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Des jeunes tunisiens envoûte par Le satanisme
Rituels macabres, magie noire, sang et feu
Publié dans Le Temps le 19 - 12 - 2009


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Le vampirisme, pilier du satanisme : Une pathologie psychiatrique est une pratique pouvant être mortelle
On est entré dans l'ère de Satan ! En effet, selon le livre " La Bible Satanique ", écrit par Anton Szandor LaVey, la première année de la nouvelle ère a commencé le 30 avril 1966 pendant la Nuit de Walpurgis. L'auteur fonda aussi l'Eglise de Satan à la même date.
LaVey a alors été nommé le " pape noir " par les médias de l'époque et commençait à présider des baptêmes et des funérailles sataniques.
La glorification de Satan se propagea alors à une vitesse vertigineuse et des adeptes commençaient à apparaître un peu partout dans le monde occidental. Et aujourd'hui, de plus en plus de jeunes tunisiens sont, sembl-t-ils attirés par le monde de Lucifer.
Gothisme, musique Hard Rock et Black Metal, rituels sataniques et adoration du Diable : distinguer entre les genres est tellement imprécis. C'est vague au point que les jeunes ne savent pas à quel Satan se vouer !

Satan, un héros
Un jeune sataniste tunisien affirme que son adoration pour Satan vient du fait qu'il " comprend ses sentiments et sa révolte ". Il ajoute en essayant de convaincre ses interlocuteurs : " imaginez que votre maman, après avoir mis au monde un autre enfant, le préfère à vous et lui donne tout son amour et son attention. Ne serez-vous pas blessé ? Adam est préféré à Satan et Satan n'est qu'une victime. C'est normal qu'il se révolte ! ".
Nader, un lycéen de 18 ans est l'un des adeptes de Satan. Il a eu le coup de foudre pour son nouveau " dieu " le jour où son ami l'a emmené à une soirée de rituel organisée par des adeptes tunisiens de l'église de Satan. Depuis, il se sent " attiré par le monde du black et du death, du noir et de la mort ", comme il le dit lui-même... Il déclare même qu'il " en est devenu accro " !
Œil charbonné, vernis noir aux ongles, habits noirs et bracelets en fer, ce jeune ne cache à personne son appartenance et ses croyances " religieuses ". Au lycée tout comme chez lui et dans la rue, son " look " ne change pas. Il est tout en noir.
Il nous a fallu nous faire passer pour des Satanistes pour que Nader dévoile les rituels et les secrets de son monde.
Il accepte alors, de bon cœur, d'être un " maître initiateur " d'une nouvelle recrue (moi, en l'occurrence !).
Seul, il s'adonne à plusieurs rituels. Son livre fétiche, tout comme les autres satanistes, est " La Bible satanique ", dont il suit les " commandements ". Il se taillade les bras et boit son propre sang. Ce rituel lui donne la sensation de " voler, d'être libéré de toute souffrance et de toute colère ". Nader insulte par le geste et la parole, toutes les religions monothéistes, christianisme, judaïsme et Islam, il ne fait que suivre les commandements de son livre " La Bible Satanique ".

Il entend des voix
Nader affirme " entendre des voix " au cours des rituels pratiqués dans sa chambre, " des paroles incompréhensibles qui lui transmettent un message de la Mort " (la mort avec M majuscule).
Nader passe son samedi soir dans les maisons dites hantées. Il voudrait même y vivre.
Verser quelques gouttes de son sang dans une coupe de vin et les boire, permet selon lui de pouvoir discuter avec le diable. Nader a déjà essayé ce rite, mais cela n'a pas marché, pourtant d'autres adeptes lui assurent avoir pu parler avec Satan. Il dit que la cause de son échec était " le fait qu'il y avait le Coran dans sa chambre " et qu'il ne s'en était pas rendu compte. C'est ce qui a selon lui, " empêché le Diable de venir dans la pièce "...
Les rituels ne sont pas exclusifs aux jeunes et aux adultes. On peut faire d'un enfant un adepte de Satan, le lui vouer et en faire son esclave ! Selon Nader, il suffit de faire boire au bébé du sang humain pour lui en faire aimer le goût et invoquer le Diable tout en faisant des prières pour qu'il accepte l'offrande qu'est l'âme du bébé...
A l'âge de sept ans, les instruments musicaux pour la musique hard ou black sont alors essentiels pour initier l'adepte au monde auquel il est déjà destiné et lui toujours parler de Satan, de son église et de sa bible, le matraquage en somme. Bien sûr, Il faut toujours l'habiller qu'en noir et lui donner la bible à lire.
En maître initiateur Nader organise un rituel chez lui. Nous nous asseyons en cercle en déposant le dessin du Pentacle inversé au centre. Le Pentacle est un signe d'origine babylonienne qui fut pris et adopté par tous les satanistes, groupes de rock et goths, sorciers et occultes partout dans le monde. Nous allumons ensuite quatre bougies noires à notre droite et quatre blanches à notre gauche. La cérémonie est entamée par neuf sons de cloche suite auxquels toute discussion et interdite. Le prêtre ou la prêtresse, qui doit normalement être en petite tenue, commence alors par lire un texte de la bible satanique, invoquant les différents démons. La liste comporte des noms de Dieux des différentes mythologies, comme Ishtar, Bast et Amon, l'appellation du diable dans différentes religions et langues, telle Shaitan (prononciation arabe de Satan), Diabolus (nom latin de Diable), Asmodée (démon hébreux de la sensualité et de la luxure, à l'origine, créature chargée du Jugement) ou alors le nom de quelques Anges déchus dans la religion chrétienne comme Sammael (il s'agit de l'Ange qui a défié Dieu dans le christianisme).
Une fois l'invocation faite, il faut faire sept tours contre le sens des aiguilles d'une montre, puis prendre une lame et se tourner vers le sud, l'est, l'ouest et le nord en appelant à chaque fois le diable par un nom différent : Satan qui signifie en hébreux l'adversaire, l'opposant, l'accusateur, le maître du feu. En se tournant vers le sud, ils invoquent Lucifer (nom romain signifiant porteur de lumière, porteur de la connaissance, l'air du matin. Se tournant vers l'est, ils appellent Belial (diable hébreux, sans maître, la terre, l'indépendance, puis vers le nord et nommant Leviathan (hébreux), le serpent des profondeurs, l'eau...

Rite Vaudou
La première cérémonie est consacrée à un " rite de destruction ". Une poupée vaudou est alors déposée au centre et un texte, maudissant une personne, est alors récité. On enfonce ensuite des épingles dans la poupée dans les endroits du corps que l'on veut détruire et l'on sonne les neuf coups de cloche signalant la fin de la cérémonie. La poupée doit être alors entièrement brûlée.
Commence alors la deuxième cérémonie. Il s'agit des mêmes étapes sauf qu'au lieu de maudire la poupée, un texte de " compassion " est récité. Il s'agit d'un texte qui supplie Satan de donner le pouvoir et d'accorder la paix de l'âme à un frère ou à une sœur dans la religion sataniste et de maudire ses ennemis.
Une autre cérémonie est organisée dans une forêt. L'endroit est sombre et il fait nuit, un pentacle inversé est dessiné sur la terre. Il est à peine visible. Il faut le remplir de torchons, verser de l'essence et y mettre le feu. Le grand feu, une fois allumé dans la forêt signifie que la gloire a été rendue à Satan.
Ce dernier serait surtout avide de deux éléments : le feu et le sang humain. D'ailleurs plusieurs cicatrices sont encore fraîches sur les avant-bras de Nader, elles mettront sûrement longtemps à disparaître...

Satan glorifié virtuellement
On retrouve Nader sur un forum de satanistes et bien d'autres adeptes. Ils forment une communauté, et, à défaut de pouvoir se rencontrer en société, ils font connaissance sur le net. Certes des amitiés et des fraternités satanistes se nouent dans les lycées, mais le cercle s'agrandit surtout sur le net il peut englober toute la Tunisie. On est alors face à un nouveau phénomène, un peu plus difficile à cerner, et qui est les sectes satanistes virtuelles.
Ces jeunes échangent des informations et déclarent leur appartenance à l'église satanique, mais célèbrent aussi des messes et des cérémonies en toute quiétude. Ils se mettent à plusieurs, à temps réel, sur leur messagerie et célèbrent leurs rites.
Dans cette communauté, Nader fait partie de ceux qui préfèrent se taillader eux-mêmes, mais ne pas nuire physiquement aux autres ou aux animaux. Ce n'est pas le cas de tous les satanistes qui, outre les messes de magie noire, peuvent se laisser aller à des débauches ou des orgies. Quelques-uns profanent les tombes et d'autres vont encore plus loin. Ils ne font que suivre les commandements de leur bible satanique, guide de leur religion, qui les libère en fait de toutes religions ainsi que des règles sociales.
Quelques satanistes en Tunisie égorgent des animaux lors de leurs cérémonies, offrande à Satan ou alors dans le but de quelques sorts jetés, c'est surtout le goût du sang, auquel ils sont habitués qui est le plus important.
Il n'existe pas pour le moment des satanistes tunisiens qui fassent des offrandes humaines, mais il en existe ailleurs. Mais on se demande quand même jusqu'où pourrait aller cette vague de satanisme en Tunisie...
Les doctrines du satanisme nient avant tout l'existence de Dieu. Elles considèrent que c'est l'être humain qui a fabriqué Dieu, alors que c'est à lui-même d'être son propre Dieu. Elles se dressent contre les notions du pardon, d'amour, du paradis et de l'enfer ; et glorifient la force et la vengeance. Pardonner c'est faire preuve de faiblesse, et la faiblesse est le péché capital du satanisme.
C'est sur terre que l'on vit son propre Eden ou son Enfer. Le satanisme est la religion du matérialisme par excellence. Toutes les jouissances et les plaisirs sont permis.
Le satanisme voit dans les sept péchés capitaux du christianisme une motivation personnelle à la voie du bonheur et de la stimulation physique, morale et émotionnelle.

Pas de compassion pour les faibles
La colère fait partie de l'instinct de survie, instinct tout à fait légitime dans la logique aveugle du satanisme, ainsi que celui d'user de la force contre les plus faibles.
Le satanisme représente la religion de la chair, la bonté envers ceux qui le méritent et non l'amour pour les ingrats. Le plaisir et la douleur sont des goûts parmi lesquels chacun choisi ce qui lui convient. Pour un sataniste, libérer sa haine est essentiel tout comme le fait de jouir toutes ses essences jusqu'à l'étape primitive, ça évite la frustration et ça libère. La haine est alors un sentiment bénéfique, dont il faut user et non qu'il faut étouffer.
Le libertinage sexuel est le pilier le plus important dans le satanisme. Participer à une orgie est d'ailleurs l'une des conditions pour devenir un vrai sataniste. Il va de soi que n'importe quelle pratique sexuelle ainsi que l'adultère sont permise dans le satanisme.
Le satanisme se présente ainsi comme la religion individuelle, matérialiste et physique par excellence. Cela explique peut-être sa capacité à attirer de plus en plus d'adeptes de nos jours. Dans une époque où le malaise est général et où l'individualisme décapant s'érige " contre toute valeur ", le satanisme est aux yeux de ses adeptes la meilleure religion pour des jeunes à la recherche d'identité et en proie à une solitude émotionnelle et morale. Cela dit, il devient essentiel de rester vigilant envers cette tendance qui gagne notre pays afin d'empêcher ces jeunes de se détruire ou alors de détruire les autres et les valeurs humaines et religieuses.
H.A
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Le vampirisme, pilier du satanisme : Une pathologie psychiatrique est une pratique pouvant être mortelle

Vampirisme et Satanisme sont en quelque sorte liés puisque boire du sang fait partie des rituels sataniques.
Sans s'étendre sur l'histoire des légendes qui ont entouré le monde des Vampires, sachons que le vampirisme est sorti du cadre du surnaturel pour être étudié par la psychiatrie.
On note ainsi la naissance de la Vampirologie Moderne, 1897-1980, qui consiste en la sécularisation du Vampire et de la Vampirologie Post-Moderne, 1980-1995.
Le vampirisme clinique a été en fait étudié en 1992 par Richard Noll. Le début de la maladie est marqué par l'effondrement du tabou culturel et qui est l'interdiction de boire du sang.
Le vampirisme clinique a été utilisé, selon Hershel Prins (1984), afin de désigner plusieurs autres activités telles la nécrophagie (manger les morts), la nécrophilie (avoir des rapports sexuels avec les morts) ou encore le cannibalisme. Il englobe bien évidemment le vampirisme et l'auto vampirisme.
En hommage au personnage de Dracula de Bram Stoker, le vampirisme porte aussi le nom du syndrome de Renfield. Il entre aussi dans le cadre des syndromes de pratiques sexuelles anormales établies par Rebal Faguet et Woods en 1982.
Le sang dans le vampirisme prend une proportion mystique et devient un symbole sexualisé de vie et de pouvoir. Cela nous rappelle les paroles du jeune Nader concernant la sensation de bien-être qu'il ressent en buvant son propre sang (auto vampirisme).
Et c'est à ce niveau que le satanisme et le vampirisme deviennent fortement liés. Selon la littérature de Michelle Remembers en 1980, le vampirisme est d'ailleurs l'une des raisons inspirant la peur du satanisme pour les non adeptes. Outre le fait qu'il est une maladie, le vampirisme entre dans le cadre du rituel, mais aussi de la magie noire. Le danger existe dans la secte elle-même puisque la pratique peut conduire à la mort.
Des survivants ont rapporté aux thérapeutes des histoires féroces. Certains ont même été attaqués par des satanistes pour boire leur sang à partir du cou lors d'une cérémonie satanique. Cela va aussi jusqu'au meurtre dans certains pays occidentaux. Un couple a assassiné son propre ami en lui affligeant 66 coups de couteaux afin de boire son sang. Deux autres satanistes (un homme âgé de 22 ans et sa compagne de 19) ont aussi pénétré dans une église à Berlin dans l'intention de tuer l'une des personnes y travaillant et de boire son sang...
Selon le Docteur Rym Ghachem, psychiatre à l'hôpital Razi et maître agrégée, boire du sang humain (ou animal) fait partie du rituel certes, mais cela peut aussi refléter la souffrance.
Ainsi, un jeune pourrait être attiré vers le satanisme pour diverses raisons telles que se sentir seul, malheureux, mal (...). Elle ajoute que les satanistes sont considérés comme psychotiques. Ceux qui affirment entendre des voix, voire des apparitions ou parler au diable sont soit des schizophrènes ou alors qu'ils sont influencés par un phénomène de masse. Il existe aussi ceux qui affirment avoir vécu ce genre d'expérience juste pour pouvoir appartenir à la secte.

Les " Vampires " sont parmi nous !
Houda semble ne pas comprendre ce qui lui arrive. Ou plutôt croit-elle connaître la raison : tout entre dans les " exigences " du hard rock, une musique qu'elle aime, mais aussi un style de vie qu'elle adopte.
La raison est tellement simple pour elle, qu'elle ne cache point son penchant. Devant un groupe d'amis, et quelques dizaines de personnes qui passaient au hasard, Houda s'est approchée d'un mouton qu'on venait d'égorger. Son sang du mouton coulait à gros flots, ses membres bougeaient encore, Houda n'hésita pas à plonger ses doigts dans la flaque de sang chaud, caressant " le breuvage " dans un " geste évocateur et provocant ", les engorgeant de sang, elle les mets dans la bouche et le... savoure !
Houda ne s'apercevait même pas de l'état de choc qu'elle a suscité, ni de la petite fille qui a éclaté en sanglots en la regardant étancher sa soif de sang. Certains de ses amis ont regardé la scène sans broncher, d'autres lui ont reproché le scandale qu'elle leur a causé, quelques uns ont manifesté leur dégoût, mais personne ne lui demanda d'où lui venait cette étrange envie...
En fait, c'était de la sexualité morbide.
Agée de 21 ans et étudiante en techniques d'analyses biomédicales à l'école de santé, Houda a envie de sang et quotidiennement. Plus tard elle travaillera dans un laboratoire et sera amenée à analyser le sang des malades.
La jeune fille avoue déjà une étrange attirance pour ce " breuvage rouge " lors des exercices à l'école : " J'aime le sang, le goût du sang, la couleur. J'aime surtout le boire chaud, à peine sorti des veines ! " C'est ainsi que s'exprime Houda pour laquelle cela ne constitue ni danger ni perversion, mais simplement un choix de vie. Elle ne se pose même pas la question à propos de ce penchant du sang coulant du corps et encore tout chaud...
A-t-elle goûté au sang humain ? Oui, le sien et celui d'autres personnes ! " Je me coupais et je buvais mon sang depuis que j'étais enfant. Quand j'ai connu mon petit ami, nous avions fait un pacte de sang, on s'est coupé tous les deux et chacun de nous a bu le sang de l'autre ". Un autre jeune perdu ? On pourrait le croire, mais ce qui est effrayant est que ce petit-ami était à l'époque résident en pédiatrie (selon les affirmations de Houda "...
Cette envie est mêlée à une charge émotionnelle. Houda avoue qu'en retirant du sang aux gens lors des stages, elle ressentait cette pulsion, mais elle explique qu'elle ne ressent pas la même envie envers tout le monde. Le sang de certaines personnes l'attire plus que d'autres, d'une attraction qu'elle ne peut parfois pas surpasser ni oublier...
Houda semble avoir un goût pour la douleur aussi. maso ? On ne peut trancher, néanmoins, elle raconte, qu'enfant, elle s'est amusée un jour à coudre ses doigts ! Sa maman en a été choquée et le médecin qui a décousu les doigts également. Mais aussi étrange que puissent être les " jeux d'enfant " de Houda - cette histoire n'était qu'une aventure parmi d'autres - il semblerait que personne ne l'ait orientée vers un psychiatre, ni ses parents n'ont pensé à l'y emmener.
Houda elle-même s'étonne quand on lui dit cela, elle ne voit pas trop qu'est-ce qui " cloche chez elle ", tout est normal dit-elle...
Hajer AJROUDI
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Les Neufs commandements de la Bible Satanique
1. Satan représente la complaisance, au lieu de l'abstinence.
2. Satan représente l'existence matérielle, au lieu des promesses spirituelles irréalistes.
3. Satan représente la sagesse sans détour, au lieu de l'hypocrisie dans laquelle les hommes se complaisent.
4. Satan représente la bonté pour ceux qui le servent, au lieu de l'amour gaspillé pour les ingrats.
5. Satan représente la vengeance, au lieu de tendre l'autre joue.
6. Satan représente la responsabilité pour le responsable, au lieu du défilement.
7. Satan représente l'homme comme un autre animal, quelquefois meilleur, quelquefois pire que ceux qui marchent à quatre pattes.
8. Satan représente tout ce qui peut être appelé péchés et qui peut mener à une gratification mentale, physique et émotionnelle.
9. Satan a été le meilleur ami que les églises aient connu, et le sera à jamais.
Comme nous le remarquons, le Satanisme est à la base une réaction antichrétienne et qui s'est levée contre l'église. Ses adeptes d'aujourd'hui sont de toutes les religions qu'ils ont niées pour rejoindre la secte.


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