaient les premiers arguments en faveur de la création d'un Etat israélien en Palestine : Slogan propagandiste qui sonnait rédempteur dans les oreilles d'une communauté occidentale, criminelle de l'Holocauste, qui n'avait pas encore Google Map pour aller vérifier la véracité du slogan. Autant je comprends – sans adhérer à – la raison qui pousse les Américains à envahir l'Afghanistan puis l'Irak. Autant je ne comprends pas tous ces efforts sionistes pour le maintien d'un Etat d'Israël, plus tenace qu'une tache d'huile sur la carte du Proche-Orient, qu'aucun détergent arabe n'a su déloger. Pourquoi Belfour et les ancêtres des Israéliens ont-ils choisi la Palestine comme terre natale pour leurs descendants ? Pourquoi avoir choisi, en guise de foyer national, le territoire d'une race des plus belliqueuses qui puissent exister sur terre : Les Arabes, ces gens attachés à leur terre, par une ceinture d'explosifs. Les sionistes auraient pu choisir une autre région. Je ne sais pas moi, l'Amazonie par exemple. Le peuple Amazone est en train de se faire massacrer, à cause de la déforestation et le monde entier s'en fout royalement. Nous n'avons jamais entendu parler d'un politicien brésilien mort, assassiné par un Amazone de la branche armée de l'Amazonie. Avec tous ces arbres en Amazonie, il doit bien y avoir une branche armée, non ! Bien au contraire, l'abatage des arbres de l'Amazonie alimente les langues de bois de tous les politiciens brésiliens, en exterminant un à un le peuple Amazone, qui n'a même plus assez d'arbres pour montrer au gouvernement brésilien de quel bois il se chauffe ! Ce dernier touche du bois, et touche autre chose sous la table. Bref, revenons à nos brebis galeuses, comme disait Moïse. Israël l'Etat de trop au Moyen-Orient, ou la Palestine, l'Etat qui manque ? Pendant que le peuple palestinien aspire à un Etat reconnu par l'Occident et à son auto-détermination, Israël reste le seul pays au monde qui n'admet pas de déterminant, au sens grammatical de l'expression : On dit la Tunisie, la France, les Etats-Unis, l'Allemagne, mais pas l'Israël. On dit tout simplement Israël, comme s'il s'agissait d'une évidence qui coule de sources, celle du Nil et celle de l'Euphrate. Se surpasser, et constamment repousser ses propres limites – en l'occurrence ceux de 1948 - est une spécialité israélienne. Israël est le seul pays du Moyen-Orient, considéré comme développé dans les rapports de l'ONU, avec un IDH et un PIB/hab qui surpassent plusieurs pays de l'Europe. Un développement axé sur l'Education, Le Militaire et la Technologie. Seul pays dans la région du Moyen-Orient à détenir l'arme nucléaire, Israël, avec une faible population, est la 10ème force militaire du monde, aidée de lobbys d'influence installés dans les 4 coins de la planète, qui font le même boulot que l'armée mais sans tirer une seule cartouche. Un service de renseignement des plus efficaces, partenaire officiel de la CIA et du MI6 et sous-traitant officieux de leurs sales boulots : Le Mossad est capable de filer un membre du Hamas avec un téléphone sans fil. Ironie mise à part. Toutes ces raisons, et bien plus encore, font d'Israël, une puissance – du mal - mondiale. Et à cette puissance - du mal – mondiale, la Tunisie a envoyé 3 de ses Super-héros, les plus vaillants. Ceux qui ont secoué les murs du Palais de Carthage en faisant fuir Ben Ali, le Terrible. Ceux là même qui ont mis le train de la Tunisie sur les rails de la Démocratie. Rafik Abdessalem, le chef des Super-héros, dans une déclaration tonitruante faite devant la camera du Clark Kent de la délégation – Oussama Ben Salem - affirme que la position des pays arabes vis à vis d'Israël n'est plus la même depuis le printemps arabe : Israël de son coté, a répondu à cette déclaration - non pas par des déclarations comme nous ont toujours habitué les Chefs Arabes, mais - par des actes, et dans la matinée qui suit, l'armée Israélienne a transformé l'école tunisienne de Gaza en poussière, inculquant une bonne leçon à la Tunisie, qui pourrait se résumer en 3 chapitres : - Grand I : Mêlez vous de vos affaires, sinon vous allez mordre la poussière de ce qui reste de votre école. - Grand II : Occupez vous de l'Education du peuple tunisien avant de vouloir éduquer les Palestiniens. - Grand III : Les Arabes, à part parler, que savent-ils faire d'autre ? Non mais franchement, à quoi s'attendait Rafik avec une telle déclaration ? A ce qu'Israël dépose les armes et les genoux devant la Super-Délégation tunisienne ? Quand on a du mal à calmer les "Sit-in" devant son propre Ministère, il vaudrait bien éviter de menacer à Israël, pour l'intérêt des Tunisiens.