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Un policier ouvre le feu sur des soldats britanniques ; cinq morts
Afghanistan
Publié dans Le Temps le 05 - 11 - 2009


Abdullah Abdullah fustige la réélection de Karzaï
Le Temps-Agences - Cinq soldats britanniques ont été tués mardi par un policier afghan qui a ouvert le feu sur eux à un barrage dans le sud de l'Afghanistan, a annoncé hier le ministère britannique de la Défense, tandis qu'une enquête des forces afghanes et internationales a été ouverte.
L'attaque a eu lieu dans le district de Nad Ali de la province du Helmand, a indiqué le ministère. Trois soldats appartenaient au régiment des Grenadier Guards et deux à la police militaire royale.
"Selon les premières informations, un policier afghan a ouvert le feu sans avertissement à un poste de contrôle", a indiqué un porte-parole militaire du ministère.
L'hypothèse d'un tir ami semble écartée au profit d'un acte délibérément hostile.
"Il semble qu'un policier afghan, agissant peut-être avec la complicité d'un second policier, a soudain fait défection. Nous ne connaissons pas ses motivations. Tous les efforts possibles sont faits pour capturer les responsables de cette attaque", a ajouté le porte-parole.
Le président Hamid Karzaï a demandé au ministère de l'Intérieur d'"amener les responsables devant la justice".
"Ils ont combattu pour rendre l'Afghanistan plus sûr, mais avant tout pour que le Royaume-Uni soit plus sûr par rapport au terrorisme et à l'extrémisme qui continuent de nous menacer à partir des frontières de l'Afghanistan et du Pakistan", a écrit le Premier ministre britannique Gordon Brown dans un message de condoléances.
Le Helmand, où sont basés une grande partie des soldats britanniques, est l'une des provinces les plus dangereuses du pays, un bastion des talibans et le premier centre de production d'opium.
L'attaque fera l'objet d'une enquête du ministère afghan de l'Intérieur et de la Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) de l'Otan.
"Quatre soldats britanniques ont été tués, un cinquième est mort des suites de ses blessures et six ont été blessés au cours d'une opération dans le sud de l'Afghanistan mardi. Deux policiers afghans ont aussi été blessés", est-il écrit dans un communiqué commun du ministère afghan de l'Intérieur et de l'Isaf.
"Nous sommes profondément affectés par la perte subie par nos partenaires de l'Isaf et nous prions pour les familles des tués et les blessés dans cette attaque absurde. Il semble s'agir d'un incident isolé", a commenté le ministre de l'Intérieur, Haneef Atmar, cité dans le communiqué.
Ces décès portent le bilan des pertes britanniques à 229 morts depuis le début de l'intervention militaire dans ce pays en 2001. 49 soldats britanniques ont péri aux mois de juillet, août et septembre.
Le Royaume-Uni a déployé 9.000 soldats en Afghanistan et prévoit d'en envoyer 500 supplémentaires malgré une présence de plus en plus critiquée par les Britanniques.
L'Afghanistan est en proie à l'insurrection meurtrière des talibans, en dépit de la présence de plus de 100.000 soldats étrangers. L'année 2009 se révèle déjà la plus meurtrière depuis la chute du régime taliban en 2001, aussi bien en ce qui concerne les victimes civiles, que celles dans les forces de sécurité afghanes et internationales.
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Abdullah Abdullah fustige la réélection de Karzaï
Le Temps-Agences - Trois jours après s'être retiré du second tour de la présidentielle, Abdullah Abdullah a jugé hier illégitime et illégale la réélection de Hamid Karzaï à la tête de l'Afghanistan, au risque de prolonger la crise politique qui paralyse le pays depuis plus de deux mois.
L'ancien ministre afghan des Affaires étrangères avait justifié son retrait par la crainte de voir se répéter les fraudes massives qui avaient entaché le premier tour.
Hier, il a fustigé la réélection de M. Karzaï, décidée par la Commission indépendante électorale (IEC).
"Cette décision n'a pas de base légale et un gouvernement qui prend le pouvoir sur la base d'une décision d'une telle commission ne peut pas avoir de légitimité", a-t-il déclaré lors de sa première allocution publique depuis l'annonce du résultat.
L'IEC, chargée d'organiser le scrutin et proclamer les résultats, est au coeur du scandale qui a provoqué l'annulation pour fraude d'un quart des bulletins de vote du premier tour, très majoritairement favorables à M. Karzaï.
M. Abdullah a réitéré ses accusations contre l'IEC, l'accusant d'"incompétence" et de "parti pris" en faveur de M. Karzaï, qui en a nommé le chef, Azizullah Ludin, un de ses anciens conseillers.
La semaine dernière, M. Abdullah avait demandé le renvoi de M. Ludin, la suspension de trois ministres ayant fait campagne pour son adversaire et la fermeture des bureaux de vote "fantômes", qui n'avaient pas ouvert le 20 août mais avaient rendu des urnes pleines de bulletins.
L'IEC comme M. Karzaï avaient rejeté ces demandes.
"C'est exactement la même commission qui a annoncé la nomination du président", a souligné M. Abdullah.
En dénonçant l'illégitimité de M. Karzaï, il tourne le dos à l'appel lancé par la communauté internationale à un gouvernement d'union nationale.
Mardi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon avait demandé au président Karzaï de travailler avec tous les candidats à la présidentielle.
Mais M. Abdullah, dont la campagne dynamique avait conforté le statut d'opposant numéro un, ne voit aucun intérêt à participer à une coalition avec son adversaire. "Un tel gouvernement, qui manque de légitimité, ne peut pas combattre la corruption", a-t-il dit, alors qu'Hamid Karzaï avait promis mardi de s'attaquer à ce fléau, qui irrite de plus en plus les Occidentaux.
L'administration américaine discute avec l'équipe Karzaï un pacte censé garantir qu'elle s'attaquera de front à la corruption, a dit la Maison Blanche mardi.
En dépit des conditions déplorables de sa réélection, le président, installé à la tête du pays fin 2001 par les puissances occidentales dont les troupes venaient de chasser les talibans du pouvoir, a reçu les félicitations de la communauté internationale, la Maison Blanche le considérant comme "le dirigeant légitime" du pays.
L'imbroglio électoral afghan place toutefois Barack Obama devant un redoutable dilemme alors qu'il achève le réexamen de la stratégie afghane, avant de décider s'il accède à la demande du chef des forces internationales sur le terrain, le général Stanley McChrystal. Celui-ci réclamerait plus de 40.000 hommes supplémentaires, en plus des 100.000 soldats étrangers déjà sur place.


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