La séance des débats budgétaires à la Chambre des conseillers a été consacrée hier à l'examen des projets des budgets du ministère des Finances, du ministère du Développement et de la Coopération internationale et du volet de l'endettement public. Après la lecture du rapport de la commission concernant les projets des budgets, la parole a été donnée aux conseillers. En voici quelques interventions : Mohamed Ahoul a insisté sur la nécessité de consolider l'investissement dans le secteur agricole qui a enregistré des résultats positifs et qu'il convient de les renforcer. Mohamed Tahar Khémiri a appelé à plus d'investissements dans les régions pour créer des emplois. Il a aussi appelé à instaurer la justice fiscale. Mohamed Hamidat a évoqué le développement régional et a souligné qu'il faut consolider l'investissement intérieur et aussi extérieur pour favoriser ce développement. Il a aussi questionné le ministre sur les conséquences de la crise survenue à Dubai sur les projets en Tunisie ?
Transparence M. Mohamed Sadok Graja a demandé au ministre quel est le programme du ministère pour asseoir l'économie nationale dans l'environnement mondial. Il a appelé, aussi à plus de création d'emplois surtout pour les diplômés du supérieur. M. Mohamed Moâda a demandé au ministre des éclaircissements sur les conséquences de la crise financière mondiale sur l'économie nationale. Et aussi les conséquences de la crise survenue à Dubaï. M. Mohamed Ben Sedrine a évoqué aussi la crise mondiale et ses répercussions sur l'économie nationale. M. Moncef Barcous a appelé à la création d'une structure nationale pour la promotion de l'économie qui coordonnera les efforts de toutes les instances concernées ministères et organisations. M. Mohamed Fethi Mlouka a souligné la nécessité de promouvoir les exportations et a appelé à instaurer une fiscalité plus juste et à éradiquer la fraude fiscale. M. Rachid Sfar a appelé à la consolidation de l'investissement et a souligné que l'investisseur intelligent est celui qui profite de la crise. Il a aussi mis l'accent sur la nécessité de continuer à faire évoluer le système fiscal. M. Adel Boussarassar a appelé à plus de transparence dans la fiscalité et à la révision du système du trop perçu sur la valeur ajoutée. Il a aussi dénoncé le commerce parallèle qui facilite la fraude fiscale.
Crise Dans son intervention M. Abdessatar Grissa a exprimé ses craintes des répercussions de la crise mondiale sur l'économie nationale et a souligné que le budget de l'Etat de 2010 ne pourrait pas selon lui faire face à cette crise et qu'il fallait des réformes de fond pour assainir l'économie nationale.